Avis d'appel public Ă la concurrence DĂ©partements de publication 94 Travaux - Nom et adresse officiels de l'organisme acheteur Ville de Cachan Correspondant Direction des Services Techniques, Square de la libĂ©ration 94230 CACHAN. tĂ©l. 0149696184, Courriel Adresse internet Adresse internet du profil d'acheteur Objet du marchĂ© travaux de deconstruction des pavillons rue gaston audat dans le cadre du projet d'amenagement paysager des abords et des espaces exterieurs du groupe scolaire du coteaux. Type de marchĂ© de travaux exĂ©cution. CPV - Objet principal 45111100. Lieu d'exĂ©cution Rue Gaston Audat, 94230 La procĂ©dure d'achat du prĂ©sent avis est couverte par l'accord sur les marchĂ©s publics de l'OMC . Prestations divisĂ©es en lots non. Date prĂ©visionnelle de commencement des travaux 19 Avril 2021 Langues pouvant ĂȘtre utilisĂ©es dans l'offre ou la candidature français. Conditions de participation Justifications Ă produire quant aux qualitĂ©s et capacitĂ©s du candidat Documents Ă produire obligatoirement par le candidat, Ă l'appui de sa candidature -Copie du ou des jugements prononcĂ©s, si le candidat est en redressement judiciaire si ces documents ne sont pas dĂ©jĂ demandĂ©s dans le cadre du formulaire DC2, ci-aprĂšs -DĂ©claration sur l'honneur du candidat justifiant qu'il n'entre dans aucun des cas d'interdiction de soumissionner obligatoires prĂ©vus aux articles 45 et 48 de l'ordonnance n° 2015-899 du 23 juillet 2015 ou, pour les marchĂ©s publics de dĂ©fense ou de sĂ©curitĂ©, qu'il n'entre dans aucun des cas d'interdiction de soumissionner obligatoires prĂ©vus aux articles 45 ,46 et 48 de l'ordonnance n° 2015-899 du 23 juillet 2015 si cette dĂ©claration n'est pas dĂ©jĂ demandĂ©e dans le cadre du formulaire DC1, ci-aprĂšs. -DĂ©claration sur l'honneur du candidat attestant qu'il est en rĂšgle, au cours de l'annĂ©e prĂ©cĂ©dant celle au cours de laquelle a lieu le lancement de la consultation, au regard des articles L. 5212-1, L. 5212-2, L. 5212 5 et L. 5212-9 du code du travail, concernant l'emploi des travailleurs handicapĂ©s si cette dĂ©claration n'est pas dĂ©jĂ demandĂ©e dans le cadre du formulaire DC1, ci-aprĂšs -Si le candidat est Ă©tabli en France, une dĂ©claration sur l'honneur du candidat justifiant que le travail est effectuĂ© par des salariĂ©s employĂ©s rĂ©guliĂšrement au regard des articles L. 1221-10, L. 3243-2 et R. 3243-1 du code du travail dans le cas oĂč le candidat emploie des salariĂ©s, conformĂ©ment Ă l'article D. 8222-5-3° du code du travail si cette dĂ©claration n'est pas dĂ©jĂ demandĂ©e dans le cadre du formulaire DC1, ci-aprĂšs -Si le candidat est Ă©tabli ou domiciliĂ© Ă l'Ă©tranger, une dĂ©claration sur l'honneur du candidat attestant qu'il fournit Ă ses salariĂ©s des bulletins de paie comportant les mentions prĂ©vues Ă l'article R. 3243-1 du code du travail, ou des documents Ă©quivalents si cette dĂ©claration n'est pas dĂ©jĂ demandĂ©e dans le cadre du formulaire DC1, ci-aprĂšs Documents Ă produire Ă l'appui des candidatures par le candidat, au choix de l'acheteur public - DĂ©claration concernant le chiffre d'affaires global et le chiffre d'affaires concernant les fournitures, services ou travaux objet du marchĂ©, rĂ©alisĂ©s au cours des trois derniers exercices disponibles renseignements Ă inscrire dans le formulaire DC2, si celui-ci est demandĂ© par l'acheteur public -DĂ©claration appropriĂ©e de banques ou preuve d'une assurance pour les risques professionnels dĂ©claration Ă produire en annexe du formulaire DC2, si celui-ci est demandĂ© par l'acheteur public -Bilans ou extraits de bilans, concernant les trois derniĂšres annĂ©es, des opĂ©rateurs Ă©conomiques pour lesquels l'Ă©tablissement des bilans est obligatoire en vertu de la loi documents Ă fournir en annexe du formulaire DC2, si celui-ci est demandĂ© par l'acheteur public -DĂ©claration indiquant les effectifs moyens annuels du candidat et l'importance du personnel d'encadrement pour chacune des trois derniĂšres annĂ©es dĂ©claration Ă produire en annexe du formulaire DC2, si celui-ci est demandĂ© par l'acheteur public -PrĂ©sentation d'une liste des travaux exĂ©cutĂ©s au cours des cinq derniĂšres annĂ©es, appuyĂ©e d'attestations de bonne exĂ©cution pour les travaux les plus importants. Ces attestations indiquent le montant, l'Ă©poque et le lieu d'exĂ©cution des travaux et prĂ©cisent s'ils ont Ă©tĂ© effectuĂ©s selon les rĂšgles de l'art et menĂ©s rĂ©guliĂšrement Ă bonne fin documents Ă fournir en annexe du formulaire DC2, si celui-ci est demandĂ© par l'acheteur public -Indication des titres d'Ă©tudes et professionnels de l'opĂ©rateur Ă©conomique documents Ă produire en annexe du formulaire DC2, si celui-ci est demandĂ© par l'acheteur public -Indication des titres d'Ă©tudes et professionnels des cadres de l'entreprise et notamment des responsables de prestation de services ou de conduite des travaux de mĂȘme nature que celle du marchĂ© documents Ă produire en annexe du formulaire DC2, si celui-ci est demandĂ© par l'acheteur public -DĂ©claration indiquant l'outillage, le matĂ©riel et l'Ă©quipement technique dont le candidat dispose pour la rĂ©alisation de marchĂ©s de mĂȘme nature dĂ©claration Ă produire en annexe du formulaire DC2, si celui-ci est demandĂ© par l'acheteur public -Certificats de qualifications professionnelles documents Ă fournir en annexe du formulaire DC2, si celui-ci est demandĂ© par l'acheteur public. La preuve de la capacitĂ© du candidat peut ĂȘtre apportĂ©e par tout moyen, notamment par des certificats d'identitĂ© professionnelle ou des rĂ©fĂ©rences de travaux attestant de la compĂ©tence de l'opĂ©rateur Ă©conomique Ă rĂ©aliser la prestation pour laquelle il se porte candidat -Formulaire DC1, Lettre de candidature - Habilitation du mandataire par ses co-traitants disponible Ă l'adresse suivante -Formulaire DC2, DĂ©claration du candidat individuel ou du membre du groupement.disponible Ă l'adresse suivante -Formulaire ATTRI1, Acte d'engagement.disponible Ă l'adresse suivante -Formulaire DC4, DĂ©claration de sous-traitance.disponible Ă l'adresse suivante -S'il s'appuie, pour prĂ©senter sa candidature, sur les capacitĂ©s professionnelles, techniques et financiĂšres d'autres opĂ©rateurs Ă©conomiques, le candidat produit les mĂȘmes documents concernant cet opĂ©rateur Ă©conomique que ceux qui lui sont exigĂ©s par l'acheteur public. Le candidat doit Ă©galement apporter la preuve que chacun de ces opĂ©rateurs Ă©conomiques mettra Ă sa disposition les moyens nĂ©cessaires, pendant toute la durĂ©e d'exĂ©cution du marchĂ© public ou de l'accord-cadre documents Ă produire en annexe du formulaire DC2, si celui-ci est demandĂ© par l'acheteur public -Si les documents fournis par le candidat ne sont pas Ă©tablis en langue française, ils doivent ĂȘtre accompagnĂ©s d'une traduction en français, certifiĂ©e conforme Ă l'original par un traducteur assermentĂ© Documents Ă produire obligatoirement par l'attributaire, avant la signature et la notification du marchĂ© public ou de l'accord-cadre formulaire NOTI1 -Les piĂšces prĂ©vues aux articles D. 8222-5 ou D. 8222-7 et D. 8222-8 du code du travail -Si l'attributaire est Ă©tabli en France, les attestations et certificats dĂ©livrĂ©s par les administrations et organismes compĂ©tents prouvant qu'il a satisfait Ă ses obligations fiscales et sociales ou un Ă©tat annuel des certificats reçus formulaire NOTI2 -Si l'attributaire est Ă©tabli dans un Etat autre que la France, un certificat Ă©tabli par les administrations et organismes du pays d'origine. Lorsqu'un tel certificat n'est pas dĂ©livrĂ© par le pays concernĂ©, il peut ĂȘtre remplacĂ© par une dĂ©claration sous serment, ou dans les Etats oĂč un tel serment n'existe pas, par une dĂ©claration solennelle faite par l'intĂ©ressĂ© devant l'autoritĂ© judiciaire ou administrative compĂ©tente, un notaire ou un organisme professionnel qualifiĂ© du pays -Si les documents fournis par le candidat ne sont pas Ă©tablis en langue française, ils doivent ĂȘtre accompagnĂ©s d'une traduction en français, certifiĂ©e conforme Ă l'original par un traducteur assermentĂ© La transmission et la vĂ©rification des documents de candidatures peut ĂȘtre effectuĂ©e par le dispositif MarchĂ© public simplifiĂ© sur prĂ©sentation du numĂ©ro de SIRET NON CritĂšres d'attribution Offre Ă©conomiquement la plus avantageuse apprĂ©ciĂ©e en fonction des critĂšres Ă©noncĂ©s dans le cahier des charges rĂšglement de la consultation, lettre d'invitation ou document descriptif. Type de procĂ©dure procĂ©dure adaptĂ©e. Date limite de rĂ©ception des offres 09 Mars 2021 Ă 1600. Date d'envoi du prĂ©sent avis Ă la publication 11 FĂ©vrier 2021.
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Auregard des articles D. 8222-4 et D. 8222-5 du code du travail et dans le cadre du renforcement du dispositif de lutte contre le travail dissimulĂ©, une vigilance doit ĂȘtre mise en place en cours dâexĂ©cution du march Ă©. Le cocontractant Ă©tabli en France doit justifier quâil est Ă jour de ses obligations de dĂ©claration et de paiement auprĂšs des organismes de recouvrement que sont
La personne qui contracte, lorsqu'elle n'est pas un particulier rĂ©pondant aux conditions fixĂ©es par l'article D. 8222-4, est considĂ©rĂ©e comme ayant procĂ©dĂ© aux vĂ©rifications imposĂ©es par l'article L. 8222-1 si elle se fait remettre par son cocontractant, lors de la conclusion et tous les six mois jusqu'Ă la fin de son exĂ©cution 1° Une attestation de fourniture des dĂ©clarations sociales et de paiement des cotisations et contributions de sĂ©curitĂ© sociale prĂ©vue Ă l'article L. 243-15 Ă©manant de l'organisme de protection sociale chargĂ© du recouvrement des cotisations et des contributions datant de moins de six mois dont elle s'assure de l'authenticitĂ© auprĂšs de l'organisme de recouvrement des cotisations de sĂ©curitĂ© sociale. 2° Lorsque l'immatriculation du cocontractant au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s ou au rĂ©pertoire des mĂ©tiers est obligatoire ou lorsqu'il s'agit d'une profession rĂ©glementĂ©e, l'un des documents suivants a Un extrait de l'inscription au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s K ou K bis ; b Une carte d'identification justifiant de l'inscription au rĂ©pertoire des mĂ©tiers ; c Un devis, un document publicitaire ou une correspondance professionnelle, Ă condition qu'y soient mentionnĂ©s le nom ou la dĂ©nomination sociale, l'adresse complĂšte et le numĂ©ro d'immatriculation au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s ou au rĂ©pertoire des mĂ©tiers ou Ă une liste ou un tableau d'un ordre professionnel, ou la rĂ©fĂ©rence de l'agrĂ©ment dĂ©livrĂ© par l'autoritĂ© compĂ©tente ; d Un rĂ©cĂ©pissĂ© du dĂ©pĂŽt de dĂ©claration auprĂšs d'un centre de formalitĂ©s des entreprises pour les personnes en cours d'inscription.consultation au regard des articles L ) et L 5212-2ou L 5212-5, du code du travail concernant lâemploi des travailleurs handicapĂ©s. j) Atteste de la validitĂ© du numĂ©ro de dĂ©claration dâactivitĂ© Ă la PrĂ©fecture de lâentreprise en qualitĂ© dâorganisme de formation, ou quâelle est en cours de dĂ©claration. Toute personne vĂ©rifie lors de la conclusion d'un contrat dont l'objet porte sur une obligation d'un montant minimum en vue de l'exĂ©cution d'un travail, de la fourniture d'une prestation de services ou de l'accomplissement d'un acte de commerce, et pĂ©riodiquement jusqu'Ă la fin de l'exĂ©cution du contrat, que son cocontractant s'acquitte 1° des formalitĂ©s mentionnĂ©es aux articles L. 8221-3 et L. 8221-5 ; 2° de l'une seulement des formalitĂ©s mentionnĂ©es au 1°, dans le cas d'un contrat conclu par un particulier pour son usage personnel, celui de son conjoint, partenaire liĂ© par un pacte civil de solidaritĂ©, concubin, de ses ascendants ou descendants. Les modalitĂ©s selon lesquelles sont opĂ©rĂ©es les vĂ©rifications imposĂ©es par le prĂ©sent article sont prĂ©cisĂ©es par dĂ©cret. oUn document qui mentionne (article D 8222-7-1°-a du code du travail): -en cas dâassujettissement Ă la TVA, son numĂ©ro individuel d'identification Ă la TVA en France, attribuĂ© par la direction des finances publiques en application de l'article 286 ter du code gĂ©nĂ©ral des impĂŽts. OU -pour le candidat individuel ou le membre du groupement qui nâest pas tenu dâavoir un La solidaritĂ© est dĂ©finie par les articles 1200 et suivants du Code civil comme une garantie, donnant le droit au crĂ©ancier de rĂ©clamer Ă nâimporte lequel de ses dĂ©biteurs le paiement de la totalitĂ© de la dette. La circulaire de la dĂ©lĂ©gation interministĂ©rielle Ă la lutte contre le travail illĂ©gal DILTI du 31 dĂ©cembre 2005 dĂ©finit, elle, la solidaritĂ© financiĂšre comme le mĂ©canisme visant Ă rendre le donneur dâordre redevable du paiement des sommes dues par lâauteur dâun travail dissimulĂ© ». A lâorigine, le lĂ©gislateur avait limitĂ© le champ dâapplication de cette solidaritĂ© Ă la fois sur les matiĂšres concernĂ©es et sur les personnes visĂ©es. Ainsi, la mise en Ćuvre du mĂ©canisme de la solidaritĂ© financiĂšre ne pouvait porter que sur les impĂŽts, taxes et cotisations dus au TrĂ©sor Public et aux organismes de sĂ©curitĂ© sociale ou de mutualitĂ© sociale agricole et ne concernaient que les co-contractants dâun travailleur clandestin condamnĂ©s pour avoir recouru Ă ses services premier alinĂ©a de lâarticle 7 de la loi n°72-649 du 11 juillet 1972 codifiĂ© Ă lâarticle 1724 quater du Code gĂ©nĂ©ral des impĂŽts et Ă lâarticle L. 324-14 du Code du travail. La loi n°91-1383 du 31 dĂ©cembre 1991 renforçant la lutte contre le travail clandestin et la lutte contre lâorganisation de lâentrĂ©e et du sĂ©jour irrĂ©guliers dâĂ©trangers en France a Ă©largi ce champ dâapplication de la solidaritĂ© financiĂšre. La solidaritĂ© du co-contractant du travailleur clandestin sâĂ©tend dĂ©sormais aux aides publiques et aux rĂ©munĂ©rations et charges salariales. Pour la premiĂšre fois en 1991, apparaĂźt aussi la notion de la responsabilitĂ© solidaire de celui dont la vigilance a fait dĂ©faut. La lĂ©gislation Ă©volue encore avec la loi n°97-210 du 11 mars 1997 relative au renforcement de la lutte contre le travail illĂ©gal qui substitue Ă lâexpression de travail clandestin » celle de travail dissimulĂ© » et Ă©tend la solidaritĂ© financiĂšre des donneurs dâordre » aux pĂ©nalitĂ©s et majorations. Ces modifications ont, Ă chaque fois, Ă©tĂ© reprises Ă la fois dans le Code du travail et dans le Code gĂ©nĂ©ral des impĂŽts. Il a paru utile, dans le contexte actuel de crise, de faire un point sur les dispositions de la lĂ©gislation concernant cette solidaritĂ© pour dĂ©faut de vigilance, sa mise en Ćuvre et enfin dâen apprĂ©hender les objectifs ainsi que les limites dâune application stricte. I / Lâarticle 1724 quater du code gĂ©nĂ©ral des impĂŽts Ă©tablit une solidaritĂ© pour dĂ©faut de vigilance » Toute personne qui ne procĂšde pas aux vĂ©rifications prĂ©vues Ă lâarticle L. 8222-1 du code du travail [âŠ] est, conformĂ©ment Ă lâarticle L. 8222-2 du mĂȘme code, tenue solidairement au paiement des sommes mentionnĂ©es Ă ce mĂȘme article dans les conditions prĂ©vues Ă lâarticle L. 8222-3 du code prĂ©citĂ©. 1-1 / Les personnes visĂ©es Lâarticle 1724 quater se rĂ©fĂšre explicitement Ă lâarticle L. 8221-1 du Code du travail qui indique que Toute personne vĂ©rifie lors de la conclusion dâun contrat dont lâobjet porte sur une obligation dâun montant minimum en vue de lâexĂ©cution dâun travail, de la fourniture dâune prestation de services ou de lâaccomplissement dâun acte de commerce, et pĂ©riodiquement jusquâĂ la fin de lâexĂ©cution du contrat, que son cocontractant sâacquitte 1° des formalitĂ©s mentionnĂ©es aux articles L. 8221-3 et L. 8221-5 ; 2° de lâune seulement des formalitĂ©s mentionnĂ©es au 1°, dans le cas dâun contrat conclu par un particulier pour son usage personnel, celui de son conjoint, partenaire liĂ© par un pacte civil de solidaritĂ©, concubin, de ses ascendants ou descendants. Les modalitĂ©s selon lesquelles sont opĂ©rĂ©es les vĂ©rifications imposĂ©es par le prĂ©sent article sont prĂ©cisĂ©es par dĂ©cret. » Les personnes concernĂ©es par la solidaritĂ© financiĂšre mise en place par lâarticle 1724 quater sont celles qui concluent un contrat dâun montant minimum 5000 euros hors taxe, quâelles soient des particuliers ou des entreprises. Il sâagit donc des clients, des bĂ©nĂ©ficiaires de la prestation, ceux quâon appellera plus gĂ©nĂ©ralement les donneurs dâordre ». 1-2 / Les obligations de vĂ©rification exigĂ©es par le lĂ©gislateur Les vĂ©rifications obligatoires portent Ă la fois sur lâexistence des formalitĂ©s relatives Ă lâactivitĂ© immatriculation au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s ou du rĂ©pertoire des mĂ©tiers, dĂ©claration auprĂšs des organismes sociaux et fiscaux et sur lâexistence des formalitĂ©s relatives Ă lâemploi salariĂ© absence de dĂ©claration prĂ©alable Ă lâembauche, dĂ©livrance de bulletins de paie, dĂ©clarations relatives aux salaires et cotisations sociales. Ainsi lâarticle D. 8222-5 du Code du travail dispose que le professionnel contractant avec un prestataire français doit se faire remettre par son cocontractant, lors de la conclusion et tous les six mois jusquâĂ la fin de son exĂ©cution 1° Une attestation de fourniture des dĂ©clarations sociales et de paiement des cotisations et contributions de sĂ©curitĂ© sociale prĂ©vue Ă lâarticle L. 243-15 Ă©manant de lâorganisme de protection sociale chargĂ© du recouvrement des cotisations et des contributions datant de moins de six mois dont elle sâassure de lâauthenticitĂ© auprĂšs de lâorganisme de recouvrement des cotisations de sĂ©curitĂ© sociale. 2° Lorsque lâimmatriculation du cocontractant au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s ou au rĂ©pertoire des mĂ©tiers est obligatoire ou lorsquâil sâagit dâune profession rĂ©glementĂ©e, lâun des documents suivants a Un extrait de lâinscription au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s K ou K bis ; b Une carte dâidentification justifiant de lâinscription au rĂ©pertoire des mĂ©tiers ; c Un devis, un document publicitaire ou une correspondance professionnelle, Ă condition quây soient mentionnĂ©s le nom ou la dĂ©nomination sociale, lâadresse complĂšte et le numĂ©ro dâimmatriculation au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s ou au rĂ©pertoire des mĂ©tiers ou Ă une liste ou un tableau dâun ordre professionnel, ou la rĂ©fĂ©rence de lâagrĂ©ment dĂ©livrĂ© par lâautoritĂ© compĂ©tente ; d Un rĂ©cĂ©pissĂ© du dĂ©pĂŽt de dĂ©claration auprĂšs dâun centre de formalitĂ©s des entreprises pour les personnes en cours dâinscription. Ces obligations diffĂ©rentes ou allĂ©gĂ©es existent aussi pour le professionnel contractant avec un prestataire Ă©tabli ou domiciliĂ© Ă lâĂ©tranger ainsi que pour le particulier articles D. 8222-7 et D. 8222-4 du Code du travail. Cette vigilance doit sâexercer non seulement au dĂ©but du contrat mais aussi rĂ©guliĂšrement, tous les six mois. 1-3 / Quâen est-il pratiquement ? Ces obligations et surtout ce suivi dans le temps semble difficile Ă satisfaire surtout pour les petites ou moyennes entreprises faisant appel Ă des sous-traitants. En effet, une fois les travaux ou les prestations commencĂ©es, obtenir des documents du prestataire ou du sous-traitant sâavĂšre plus difficile que lors de la signature du contrat initial. Lors de travaux ou prestations de longue durĂ©e, comment sont sensĂ©s rĂ©agir les donneurs dâordre » ? Doivent-ils interrompre les travaux en cours et signaler cette difficultĂ© Ă lâadministration ? On imagine les difficultĂ©s Ă mettre en Ćuvre cette lĂ©gislation lorsque lâarrĂȘt des travaux ou prestations mettent en pĂ©ril lâentreprise elle-mĂȘme ou le particulier co-contractant dâun prestataire exerçant un travail dissimulĂ©. Or les consĂ©quences dâune absence de vĂ©rification sont lourdes sur le plan financier. II/ Mise en Ćuvre de la solidaritĂ© pour dĂ©faut de vigilance »2-1 / Un ensemble de conditions nĂ©cessaires La mise en Ćuvre de cette solidaritĂ© financiĂšre suppose la rĂ©union de certaines conditions le constat par procĂšs-verbal dâune infraction de travail dissimulĂ©, lâexistence de relations contractuelles entre le donneur dâordre et lâauteur du travail dissimulĂ©, le montant de la prestation, qui doit ĂȘtre Ă©gal ou supĂ©rieur au seuil prĂ©vu par lâarticle du Code du travail soit Ă ce jour 5000 euros hors taxe. Si ces trois conditions sont rĂ©unies, la solidaritĂ© peut ĂȘtre mise en Ćuvre si la personne a mĂ©connu les obligations de vĂ©rification prĂ©vues par les dispositions de lâarticle L. 8222-1 du Code du travail. 2-2 / Lâaction en recouvrement des crĂ©anciers La dette est Ă©tablie par lâadministration ou lâorganisme crĂ©ancier qui dĂ©termine la personne envers laquelle lâaction en recouvrement sera mise en Ćuvre. Plusieurs options leur sont offertes. Ils peuvent agir auprĂšs du dĂ©biteur principal, câest-Ă -dire lâauteur du travail dissimulĂ©, de façon cumulative dĂ©biteur principal + dĂ©biteur solidaire ou exclusive dĂ©biteur principal ; - du dĂ©biteur solidaire, câest-Ă -dire le client ou le donneur dâordre, de façon cumulative dĂ©biteur principal + dĂ©biteur solidaire ou exclusive dĂ©biteur solidaire. Il est important de souligner que lâengagement de la solidaritĂ© nâest pas subordonnĂ© Ă lâimpossibilitĂ© du recouvrement Ă lâĂ©gard du redevable principal. Le crĂ©ancier peut donc agir exclusivement Ă lâencontre du dĂ©biteur solidaire. 2-3 / Quels sont les risques financiers encourus ? Les sommes concernĂ©es par la solidaritĂ© financiĂšre sont les suivantes les impĂŽts et les taxes, y compris les pĂ©nalitĂ©s et les majorations ; les cotisations et les contributions obligatoires, y compris les pĂ©nalitĂ©s et les majorations, exigibles envers les organismes de protection sociale URSSAF et CGSS, MSA, caisses de retraite complĂ©mentaire, caisses de prĂ©voyance, ASSEDIC, etc. ; les rĂ©munĂ©rations dues aux salariĂ©s et les charges affĂ©rentes. La responsabilitĂ© solidaire du donneur dâordre est nĂ©anmoins limitĂ©e Ă la fraction des sommes dues par lâauteur du travail dissimulĂ© et correspondant aux prestations rĂ©alisĂ©es pour lui proportionnellement Ă leur valeur et non pour la totalitĂ© des dettes de lâauteur de travail dissimulĂ©. La solidaritĂ© nâest donc pas celle, totale, du Code civil. Ainsi, chaque crĂ©ancier peut rĂ©clamer au dĂ©biteur le montant des seules sommes qui lui sont personnellement dues et dans la limite dâun prorata dont le calcul diffĂšre en fonction de la nature des dettes Pour les dettes fiscales, le prorata est calculĂ© par rapport au chiffre dâaffaires de lâentreprise, le cas Ă©chĂ©ant aprĂšs reconstitution des recettes, pour lâannĂ©e de rĂ©alisation de la prestation. Dans le cas dâune opĂ©ration de sous-traitance visĂ©e Ă lâarticle L. 324-14-1 du Code du travail, la valeur des travaux rĂ©alisĂ©s sâapprĂ©cie par rapport au contrat conclu entre lâentreprise principale titulaire du marchĂ© et le sous-traitant. Pour les dettes sociales rĂ©munĂ©rations et cotisations sociales, le prorata est calculĂ© par rapport au temps de travail et Ă la masse salariale affectĂ©s Ă la rĂ©alisation de la prestation irrĂ©guliĂšre. III/ Les objectifs et les limites La solidaritĂ© financiĂšre entre co-contractants est Ă la fois inscrite dans le Code gĂ©nĂ©ral des impĂŽts et dans le Code du travail. Cette double inscription se justifie par les deux motifs principaux Ă©voquĂ©s pour justifier de sa mise en place. 3-1/ Premier objectif avancĂ© la lutte contre le principe du travail clandestin Dans la circulaire interministĂ©rielle DILTI du 31 dĂ©cembre 2005, lâidĂ©e Ă©tait que la lutte contre le travail dissimulĂ© ne devait pas viser seulement Ă mettre en cause la responsabilitĂ© des auteurs immĂ©diats de cette dĂ©linquance Ă©conomique et financiĂšre. Il sâagissait, pour agir efficacement, de rechercher celle des donneurs dâordre qui sont souvent les vĂ©ritables bĂ©nĂ©ficiaires et les instigateurs des pratiques frauduleuses gĂ©nĂ©ratrices dâune importante Ă©vasion sociale et fiscale. Les dispositions affĂ©rentes au dĂ©faut de vigilance » auraient donc comme objectif premier de lutter efficacement contre le travail dissimulĂ© et lâexploitation des sous-traitants par les donneurs dâordre. 3-2/ Second objectif avancĂ© la prĂ©servation des intĂ©rĂȘts financiers du TrĂ©sor et des organismes sociaux Câest, semble-t-il, le vĂ©ritable enjeu de ces dispositions qui, rappelons-le, sont Ă la fois prĂ©sentes dans le Code du travail et dans le Code gĂ©nĂ©ral des impĂŽts. Le lĂ©gislateur a voulu permettre une action autre que pĂ©nale qui permette de prĂ©server les intĂ©rĂȘts du TrĂ©sor et des organismes sociaux en facilitant le recouvrement des crĂ©ances. Ainsi, il rĂ©sulte des travaux parlementaires sur cette question que cette solidaritĂ© financiĂšre donne ⊠une garantie supplĂ©mentaire dâobtenir le paiement des sommes dues, ce qui paraĂźt particuliĂšrement nĂ©cessaire compte tenu des risques importants dâinsolvabilitĂ© des personnes se livrant au travail clandestin ». Le Conseil constitutionnel dans sa dĂ©cision n° 2015-479 QPC du 31 juillet 2015 a relevĂ© que cette solidaritĂ© constitue une garantie pour le recouvrement de la crĂ©ance du TrĂ©sor public et de celle des organismes de protection sociale » cons. 8. Ainsi, dĂšs lors quâune infraction de travail dissimulĂ© est constatĂ©e par procĂšs-verbal, lâadministration fiscale ou les organismes sociaux ont en effet tout intĂ©rĂȘt Ă rechercher la solidaritĂ© du donneur dâordre » 3-3/ Des objectifs garantis par la position du Conseil Constitutionnel Saisi par le Conseil dâĂtat dâune question prioritaire de constitutionnalitĂ© QPC, le Conseil constitutionnel a, dans sa dĂ©cision n° 2015-479 QPC du 31 juillet 2015, dĂ©clarĂ© le deuxiĂšme alinĂ©a de lâarticle L. 8222-2 du Code du travail conforme Ă la Constitution, sous la rĂ©serve Ă©noncĂ©e au considĂ©rant 14. Lâanalyse de sa dĂ©cision dĂ©montre Ă quel point cette solidaritĂ© financiĂšre est considĂ©rĂ©e comme permettant de prĂ©server lâintĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral en luttant contre le travail dissimulĂ© et ses consĂ©quences financiĂšres. Sur la totalitĂ© des griefs, mĂ©connaissance des principes de prĂ©somption dâinnocence, dâindividualisation, de proportionnalitĂ© des peines, du principe de responsabilitĂ©, du droit de propriĂ©tĂ© et de la garantie des droits et du principe dâĂ©galitĂ© devant la justice, seul ce dernier a donnĂ© lieu Ă une rĂ©serve dâinterprĂ©tation. Ainsi, le principe de la solidaritĂ© du paiement des impĂŽts, taxes et cotisations obligatoires ainsi que des pĂ©nalitĂ©s et majorations dus par celui-ci au TrĂ©sor ou aux organismes de protection sociale Ă©noncĂ© par lâarticle 1822-2 du Code du travail par toute personne qui mĂ©connaĂźt les dispositions de lâarticle L. 8222-1, ainsi que toute personne condamnĂ©e pour avoir recouru directement ou par personne interposĂ©e aux services de celui qui exerce un travail dissimulĂ©, est tenue solidairement avec celui qui a fait lâobjet dâun procĂšs-verbal pour dĂ©lit de travail dissimulĂ© » a Ă©tĂ© considĂ©rĂ© conforme Ă la Constitution sous rĂ©serve que le donneur dâordre soit en mesure de contester la rĂ©gularitĂ© de la procĂ©dure ainsi que le bien-fondĂ© et lâexigibilitĂ© des impĂŽts, taxes et cotisations obligatoires, ainsi que des pĂ©nalitĂ©s et majorations y affĂ©rentes au paiement solidaire desquels il est tenu ». En revanche, le grief portant sur le principe de responsabilitĂ© qui semble le plus malmenĂ© dans la mise en Ćuvre dâune solidaritĂ© financiĂšre nâa pas Ă©tĂ© retenu. Le Conseil constitutionnel a invoquĂ© une fois de plus le motif de lâintĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral qui permet au lĂ©gislateur, sans dĂ©roger au principe constitutionnel de responsabilitĂ© pour faute, dâamĂ©nager les conditions dans lesquelles cette responsabilitĂ© peut ĂȘtre engagĂ©e. Ainsi, il affirme dans son considĂ©rant 9 que la loi peut instituer une solidaritĂ© de paiement dĂšs lors que les conditions dâengagement de cette solidaritĂ© sont proportionnĂ©es Ă son Ă©tendue et en rapport avec lâobjectif poursuivi par le lĂ©gislateur » Il a ensuite jugĂ© que, dans la mesure oĂč le non-respect des obligations de vĂ©rifications prĂ©vues Ă lâarticle L. 8222-1 du Code du travail pouvait ĂȘtre regardĂ© comme ayant facilitĂ© la rĂ©alisation de ce travail dissimulĂ© ou ayant contribuĂ© Ă celle-ci » , et la solidaritĂ© financiĂšre Ă©tait limitĂ©e en application des dispositions de lâarticle L. 8222-3 du Code du travail Ă due proportion de la valeur des travaux rĂ©alisĂ©s, des services fournis, du bien vendu et de la rĂ©munĂ©ration en vigueur dans la profession », le lĂ©gislateur nâa pas portĂ© une atteinte manifestement disproportionnĂ©e au principe de responsabilitĂ© en instaurant la responsabilitĂ© solidaire contestĂ©e et en faisant porter cette responsabilitĂ© sur de telles sommes. Il est Ă noter que, dans le considĂ©rant susvisĂ©, le Conseil constitutionnel estime que le donneur dâordre qui nâa pas respectĂ© ses obligations de vĂ©rification et celui qui a dâores et dĂ©jĂ Ă©tĂ© condamnĂ© pour avoir recouru directement ou par personne interposĂ©e aux services de celui qui exerce un travail dissimulĂ© jouent un rĂŽle identique dans la facilitation de la rĂ©alisation dâun travail dissimulĂ© ou la contribution Ă celle-ci. Il renforce ainsi le mĂ©canisme de la solidaritĂ© financiĂšre en jugeant que la simple mise en Ă©vidence par lâadministration fiscale ou les organismes sociaux, de lâabsence de vigilance dâun co-contractant peut avoir les mĂȘmes consĂ©quences financiĂšres quâune condamnation par un juge, condamnation qui exige pourtant le dĂ©roulement dâune procĂ©dure judiciaire. IV/ Conclusion En conclusion, les dispositions de lâarticle 1724 quater du Code gĂ©nĂ©ral des impĂŽts et du second alinĂ©a de lâarticle L. 8222-2 du Code du travail allĂšgent singuliĂšrement la charge de la preuve pour les administrations fiscales et sociales en matiĂšre de recouvrement puisquâelles ne sont pas tenues de dĂ©montrer la faute ou la complicitĂ© pour rĂ©clamer au donneur dâordre les sommes dues par le sous-traitant. Le simple dĂ©faut de vigilance » est suffisant. Cette vigilance Ă©tant parfois trĂšs difficile Ă mettre en pratique, surtout dans le cas de donneurs dâordre » fragiles Ă©conomiquement, la tĂąche de ces administrations est donc relativement aisĂ©e. Si le principe de la crĂ©ance est justifiĂ©, le donneur dâordre » mis en cause pour non vigilance » et qui sâest acquittĂ© du paiement des sommes exigibles en application du 1° de lâarticle L. 8222-2, ne dispose plus, pour se dĂ©fendre, que des rĂšgles de droit commun en matiĂšre de solidaritĂ©, soit lâengagement dâune action rĂ©cursoire contre le dĂ©biteur principal et, le cas Ă©chĂ©ant, contre les codĂ©biteurs solidaires. En sus de la sĂ©curitĂ© financiĂšre non nĂ©gligeable pour le TrĂ©sor public et les organismes de sĂ©curitĂ© sociale, ces dispositions tĂ©moignent, de la part de lâĂtat, dâune vision biaisĂ©e de notre Ă©conomie ainsi le donneur dâordre est forcĂ©ment celui qui exploite » et tire parti financiĂšrement du travail dissimulĂ©. Le lĂ©gislateur omet de considĂ©rer les diffĂ©rences notables existant dans les relations entre donneurs dâordre et sous-traitants et leur interdĂ©pendance souvent rĂ©elle dans les petites ou moyennes structures. Il nous reste Ă espĂ©rer que ce point de vue du lĂ©gislateur soit modulĂ© et Ă©largi dans les annĂ©es Ă venir et que les difficultĂ©s des petites et moyennes entreprises, premiĂšres crĂ©atrices dâemplois et de richesses soient mieux prises en compte. Dans le cas contraire, lâĂtat court le risque, en voulant assurer Ă tout prix le recouvrement de ses crĂ©ances existantes, de tarir la principale source de ses crĂ©ances futures. En effet, les entreprises en difficultĂ©s nâont jamais Ă©tĂ© de bons contribuables. Sources Code gĂ©nĂ©ral des impĂŽts Code du travail Circulaire interministĂ©rielle DILTI du 31 dĂ©cembre 2005 relative Ă la solidaritĂ© financiĂšre des donneurs dâordre en matiĂšre de travail dissimulĂ© Commentaire par le Conseil Constitutionnel de la dĂ©cision n°2015-479 QPC du 31 juillet 2015 Edition Francis Lefebvre-Documentation experte-recouvrement ArticleL8222-5. EntrĂ©e en vigueur 2014-07-12. Le maĂźtre de l'ouvrage ou le donneur d'ordre, informĂ© par Ă©crit par un agent de contrĂŽle mentionnĂ© Ă l'article L. 8271-7 ou par un syndicat ou une association professionnels ou une institution reprĂ©sentative du personnel, de l'intervention du cocontractant, d'un sous-traitant ou d'un
MarchĂ©s publics > Formulaires pour les marchĂ©s publics DC6 DĂ©claration relative Ă la lutte contre le travail dissimulĂ© - Formulaire d'octobre 2008 RemplacĂ© par le NOTI1 Entreprises - Faites vous assister pour vos rĂ©ponses aux marchĂ©s publics L'analyse de votre offre vue du cĂŽtĂ© de l'administration Nous contacter par courriel ou tĂ©lĂ©phone TĂ©lĂ©charger le Code de la commande publique 2022 et le CMP Toutes versions Le DC6 est un document facultatif, proposĂ© par le MINEFE, qui peut ĂȘtre utilisĂ© par les candidats Ă qui il est envisagĂ© d'attribuer un marchĂ© public. Le 15 octobre 2008 le formulaire DC5 et le formulaire DC6 ont Ă©tĂ© mis Ă jour ainsi que pour ce dernier sa notice explicative L'imprimĂ© fait l'objet d'une notice explicative du formulaire DC6 Ce nouveau modĂšle prend en compte les modifications introduites dans le code du travail. Il fait Ă©galement le point sur les obligations renforcĂ©es en matiĂšre fiscale et sociale qui incombent aux cocontractants. Lorsque le montant du marchĂ© public est Ă©gal ou supĂ©rieur Ă 3000 euros TTC, cette dĂ©claration concerne le candidat auquel il est envisagĂ© dâattribuer un marchĂ©. Cette dĂ©claration peut ĂȘtre produite par le candidat lors de lâattribution du marchĂ©. et le titulaire du marchĂ© en application de l'article 46 du code des marchĂ©s publics et du code du travail. Cette dĂ©claration peut ĂȘtre produite par le titulaire tous les 6 mois Ă compter de la signature du marchĂ© public et ce jusquâĂ la fin de lâexĂ©cution du marchĂ©. En cas de candidatures groupĂ©es, il convient de remplir une dĂ©claration par membre du groupement Il appartient Ă l'acheteur d'exiger de son cocontractant, avant la signature du marchĂ© entre la date du jour d'information d'attribution du marchĂ© par le pouvoir adjudicateur, et la date de la signature du marchĂ© par le pouvoir adjudicateur, et tous les six mois jusqu'Ă la fin de l'exĂ©cution du marchĂ©, certains documents en plus, listĂ©s dans le DC6. Le formulaire et sa notice explicative TĂ©lĂ©charger le Formulaire DC6 DĂ©claration relative Ă la lutte contre le travail dissimulĂ© Formulaire du MINEFI mis Ă jour en octobre 2008 Notice explicative du formulaire DC6 Voir Ă©galement Formulaires du MINEFI Formulaires pour les marchĂ©s publics nationaux et europĂ©ens AAPC, formulaires pour la passation et l'exĂ©cution de marchĂ©s publics Article 46 [Documents de candidatures, certificats et attestations] Fiches de la DAJ de Bercy Remarque cette fiche n'est pas actualisĂ©e avec les nouveaux articles du code du travail. ModalitĂ©s dâapplication de lâarticle R. 324-4 du code du travail modifiĂ© par le dĂ©cret n° 2005-1334 du 27 octobre 2005 relatif au travail dissimulĂ© et modifiant le code du travail au regard du dĂ©cret n° 2006-975 du 1er aoĂ»t 2006 portant code des marchĂ©s publics. Textes Articles D. 8222-5D. 8222-5 ou D. 8222-7 et D. 8 du code du travailArticle 46 du code des marchĂ©s publics ArrĂȘtĂ© du 31 janvier 2003 pris pour l'application de l'article 46 du code des marchĂ©s publics et de l'article 8 du dĂ©cret n° 97-638 du 31 mai 1997 pris pour l'application de la loi n° 97-210 du 11 mars 1997 relative au renforcement de la lutte contre le travail illĂ©gal modifiĂ© par l'arrĂȘtĂ© du 28 dĂ©cembre 2004 Article 71 de la loi n° 2004-810 du 13 aoĂ»t 2004 relative Ă lâassurance maladie modifiant lâidentifiant lâarticle L. 324-14 du code du travail Articles du code du travail Article L. 324-14 et articles R. 324-4 et R. 324-7 Code des marchĂ©s publics 2006-2016 [abrogĂ©] PrĂ©sentation des documents et renseignements fournis par les candidats Article 44 [PiĂšces Ă lâappui des candidatures] Article 45 [Documents de candidature exigibles] Article 46 [Documents de candidatures, certificats et attestations] Article 47 [Documents de candidatures, inexactitude des documents et renseignements, sanctions] Examen des candidatures Article 52 [SĂ©lection des candidatures] Code du travail Article D8222-5 du code du travail - Cocontractant Ă©tabli en France Article D8222-7 du code du travail Article D8222-8 du code du travail ActualitĂ©s Le formulaire NOTI1 mis Ă jour par la DAJ suite au DĂ©cret n° 2011-1601 du 21 novembre 2011 - 2 janvier 2012 Formulaires DC4, DC5, DC6, DC8, ... rĂ©vision par la DAJ et appel Ă propositions jusqu'au 14 juillet 2010 - Juin 2010 DC6 le formulaire de dĂ©claration relative a la lutte contre le travail dissimulĂ© » corrigĂ© par la direction des affaires juridiques DAJ du ministĂšre de l'Ă©conomie. Modification des articles du code du travail listĂ©s dans la rubrique B - dĂ©cembre 2008 Mise Ă jour des formulaires DC5 et DC6 par la direction des Affaires juridiques du ministĂšre de l'Economie - 15 octobre 2008 Lettre circulaire 2008-054 de l' ACCOSS. Les organismes de recouvrement ne pourront plus dorĂ©navant dĂ©livrer lâattestation de rĂ©gularitĂ© fiscale et sociale aux entreprises en redressement judiciaire pendant la pĂ©riode dâobservation - 4 juillet 2008.
Ledonneur dâordre dâun travail sous-traitĂ©, qui seul dĂ©tient les Ă©lĂ©ments attestant du respect des dispositions de lâarticle D. 8222-5 du code du travail, doit justifier de lâaccomplissement de ses obligations de vigilance et de contrĂŽle dĂ©coulant de ces dispositions, et
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ArticleL8222-7 du Code du travail : consulter gratuitement tous les Articles du Code du travail. Le Code du travail regroupe les lois relatives au droit du travail français. Gratuit : Retrouvez l'intĂ©gralitĂ© du Code du travail ci-dessous : Article L8222-7. EntrĂ©e en vigueur 2008-05-01. Un dĂ©cret en Conseil d'Etat dĂ©termine les conditions d'application des dispositions du prĂ©sentLa solidaritĂ© est dĂ©finie par les articles 1200 et suivants du Code civil comme une garantie, donnant le droit au crĂ©ancier de rĂ©clamer Ă nâimporte lequel de ses dĂ©biteurs le paiement de la totalitĂ© de la dette. La circulaire de la dĂ©lĂ©gation interministĂ©rielle Ă la lutte contre le travail illĂ©gal DILTI du 31 dĂ©cembre 2005 dĂ©finit, elle, la solidaritĂ© financiĂšre comme le mĂ©canisme visant Ă rendre le donneur dâordre redevable du paiement des sommes dues par lâauteur dâun travail dissimulĂ© ». A lâorigine, le lĂ©gislateur avait limitĂ© le champ dâapplication de cette solidaritĂ© Ă la fois sur les matiĂšres concernĂ©es et sur les personnes visĂ©es. Ainsi, la mise en Ćuvre du mĂ©canisme de la solidaritĂ© financiĂšre ne pouvait porter que sur les impĂŽts, taxes et cotisations dus au TrĂ©sor Public et aux organismes de sĂ©curitĂ© sociale ou de mutualitĂ© sociale agricole et ne concernaient que les co-contractants dâun travailleur clandestin condamnĂ©s pour avoir recouru Ă ses services premier alinĂ©a de lâarticle 7 de la loi n°72-649 du 11 juillet 1972 codifiĂ© Ă lâarticle 1724 quater du Code gĂ©nĂ©ral des impĂŽts et Ă lâarticle L. 324-14 du Code du travail. La loi n°91-1383 du 31 dĂ©cembre 1991 renforçant la lutte contre le travail clandestin et la lutte contre lâorganisation de lâentrĂ©e et du sĂ©jour irrĂ©guliers dâĂ©trangers en France a Ă©largi ce champ dâapplication de la solidaritĂ© financiĂšre. La solidaritĂ© du co-contractant du travailleur clandestin sâĂ©tend dĂ©sormais aux aides publiques et aux rĂ©munĂ©rations et charges salariales. Pour la premiĂšre fois en 1991, apparaĂźt aussi la notion de la responsabilitĂ© solidaire de celui dont la vigilance a fait dĂ©faut. La lĂ©gislation Ă©volue encore avec la loi n°97-210 du 11 mars 1997 relative au renforcement de la lutte contre le travail illĂ©gal qui substitue Ă lâexpression de travail clandestin » celle de travail dissimulĂ© » et Ă©tend la solidaritĂ© financiĂšre des donneurs dâordre » aux pĂ©nalitĂ©s et majorations. Ces modifications ont, Ă chaque fois, Ă©tĂ© reprises Ă la fois dans le Code du travail et dans le Code gĂ©nĂ©ral des impĂŽts. Il a paru utile, dans le contexte actuel de crise, de faire un point sur les dispositions de la lĂ©gislation concernant cette solidaritĂ© pour dĂ©faut de vigilance, sa mise en Ćuvre et enfin dâen apprĂ©hender les objectifs ainsi que les limites dâune application stricte. I / Lâarticle 1724 quater du code gĂ©nĂ©ral des impĂŽts Ă©tablit une solidaritĂ© pour dĂ©faut de vigilance » Toute personne qui ne procĂšde pas aux vĂ©rifications prĂ©vues Ă lâarticle L. 8222-1 du code du travail [âŠ] est, conformĂ©ment Ă lâarticle L. 8222-2 du mĂȘme code, tenue solidairement au paiement des sommes mentionnĂ©es Ă ce mĂȘme article dans les conditions prĂ©vues Ă lâarticle L. 8222-3 du code prĂ©citĂ©. 1-1 / Les personnes visĂ©es Lâarticle 1724 quater se rĂ©fĂšre explicitement Ă lâarticle L. 8221-1 du Code du travail qui indique que Toute personne vĂ©rifie lors de la conclusion dâun contrat dont lâobjet porte sur une obligation dâun montant minimum en vue de lâexĂ©cution dâun travail, de la fourniture dâune prestation de services ou de lâaccomplissement dâun acte de commerce, et pĂ©riodiquement jusquâĂ la fin de lâexĂ©cution du contrat, que son cocontractant sâacquitte 1° des formalitĂ©s mentionnĂ©es aux articles L. 8221-3 et L. 8221-5 ; 2° de lâune seulement des formalitĂ©s mentionnĂ©es au 1°, dans le cas dâun contrat conclu par un particulier pour son usage personnel, celui de son conjoint, partenaire liĂ© par un pacte civil de solidaritĂ©, concubin, de ses ascendants ou descendants. Les modalitĂ©s selon lesquelles sont opĂ©rĂ©es les vĂ©rifications imposĂ©es par le prĂ©sent article sont prĂ©cisĂ©es par dĂ©cret. » Les personnes concernĂ©es par la solidaritĂ© financiĂšre mise en place par lâarticle 1724 quater sont celles qui concluent un contrat dâun montant minimum 5000 euros hors taxe, quâelles soient des particuliers ou des entreprises. Il sâagit donc des clients, des bĂ©nĂ©ficiaires de la prestation, ceux quâon appellera plus gĂ©nĂ©ralement les donneurs dâordre ». 1-2 / Les obligations de vĂ©rification exigĂ©es par le lĂ©gislateur Les vĂ©rifications obligatoires portent Ă la fois sur lâexistence des formalitĂ©s relatives Ă lâactivitĂ© immatriculation au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s ou du rĂ©pertoire des mĂ©tiers, dĂ©claration auprĂšs des organismes sociaux et fiscaux et sur lâexistence des formalitĂ©s relatives Ă lâemploi salariĂ© absence de dĂ©claration prĂ©alable Ă lâembauche, dĂ©livrance de bulletins de paie, dĂ©clarations relatives aux salaires et cotisations sociales. Ainsi lâarticle D. 8222-5 du Code du travail dispose que le professionnel contractant avec un prestataire français doit se faire remettre par son cocontractant, lors de la conclusion et tous les six mois jusquâĂ la fin de son exĂ©cution 1° Une attestation de fourniture des dĂ©clarations sociales et de paiement des cotisations et contributions de sĂ©curitĂ© sociale prĂ©vue Ă lâarticle L. 243-15 Ă©manant de lâorganisme de protection sociale chargĂ© du recouvrement des cotisations et des contributions datant de moins de six mois dont elle sâassure de lâauthenticitĂ© auprĂšs de lâorganisme de recouvrement des cotisations de sĂ©curitĂ© sociale. 2° Lorsque lâimmatriculation du cocontractant au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s ou au rĂ©pertoire des mĂ©tiers est obligatoire ou lorsquâil sâagit dâune profession rĂ©glementĂ©e, lâun des documents suivants a Un extrait de lâinscription au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s K ou K bis ; b Une carte dâidentification justifiant de lâinscription au rĂ©pertoire des mĂ©tiers ; c Un devis, un document publicitaire ou une correspondance professionnelle, Ă condition quây soient mentionnĂ©s le nom ou la dĂ©nomination sociale, lâadresse complĂšte et le numĂ©ro dâimmatriculation au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s ou au rĂ©pertoire des mĂ©tiers ou Ă une liste ou un tableau dâun ordre professionnel, ou la rĂ©fĂ©rence de lâagrĂ©ment dĂ©livrĂ© par lâautoritĂ© compĂ©tente ; d Un rĂ©cĂ©pissĂ© du dĂ©pĂŽt de dĂ©claration auprĂšs dâun centre de formalitĂ©s des entreprises pour les personnes en cours dâinscription. Ces obligations diffĂ©rentes ou allĂ©gĂ©es existent aussi pour le professionnel contractant avec un prestataire Ă©tabli ou domiciliĂ© Ă lâĂ©tranger ainsi que pour le particulier articles D. 8222-7 et D. 8222-4 du Code du travail. Cette vigilance doit sâexercer non seulement au dĂ©but du contrat mais aussi rĂ©guliĂšrement, tous les six mois. 1-3 / Quâen est-il pratiquement ? Ces obligations et surtout ce suivi dans le temps semble difficile Ă satisfaire surtout pour les petites ou moyennes entreprises faisant appel Ă des sous-traitants. En effet, une fois les travaux ou les prestations commencĂ©es, obtenir des documents du prestataire ou du sous-traitant sâavĂšre plus difficile que lors de la signature du contrat initial. Lors de travaux ou prestations de longue durĂ©e, comment sont sensĂ©s rĂ©agir les donneurs dâordre » ? Doivent-ils interrompre les travaux en cours et signaler cette difficultĂ© Ă lâadministration ? On imagine les difficultĂ©s Ă mettre en Ćuvre cette lĂ©gislation lorsque lâarrĂȘt des travaux ou prestations mettent en pĂ©ril lâentreprise elle-mĂȘme ou le particulier co-contractant dâun prestataire exerçant un travail dissimulĂ©. Or les consĂ©quences dâune absence de vĂ©rification sont lourdes sur le plan financier. II/ Mise en Ćuvre de la solidaritĂ© pour dĂ©faut de vigilance »2-1 / Un ensemble de conditions nĂ©cessaires La mise en Ćuvre de cette solidaritĂ© financiĂšre suppose la rĂ©union de certaines conditions le constat par procĂšs-verbal dâune infraction de travail dissimulĂ©, lâexistence de relations contractuelles entre le donneur dâordre et lâauteur du travail dissimulĂ©, le montant de la prestation, qui doit ĂȘtre Ă©gal ou supĂ©rieur au seuil prĂ©vu par lâarticle du Code du travail soit Ă ce jour 5000 euros hors taxe. Si ces trois conditions sont rĂ©unies, la solidaritĂ© peut ĂȘtre mise en Ćuvre si la personne a mĂ©connu les obligations de vĂ©rification prĂ©vues par les dispositions de lâarticle L. 8222-1 du Code du travail. 2-2 / Lâaction en recouvrement des crĂ©anciers La dette est Ă©tablie par lâadministration ou lâorganisme crĂ©ancier qui dĂ©termine la personne envers laquelle lâaction en recouvrement sera mise en Ćuvre. Plusieurs options leur sont offertes. Ils peuvent agir auprĂšs du dĂ©biteur principal, câest-Ă -dire lâauteur du travail dissimulĂ©, de façon cumulative dĂ©biteur principal + dĂ©biteur solidaire ou exclusive dĂ©biteur principal ; - du dĂ©biteur solidaire, câest-Ă -dire le client ou le donneur dâordre, de façon cumulative dĂ©biteur principal + dĂ©biteur solidaire ou exclusive dĂ©biteur solidaire. Il est important de souligner que lâengagement de la solidaritĂ© nâest pas subordonnĂ© Ă lâimpossibilitĂ© du recouvrement Ă lâĂ©gard du redevable principal. Le crĂ©ancier peut donc agir exclusivement Ă lâencontre du dĂ©biteur solidaire. 2-3 / Quels sont les risques financiers encourus ? Les sommes concernĂ©es par la solidaritĂ© financiĂšre sont les suivantes les impĂŽts et les taxes, y compris les pĂ©nalitĂ©s et les majorations ; les cotisations et les contributions obligatoires, y compris les pĂ©nalitĂ©s et les majorations, exigibles envers les organismes de protection sociale URSSAF et CGSS, MSA, caisses de retraite complĂ©mentaire, caisses de prĂ©voyance, ASSEDIC, etc. ; les rĂ©munĂ©rations dues aux salariĂ©s et les charges affĂ©rentes. La responsabilitĂ© solidaire du donneur dâordre est nĂ©anmoins limitĂ©e Ă la fraction des sommes dues par lâauteur du travail dissimulĂ© et correspondant aux prestations rĂ©alisĂ©es pour lui proportionnellement Ă leur valeur et non pour la totalitĂ© des dettes de lâauteur de travail dissimulĂ©. La solidaritĂ© nâest donc pas celle, totale, du Code civil. Ainsi, chaque crĂ©ancier peut rĂ©clamer au dĂ©biteur le montant des seules sommes qui lui sont personnellement dues et dans la limite dâun prorata dont le calcul diffĂšre en fonction de la nature des dettes Pour les dettes fiscales, le prorata est calculĂ© par rapport au chiffre dâaffaires de lâentreprise, le cas Ă©chĂ©ant aprĂšs reconstitution des recettes, pour lâannĂ©e de rĂ©alisation de la prestation. Dans le cas dâune opĂ©ration de sous-traitance visĂ©e Ă lâarticle L. 324-14-1 du Code du travail, la valeur des travaux rĂ©alisĂ©s sâapprĂ©cie par rapport au contrat conclu entre lâentreprise principale titulaire du marchĂ© et le sous-traitant. Pour les dettes sociales rĂ©munĂ©rations et cotisations sociales, le prorata est calculĂ© par rapport au temps de travail et Ă la masse salariale affectĂ©s Ă la rĂ©alisation de la prestation irrĂ©guliĂšre. III/ Les objectifs et les limites La solidaritĂ© financiĂšre entre co-contractants est Ă la fois inscrite dans le Code gĂ©nĂ©ral des impĂŽts et dans le Code du travail. Cette double inscription se justifie par les deux motifs principaux Ă©voquĂ©s pour justifier de sa mise en place. 3-1/ Premier objectif avancĂ© la lutte contre le principe du travail clandestin Dans la circulaire interministĂ©rielle DILTI du 31 dĂ©cembre 2005, lâidĂ©e Ă©tait que la lutte contre le travail dissimulĂ© ne devait pas viser seulement Ă mettre en cause la responsabilitĂ© des auteurs immĂ©diats de cette dĂ©linquance Ă©conomique et financiĂšre. Il sâagissait, pour agir efficacement, de rechercher celle des donneurs dâordre qui sont souvent les vĂ©ritables bĂ©nĂ©ficiaires et les instigateurs des pratiques frauduleuses gĂ©nĂ©ratrices dâune importante Ă©vasion sociale et fiscale. Les dispositions affĂ©rentes au dĂ©faut de vigilance » auraient donc comme objectif premier de lutter efficacement contre le travail dissimulĂ© et lâexploitation des sous-traitants par les donneurs dâordre. 3-2/ Second objectif avancĂ© la prĂ©servation des intĂ©rĂȘts financiers du TrĂ©sor et des organismes sociaux Câest, semble-t-il, le vĂ©ritable enjeu de ces dispositions qui, rappelons-le, sont Ă la fois prĂ©sentes dans le Code du travail et dans le Code gĂ©nĂ©ral des impĂŽts. Le lĂ©gislateur a voulu permettre une action autre que pĂ©nale qui permette de prĂ©server les intĂ©rĂȘts du TrĂ©sor et des organismes sociaux en facilitant le recouvrement des crĂ©ances. Ainsi, il rĂ©sulte des travaux parlementaires sur cette question que cette solidaritĂ© financiĂšre donne ⊠une garantie supplĂ©mentaire dâobtenir le paiement des sommes dues, ce qui paraĂźt particuliĂšrement nĂ©cessaire compte tenu des risques importants dâinsolvabilitĂ© des personnes se livrant au travail clandestin ». Le Conseil constitutionnel dans sa dĂ©cision n° 2015-479 QPC du 31 juillet 2015 a relevĂ© que cette solidaritĂ© constitue une garantie pour le recouvrement de la crĂ©ance du TrĂ©sor public et de celle des organismes de protection sociale » cons. 8. Ainsi, dĂšs lors quâune infraction de travail dissimulĂ© est constatĂ©e par procĂšs-verbal, lâadministration fiscale ou les organismes sociaux ont en effet tout intĂ©rĂȘt Ă rechercher la solidaritĂ© du donneur dâordre » 3-3/ Des objectifs garantis par la position du Conseil Constitutionnel Saisi par le Conseil dâĂtat dâune question prioritaire de constitutionnalitĂ© QPC, le Conseil constitutionnel a, dans sa dĂ©cision n° 2015-479 QPC du 31 juillet 2015, dĂ©clarĂ© le deuxiĂšme alinĂ©a de lâarticle L. 8222-2 du Code du travail conforme Ă la Constitution, sous la rĂ©serve Ă©noncĂ©e au considĂ©rant 14. Lâanalyse de sa dĂ©cision dĂ©montre Ă quel point cette solidaritĂ© financiĂšre est considĂ©rĂ©e comme permettant de prĂ©server lâintĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral en luttant contre le travail dissimulĂ© et ses consĂ©quences financiĂšres. Sur la totalitĂ© des griefs, mĂ©connaissance des principes de prĂ©somption dâinnocence, dâindividualisation, de proportionnalitĂ© des peines, du principe de responsabilitĂ©, du droit de propriĂ©tĂ© et de la garantie des droits et du principe dâĂ©galitĂ© devant la justice, seul ce dernier a donnĂ© lieu Ă une rĂ©serve dâinterprĂ©tation. Ainsi, le principe de la solidaritĂ© du paiement des impĂŽts, taxes et cotisations obligatoires ainsi que des pĂ©nalitĂ©s et majorations dus par celui-ci au TrĂ©sor ou aux organismes de protection sociale Ă©noncĂ© par lâarticle 1822-2 du Code du travail par toute personne qui mĂ©connaĂźt les dispositions de lâarticle L. 8222-1, ainsi que toute personne condamnĂ©e pour avoir recouru directement ou par personne interposĂ©e aux services de celui qui exerce un travail dissimulĂ©, est tenue solidairement avec celui qui a fait lâobjet dâun procĂšs-verbal pour dĂ©lit de travail dissimulĂ© » a Ă©tĂ© considĂ©rĂ© conforme Ă la Constitution sous rĂ©serve que le donneur dâordre soit en mesure de contester la rĂ©gularitĂ© de la procĂ©dure ainsi que le bien-fondĂ© et lâexigibilitĂ© des impĂŽts, taxes et cotisations obligatoires, ainsi que des pĂ©nalitĂ©s et majorations y affĂ©rentes au paiement solidaire desquels il est tenu ». En revanche, le grief portant sur le principe de responsabilitĂ© qui semble le plus malmenĂ© dans la mise en Ćuvre dâune solidaritĂ© financiĂšre nâa pas Ă©tĂ© retenu. Le Conseil constitutionnel a invoquĂ© une fois de plus le motif de lâintĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral qui permet au lĂ©gislateur, sans dĂ©roger au principe constitutionnel de responsabilitĂ© pour faute, dâamĂ©nager les conditions dans lesquelles cette responsabilitĂ© peut ĂȘtre engagĂ©e. Ainsi, il affirme dans son considĂ©rant 9 que la loi peut instituer une solidaritĂ© de paiement dĂšs lors que les conditions dâengagement de cette solidaritĂ© sont proportionnĂ©es Ă son Ă©tendue et en rapport avec lâobjectif poursuivi par le lĂ©gislateur » Il a ensuite jugĂ© que, dans la mesure oĂč le non-respect des obligations de vĂ©rifications prĂ©vues Ă lâarticle L. 8222-1 du Code du travail pouvait ĂȘtre regardĂ© comme ayant facilitĂ© la rĂ©alisation de ce travail dissimulĂ© ou ayant contribuĂ© Ă celle-ci » , et la solidaritĂ© financi
Le travail dissimulĂ© est puni de façon particuliĂšrement rigoureuse par le Droit social en france, conformĂ©ment Ă lâimpulsion communautaire dans cette lutte contre une forme de lâĂ©conomie clandestine et des trafics dâĂȘtres humains. La rĂ©pression prend plusieurs formes, compatibles et cumulables entre elles, et visent non seulement les auteurs, complices et facilitateurs de la dissimulation dâemploi, mais en outre le bĂ©nĂ©ficiaire ou le donneur dâordre ayant eu recours dĂ©libĂ©rĂ© ou nĂ©gligent Ă celle-ci. Au-delĂ des peines, parmi les plus sĂ©vĂšres, prĂ©vues par les qualifications pĂ©nales aux articles et suivants du Code du travail, dâautres mesures coercitives peuvent ĂȘtre mises en oeuvre, afin de permettre une frappe plus efficace des acteurs du travail clandestin. Des sanctions administratives ou sociales chĂątient en effet les contrevenants, et une indemnisation forfaitaire de 6 mois de salaire brut Ă la charge de lâemployeur est versĂ©e au salariĂ© clandestin dont le contrat de travail a Ă©tĂ© rompu. Lâarticle du Code du travail Ă©tend ce type de sanctions administratives et financiĂšres aux bĂ©nĂ©ficiaire ou donneur dâordre, et plus gĂ©nĂ©ralement Ă tout acteur soumis Ă une obligation de vigilance. Il prĂ©voit en effet notamment une solidaritĂ© financiĂšre avec lâauteur de la dissimulation, quant au paiement des cotisations et contributions sociales, ainsi que des impĂŽts et remboursements dâaide publique, consĂ©quences de lâinfraction. Cette sanction est particuliĂšrement dissuasive, en raison du fait quâelle est indĂ©pendante de toutes poursuites pĂ©nales. Le Juge civil peut en effet dĂ©cider de la solidaritĂ© financiĂšre du donneur dâordre dâun employeur clandestin, dĂšs lors par exemple quâun procĂšs-verbal qualifiant la dissimulation a Ă©tĂ© dressĂ© par lâagent de contrĂŽle de lâAdministration du travail, ou quâun inspecteur du recouvrement a constatĂ© celle-ci Ă lâoccasion du contrĂŽle prĂ©cĂ©dant le redressement de charges sociales. Ce dĂ©biteur solidaire doit simplement ĂȘtre attrait es-qualitĂ© Ă la procĂ©dure, et condamnĂ© sur le fondement susvisĂ©. Or en cas de contentieux prudâhomal, le salariĂ© victime de la dissimulation peut en outre solliciter lâapplication de lâarticle lequel Ă©tend la solidaritĂ© financiĂšre au paiement des rĂ©munĂ©rations et indemnitĂ©s indemnitĂ©s de rupture, indemnitĂ© forfaitaire pour travail dissimulĂ©, indemnitĂ© de requalification etc. dues par lâemployeur clandestin. Comme le recours Ă la notion de co-employeur, cette solidaritĂ© peut par exemple permettre dâĂ©chapper aux plafonds et exclusions de lâAGS en cas de liquidation judiciaire de lâemployeur. Câest cette hypothĂšse quâillustre lâarrĂȘt du 11 fĂ©vrier 2022 ci-dessous reproduit. Le donneur dâordre a, dans ce cadre, demandĂ© Ă la Cour de cassation de transmettre une question prioritaire de constitutionnalitĂ©, lâarticle du Code du travail lui semblant contraire aux principes consitutionnels dâindividualisation et de proportionnalitĂ© des peines, de responsabilitĂ©, dâĂ©galitĂ© devant la Justice, au droit de propriĂ©tĂ© et Ă la garantie des droits. Il faut signaler que le Conseil constitutionnel a dĂ©jĂ dĂ©clarĂ© conforme lâarticle du Code du travail Cons. constit. 31 juillet 2015, n° 2015-479 QPC, relatif au remboursement des aides publiques. La Chambre sociale a refusĂ© la transmission dâune question quâelle ne juge ni nouvelle, ni sĂ©rieuse. La solidaritĂ© financiĂšre en cause constitue en effet une garantie des crĂ©ances salariales du salariĂ© victime dâune dissimulation dâemploi, une mesure lĂ©gitime et proportionnĂ©e de lutte contre le travail clandestin, sans que le donneur dâordre solidaire, partie au procĂšs, ne soit privĂ© de la possibilitĂ© de faire valoir ses droits Ă dĂ©fense. Et pour finir, cette mesure est lĂ©galement indĂ©pendante des poursuites pĂ©nales le cas Ă©chĂ©ant dĂ©clenchĂ©es contre lâemployeur clandestin sa condamnation prĂ©alable ne conditionne donc pas la condamnation du donneur dâordre Ă la solidaritĂ© financiĂšre. Cette dĂ©cision de la Cour de cassation est bien de nature Ă renforcer la dissuasion affĂ©rente aux dispositions coercitives en matiĂšre de travail dissimulĂ© COUR DE CASSATION, CHAMBRE SOCIALE, 11 FĂVRIER 2022 pourvoi n° publiĂ© au Bulletin Par mĂ©moire spĂ©cial prĂ©sentĂ© le 15 novembre 2021, la sociĂ©tĂ© Air France, sociĂ©tĂ© anonyme, dont le siĂšge est [Adresse 2], a formulĂ© deux questions prioritaires de constitutionnalitĂ© Ă lâoccasion du pourvoi n° Y quâelle a formĂ© contre lâarrĂȘt rendu le 27 mai 2021 par la cour dâappel de Paris pĂŽle 6, chambre 5, dans une instance lâopposant 1°/ Ă M. [W] [T], domiciliĂ© [Adresse 3], 2°/ Ă la sociĂ©tĂ© Etude JP, sociĂ©tĂ© dâexercice libĂ©ral par actions simplifiĂ©e, dont le siĂšge est [Adresse 4], prise en la personne de M. [D] [V], en sa qualitĂ© de liquidateur judiciaire de la sociĂ©tĂ© PrĂ©tory, 3°/ Ă lâUNEDIC dĂ©lĂ©gation AGS-CGEA Ile-de-France Ouest, dont le siĂšge est [Adresse 1]. ⊠Faits et procĂ©dure M. [T] a Ă©tĂ© engagĂ© par la sociĂ©tĂ© Pretory successivement en qualitĂ© dâagent de maĂźtrise suivant contrat Ă durĂ©e indĂ©terminĂ©e pour intermittent » du 15 septembre 2001 et en celle dâagent de sĂ©curitĂ© suivant contrat Ă durĂ©e indĂ©terminĂ©e pour vacataire » du 1er avril jugement du 17 novembre 2003, le tribunal de commerce a ouvert une procĂ©dure de redressement judiciaire Ă lâĂ©gard de la sociĂ©tĂ© Pretory, convertie, le 30 dĂ©cembre 2003, en liquidation judiciaire, la sociĂ©tĂ© MJA Ă©tant dĂ©signĂ©e en qualitĂ© de le 13 janvier 2004, par la liquidatrice judiciaire pour motif Ă©conomique, le salariĂ© a saisi la juridiction prudâhomale Ă lâeffet dâobtenir, notamment, la condamnation solidaire de la sociĂ©tĂ© Air France au paiement des sommes qui seraient fixĂ©es au passif de la liquidation judiciaire de lâemployeur. EnoncĂ© de la question prioritaire de constitutionnalitĂ© A lâoccasion du pourvoi quâelle a formĂ© contre lâarrĂȘt rendu le 27 mai 2021 par la cour dâappel de Paris, la sociĂ©tĂ© Air France a, par mĂ©moire distinct et motivĂ©, demandĂ© de renvoyer au Conseil constitutionnel deux questions prioritaires de constitutionnalitĂ© ainsi rĂ©digĂ©es 1°/ Lâarticle L. 8222-2 3° du code du travail, dans sa rĂ©daction en vigueur jusquâĂ lâordonnance 2007-329 du 12 mars 2007 ancien article L. 324-13-1 du code du travail est-il contraire aux principes dâindividualisation et de proportionnalitĂ© des peines et mĂ©connaĂźt-il le principe de responsabilitĂ©, la garantie des droits, le principe dâĂ©galitĂ© devant la justice ainsi que le droit de propriĂ©tĂ© garantis par les articles 2, 4, 6, 8 et 16 de la DĂ©claration des droits de lâhomme et du citoyen du 26 aoĂ»t 1789 en ce que le mĂ©canisme visant Ă rendre le donneur dâordre, condamnĂ© pour avoir eu recours directement ou indirectement aux services dâun auteur de travail dissimulĂ©, solidairement redevable des rĂ©munĂ©rations, indemnitĂ©s et charges dues par cet employeur Ă raison de lâemploi du salariĂ©, constitue une sanction ayant le caractĂšre dâune punition non proportionnĂ©e et individualisĂ©e, que la rĂšgle de responsabilitĂ© instituĂ©e est excessivement sĂ©vĂšre pour le donneur dâordre, que ce mĂ©canisme ne permet pas de garantir lâexercice dâun recours juridictionnel effectif et dâassurer Ă tous les justiciables des garanties Ă©gales, aucune garantie nâayant Ă©tĂ© prĂ©vue pour le donneur dâordre afin de contester la rĂ©gularitĂ© de la procĂ©dure devant la juridiction civile, le bien-fondĂ© et lâexigibilitĂ© des sommes rĂ©clamĂ©es par le salariĂ© dont il nâest pas lâemployeur, employeur qui est devenu bien souvent insolvable et qui, dans la majoritĂ© des cas, nâest ni prĂ©sent, ni reprĂ©sentĂ© devant la juridiction civile ? 2°/ Lâarticle L. 8222-2 3° du code du travail, dans sa rĂ©daction en vigueur jusquâĂ lâordonnance 2007-329 du 12 mars 2007 ancien article L. 324-13-1 du code du travail est-il contraire aux principes dâindividualisation et de proportionnalitĂ© des peines et mĂ©connaĂźt-il le principe de responsabilitĂ©, la garantie des droits, le principe dâĂ©galitĂ© devant la justice ainsi que le droit de propriĂ©tĂ© garantis par les articles 2, 4, 6, 8 et 16 de la DĂ©claration des droits de lâhomme et du citoyen du 26 aoĂ»t 1789 lorsque lâemployeur nâa pas Ă©tĂ© pĂ©nalement condamnĂ© pour travail dissimulĂ© Ă lâĂ©gard du salariĂ© qui rĂ©clame le mĂ©canisme de la solidaritĂ© financiĂšre Ă lâencontre du donneur dâordre ? » Examen des questions prioritaires de constitutionnalitĂ© La disposition contestĂ©e est applicable au litige, qui concerne la mise en oeuvre de la solidaritĂ© financiĂšre de la sociĂ©tĂ© Air France, donneur dâordre condamnĂ© pour avoir recouru , directement ou par personne interposĂ©e, aux services dâune personne exerçant un travail dissimulĂ© du 13 septembre 2001 au 31 dĂ©cembre 2003, en lâespĂšce la sociĂ©tĂ© nâa pas dĂ©jĂ Ă©tĂ© dĂ©clarĂ©e conforme Ă la Constitution dans les motifs et le dispositif dâune dĂ©cision du Conseil dâune part, la question posĂ©e, ne portant pas sur lâinterprĂ©tation dâune disposition constitutionnelle dont le Conseil constitutionnel nâaurait pas encore eu lâoccasion de faire application, nâest pas part, la question posĂ©e ne prĂ©sente pas un caractĂšre effet, dâabord, les dispositions critiquĂ©es, qui sâinscrivent dans le dispositif de lutte contre le travail dissimulĂ©, constituent une garantie pour le recouvrement des crĂ©ances du salariĂ© employĂ© de façon illĂ©gale et ne privent pas le donneur dâordre, qui sâest acquittĂ© des sommes exigibles en application du dernier alinĂ©a de lâarticle L. 324-13-1, devenu le denier alinĂ©a de lâarticle L. 8222-2, du code du travail, dâune action rĂ©cursoire contre le dĂ©biteur principal et, le cas Ă©chĂ©ant, contre ses dĂ©biteurs solidaires. Il en rĂ©sulte que cette solidaritĂ© nâa pas le caractĂšre dâune punition au sens de lâarticle 8 de la DĂ©claration de le donneur dâordre, pouvant ĂȘtre regardĂ© comme ayant facilitĂ© la rĂ©alisation du travail dissimulĂ© ou ayant contribuĂ© Ă celle-ci et la solidaritĂ© financiĂšre qui pĂšse sur lui et le cocontractant, objet dâun procĂšs-verbal pour dĂ©lit de travail dissimulĂ©, Ă©tant limitĂ©e dĂšs lors que les sommes dues au salariĂ© employĂ© de façon illĂ©gale sont dĂ©terminĂ©es, en application de lâarticle L. 324-13-1, dernier alinĂ©a, devenu lâarticle L. 8222-3 du code du travail Ă due proportion de la valeur des travaux rĂ©alisĂ©s, des services fournis, du bien vendu et de la rĂ©munĂ©ration en vigueur dans la profession, les dispositions critiquĂ©es ne portent pas une atteinte manifestement disproportionnĂ©e au principe de troisiĂšme lieu, le donneur dâordre, qui a la possibilitĂ© de contester devant la juridiction civile saisie par le salariĂ©, tant la rĂ©gularitĂ© de la procĂ©dure que lâexigibilitĂ© et le bien-fondĂ© des sommes rĂ©clamĂ©es, disposant dâun recours juridictionnel effectif, les dispositions critiquĂ©es ne mĂ©connaissent ni la garantie des droits ni le principe de lâĂ©galitĂ© devant la quatriĂšme lieu, lâatteinte au droit de propriĂ©tĂ© qui rĂ©sulte des dispositions critiquĂ©es Ă©tant justifiĂ©e par des objectifs dâintĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral et proportionnĂ©e Ă ces objectifs, ces dispositions ne mĂ©connaissent pas les exigences de lâarticle 2 de la DĂ©claration de la circonstance que le salariĂ© ait fait le choix de saisir directement la juridiction civile sans sâĂȘtre constituĂ© partie civile devant la juridiction pĂ©nale, est sans incidence sur la constitutionnalitĂ© des dispositions consĂ©quence, il nây a pas lieu de renvoyer les deux questions au Conseil constitutionnel. PAR CES MOTIFS ⊠DIT NâY AVOIR LIEU DE RENVOYER âŠArticleD8222-5 Code du travail La personne qui contracte, lorsqu'elle n'est pas un particulier rĂ©pondant aux conditions fixĂ©es par l'article D. 8222-4 , est considĂ©rĂ©e comme ayant procĂ©dĂ© aux vĂ©rifications imposĂ©es par l'article L. 8222-1 si elle se fait remettre par son cocontractant, lors de la conclusion et tous les six mois jusqu'Ă la fin de son exĂ©cution :
Attestations travail illĂ©gal ModĂšle 1 Ă utiliser pour les contrats de sous-traitance conclus dans le cadre des MARCHĂ©S PUBLICS Ă©tat, collectivitĂ©s territoriales, Ă©tablissements public... et pour les MARCHĂ©S PRIVES RĂšGLEMENTĂ©S Offices publics de lâhabitat, sociĂ©tĂ©s anonymes dâHLM, sociĂ©tĂ© dâĂ©conomie mixte⊠soumis Ă lâordonnance du 6 juin 2005 D EC LARATI ONS Art. 1 ET DOCU M E NTS Art. 2 A FO URNIR PAR L E S O US - T R A I TA N T DANS L E CADR E DE S LO IS S UR L E TRAVA IL IL L E GA L Tous ces documents et dĂ©clarations doivent ĂȘtre rĂ©digĂ©s en français ou accompagnĂ©s dâune traduction en français. Les dĂ©clarations sur lâhonneur et les documents fournis lors de la conclusion du contrat de sous-traitance doivent ĂȘtre renouvelĂ©s tous les 6 mois, jusquâĂ la fin de lâexĂ©cution du contrat. Je soussignĂ©, Nom et prĂ©nom Agissant en qualitĂ© de reprĂ©sentant de lâentreprise raison sociale » Adresse âą âą âą âą le sous-traitant Jâatteste sur lâhonneur que je nâai pas, ou la sociĂ©tĂ© que je reprĂ©sente, fait lâobjet au cours des cinq derniĂšres annĂ©es dâune condamnation inscrite au bulletin n°2 du casier judiciaire pour les infractions de travail illĂ©gal visĂ©es aux articles L 8221-1, L 82213, L 8221-5, L 8231-1, L 8241-1, L 8251-1 et L 8251-2 du code du travail, ou pour des infractions de mĂȘme nature dans un autre Etat de lâUnion EuropĂ©enne. Je dĂ©clare que je, ou la sociĂ©tĂ© que je reprĂ©sente, ne tombe pas sous le coup dâune interdiction de concourir aux marchĂ©s susvisĂ©s, ou rĂšgles dâeffet Ă©quivalent si le sous-traitant nâest pas Ă©tabli en France. Je dĂ©clare, ou la sociĂ©tĂ© que je reprĂ©sente, avoir souscrit les dĂ©clarations et effectuĂ© le paiement des impĂŽts, taxes, majorations et pĂ©nalitĂ©s ainsi que des cotisations de sĂ©curitĂ© sociale et dâallocations familiales, des cotisations aux caisses de congĂ©s payĂ©s, de chĂŽmage intempĂ©ries et dâassurance chĂŽmage et majorations y affĂ©rentes exigibles Ă ce jour, ou des rĂšgles dâeffet Ă©quivalent dans mon pays dâorigine ou celui de la sociĂ©tĂ© que je reprĂ©sente. Je dĂ©clare ne pas faire lâobjet dâune mesure dâexclusion ordonnĂ©e par le prĂ©fet, en application des articles L 8272-4, R 8272-10 et R 8272-11 du code du travail. ĂĂ Sous-traitant Ă©tabli en France article D 8222-5 du code du travail et D 243-15 du code de sĂ©curitĂ© sociale 1. Une attestation de fourniture des dĂ©clarations sociales et de paiement des cotisations et contributions de sĂ©curitĂ© sociale prĂ©vue Ă lâarticle L 243-15du code de la sĂ©curitĂ© sociale Ă©manant de lâURSSAF, datant de moins de 6 mois. 2. Une copie de ma carte dâidentification justifiant de lâinscription au rĂ©pertoire des mĂ©tiers, ou, une copie de lâextrait de lâinscription au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s extraits K ou K bis, ou, un rĂ©cĂ©pissĂ© de dĂ©pĂŽt de dĂ©claration auprĂšs dâun centre de formalitĂ©s des entreprises pour les personnes en cours dâinscription. 3. En cas dâemploi sur le chantier de salariĂ©s Ă©trangers soumis Ă autorisation de travail article D 8254-2 du code du travail une liste nominative prĂ©cisant, pour chaque salariĂ©, sa date dâembauche, sa nationalitĂ© ainsi que le type et le numĂ©ro dâordre du titre valant autorisation de travail. Cette liste devra impĂ©rativement ĂȘtre complĂ©tĂ©e si le sous-traitant dĂ©cide en cours dâexĂ©cution du chantier dâemployer sur celui-ci du personnel Ă©tranger non prĂ©vu Ă lâorigine, soumis Ă autorisation de travail. ĂĂ Sous-traitant Ă©tabli ou domiciliĂ© Ă lâĂ©tranger article D 8222-7 du code du travail 1. Un document mentionnant le numĂ©ro de TVA intracommunautaire ou si le sous-traitant nâest pas Ă©tabli dans un pays de lâUnion europĂ©enne, un document mentionnant lâidentitĂ© et lâadresse du reprĂ©sentant du sous-traitant auprĂšs de lâadministration fiscale française. 2. a Un document attestant la rĂ©gularitĂ© de ma situation sociale au regard du rĂšglement CE n°883/2004 du 29 avril 2004 ou dâune convention internationale de sĂ©curitĂ© sociale. Il peut sâagir des certificats de dĂ©tachement dits E101 ou A1 » ; et, lorsque la lĂ©gislation de mon pays de domiciliation le prĂ©voit, un document Ă©manant de lâorganisme gĂ©rant le rĂ©gime social obligatoire et mentionnant que je suis Ă jour de mes dĂ©clarations sociales et du paiement des cotisations affĂ©rentes, ou un document Ă©quivalent. b A dĂ©faut des documents mentionnĂ©s au 2a ci-dessus, une attestation de fourniture des dĂ©clarations sociales et de paiement des cotisations et contributions de sĂ©curitĂ© sociale prĂ©vue Ă lâarticle L 243-15 du code de la sĂ©curitĂ© sociale Ă©manant de lâURSSAF. 3. Lorsque lâimmatriculation du sous-traitant Ă un registre professionnel est obligatoire dans le pays dâĂ©tablissement ou de domiciliation, un document Ă©manant des autoritĂ©s tenant le registre professionnel ou un document Ă©quivalent certifiant cette inscription. 4. En cas dâemploi sur le chantier de salariĂ©s Ă©trangers soumis Ă autorisation de travail article D 8254-2 du code du travail une liste nominative prĂ©cisant, pour chaque salariĂ©, sa date dâembauche, sa nationalitĂ© ainsi que le type et le numĂ©ro dâordre du titre valant autorisation de travail. Cette liste devra impĂ©rativement ĂȘtre complĂ©tĂ©e si le sous-traitant dĂ©cide en cours dâexĂ©cution du chantier dâemployer sur celui-ci du personnel Ă©tranger non prĂ©vu Ă lâorigine, soumis Ă autorisation de travail. Fait Ă le / / Le sous-traitant, Ces documents sont fournis conformĂ©ment Ă la loi n°91-1383 du 31 dĂ©cembre 1991 et ses textes dâapplication, Ă la loi n° 97-210 du 11 mars 1997 et le dĂ©cret n° 97-638 du 31 mai 1997, Ă la loi n° 2004-810 du 13 aoĂ»t 2004, au dĂ©cret n°2005-1334 du 27 octobre 2005 et au dĂ©cret n° 2007-801 du 11 mai 2007, Ă la loi n°2010-1594 du 20 dĂ©cembre 2010, Ă la loi n°2011-672 du 16 juin 2011 et au dĂ©cret n°2011-1601 du 21 novembre 2011 Lâentreprise principale sâassurera de lâauthenticitĂ© de lâattestation de fourniture des dĂ©clarations sociales et de paiement des cotisations et contributions de sĂ©curitĂ© sociale auprĂšs de lâURSSAF. feuillet 10 Contrat de sous-traitance du btp âą FFB âą FNTP âą 2014 ARTICLES DU CODE DU TRAVAIL Article L8221-1 Sont interdits 1er Le travail totalement ou partiellement dissimulĂ©, dĂ©fini et exercĂ© dans les conditions prĂ©vues aux articles L. 8221-3 et L. 8221-5 ; 2Ăšme La publicitĂ©, par quelque moyen que ce soit, tendant Ă favoriser, en toute connaissance de cause, le travail dissimulĂ© ; 3Ăšme Le fait de recourir sciemment, directement ou par personne interposĂ©e, aux services de celui qui exerce un travail dissimulĂ©. Article L8221-3 Est rĂ©putĂ© travail dissimulĂ© par dissimulation dâactivitĂ©, lâexercice Ă but lucratif dâune activitĂ© de production, de transformation, de rĂ©paration ou de prestation de services ou lâaccomplissement dâactes de commerce par toute personne qui, se soustrayant intentionnellement Ă ses obligations 1er Soit nâa pas demandĂ© son immatriculation au rĂ©pertoire des mĂ©tiers ou, dans les dĂ©partements de la Moselle, du Bas-Rhin et du Haut-Rhin, au registre des entreprises ou au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s, lorsque celle-ci est obligatoire, ou a poursuivi son activitĂ© aprĂšs refus dâimmatriculation, ou postĂ©rieurement Ă une radiation ; 2Ăšme Soit nâa pas procĂ©dĂ© aux dĂ©clarations qui doivent ĂȘtre faites aux organismes de protection sociale ou Ă lâadministration fiscale en vertu des dispositions lĂ©gales en vigueur. Article L8221-5 modifiĂ© par loi n°2011-672 du 16 juin 2011 Est rĂ©putĂ© travail dissimulĂ© par dissimulation dâemploi salariĂ© le fait pour tout employeur 1er Soit de se soustraire intentionnellement Ă lâaccomplissement de la formalitĂ© prĂ©vue Ă lâarticle L1221-10, relatif Ă la dĂ©claration prĂ©alable Ă lâembauche ; 2Ăšme Soit de se soustraire intentionnellement Ă lâaccomplissement de la formalitĂ© prĂ©vue Ă lâarticle L3243-2, relatif Ă la dĂ©livrance dâun bulletin de paie, ou de mentionner sur ce dernier un nombre dâheures de travail infĂ©rieur Ă celui rĂ©ellement accompli, si cette mention ne rĂ©sulte pas dâune convention ou dâun accord collectif dâamĂ©nagement du temps de travail conclu en application du titre II du livre premier de la troisiĂšme partie ; 3Ăšme Soit de se soustraire intentionnellement aux dĂ©clarations relatives aux salaires ou aux cotisations sociales assises sur ceux-ci auprĂšs des organismes de recouvrement des contributions et cotisations sociales ou de lâadministration fiscale en vertu des dispositions lĂ©gales Article L8231-1 Le marchandage, dĂ©fini comme toute opĂ©ration Ă but lucratif de fourniture de main-dâĆuvre qui a pour effet de causer un prĂ©judice au salariĂ© quâelle concerne ou dâĂ©luder lâapplication de dispositions lĂ©gales ou de stipulations dâune convention ou dâun accord collectif de travail, est interdit. Article L8241-1 modifiĂ© par loi n°2011-893 du 28 juillet 2011 Toute opĂ©ration Ă but lucratif ayant pour objet exclusif le prĂȘt de main-dâĆuvre est interdite. Toutefois, ces dispositions ne sâappliquent pas aux opĂ©rations rĂ©alisĂ©es dans le cadre 1er Des dispositions du prĂ©sent code relatives au travail temporaire, au portage salarial aux entreprises de travail Ă temps partagĂ© et Ă lâexploitation dâune agence de mannequins lorsque celle-ci est exercĂ©e par une personne titulaire de la licence dâagence de mannequin ; 2Ăšme Des dispositions de lâarticle L222-3 du code du sport relatives aux associations ou sociĂ©tĂ©s sportives ; 3Ăšme Des dispositions des articles L 2135-7 et L 2135-8 du prĂ©sent code relatives Ă la mise Ă disposition des salariĂ©s auprĂšs des organisations syndicales ou des associations dâemployeurs mentionnĂ©es Ă lâarticle L 2231-1. Une opĂ©ration de prĂȘt de main-dâĆuvre ne poursuit pas de but lucratif lorsque lâentreprise prĂȘteuse ne facture Ă lâentreprise utilisatrice, pendant la mise Ă disposition, que les salaires versĂ©s au salariĂ©, les charges sociales affĂ©rentes et les frais professionnels remboursĂ©s Ă lâintĂ©ressĂ© au titre de la mise Ă disposition. Article L 8251-1 modifiĂ© par loi n°2011-672 du 16 juin 2011 Nul ne peut, directement ou indirectement, embaucher, conserver Ă son service ou employer pour quelque durĂ©e que ce soit un Ă©tranger non muni du titre lâautorisant Ă exercer une activitĂ© salariĂ©e en France. Il est Ă©galement interdit Ă toute personne dâengager ou de conserver Ă son service un Ă©tranger dans une catĂ©gorie professionnelle, une profession ou une zone gĂ©ographique autres que celles qui sont mentionnĂ©es, le cas Ă©chĂ©ant, sur le titre prĂ©vu au premier alinĂ©a. Article L 8251-2 créé par loi n°2011-672 du 16 juin 2011 Nul ne peut, directement ou indirectement, recourir sciemment aux services dâun employeur dâun Ă©tranger sans titre. Article L 8272-4 créé par loi n°2011-672 du 16 juin 2011 Lorsque lâautoritĂ© administrative a connaissance dâun procĂšs-verbal relevant une infraction prĂ©vue aux 1° Ă 4° de lâarticle L. 8211-1, elle peut, eu Ă©gard Ă la rĂ©pĂ©tition et Ă la gravitĂ© des faits constatĂ©s et Ă la proportion de salariĂ©s concernĂ©s, ordonner, par dĂ©cision motivĂ©e prise Ă lâencontre de la personne ayant commis lâinfraction, lâexclusion des contrats administratifs mentionnĂ©s aux articles L. 551-1 et L. 551-5 du code de justice administrative, pour une durĂ©e ne pouvant excĂ©der six mois. Elle en avise sans dĂ©lai le procureur de la RĂ©publique. La mesure dâexclusion est levĂ©e de plein droit en cas de classement sans suite de lâaffaire, dâordonnance de non-lieu et de dĂ©cision de relaxe ou si la juridiction pĂ©nale ne prononce pas la peine complĂ©mentaire dâexclusion des marchĂ©s publics mentionnĂ©e au 5° de lâarticle 131-39 du code pĂ©nal. Les modalitĂ©s dâapplication du prĂ©sent article sont fixĂ©es par dĂ©cret en Conseil dâEtat. Article R8272-10 créé par DĂ©cret n°2011-1693 du 30 novembre 2011 Si le prĂ©fet dĂ©cide dâappliquer Ă lâemployeur la sanction prĂ©vue Ă lâarticle L. 8272-4, il tient compte, pour dĂ©terminer la durĂ©e de cette exclusion, de la gravitĂ© de lâinfraction commise mentionnĂ©e Ă lâarticle L. 8211-1, notamment sa rĂ©pĂ©tition, le cumul dâinfractions relevĂ©es, le nombre de salariĂ©s concernĂ©s, en fonction de sa situation Ă©conomique, sociale et financiĂšre. Article R8272-11 créé par DĂ©cret n°2011-1693 du 30 novembre 2011 Lorsquâil est prononcĂ© une dĂ©cision dâexclusion temporaire Ă lâencontre dâune entreprise, cette dĂ©cision vaut pour lâentreprise et son responsable lĂ©gal qui ne peut soumissionner Ă dâautres contrats administratifs personnellement ou par personne interposĂ©e ou encore en crĂ©ant une entreprise nouvelle dont il assure la direction en droit ou en fait. Article D 8254-2 La personne Ă qui les vĂ©rifications prĂ©vues Ă lâarticle L. 8254-1 sâimposent se fait remettre, par son cocontractant, lors de la conclusion du contrat, la liste nominative des salariĂ©s Ă©trangers employĂ©s par ce dernier et soumis Ă lâautorisation de travail prĂ©vue Ă lâarticle L. 5221-2. Cette liste, Ă©tablie Ă partir du registre unique du personnel, prĂ©cise pour chaque salariĂ© 1er Sa date dâembauche ; 2Ăšme Sa nationalitĂ© ; 3Ăšme Le type et le numĂ©ro dâordre du titre valant autorisation de travail. Article D 8222-5 modifiĂ© par dĂ©cret n°2011-1601 du 21 novembre 2011 La personne qui contracte, lorsquâelle nâest pas un particulier rĂ©pondant aux conditions fixĂ©es par lâarticle D. 8222-4, est considĂ©rĂ©e comme ayant procĂ©dĂ© aux vĂ©rifications imposĂ©es par lâarticle L. 8222-1 si elle se fait remettre par son cocontractant, lors de la conclusion et tous les six mois jusquâĂ la fin de son exĂ©cution 1er Une attestation de fourniture des dĂ©clarations sociales et de paiement des cotisations et contributions de sĂ©curitĂ© sociale prĂ©vue Ă lâarticle L 243-15 Ă©manant de lâorganisme de protection sociale chargĂ© du recouvrement des cotisations et des contributions datant de moins de six mois dont elle sâassure de lâauthenticitĂ© auprĂšs de lâorganisme de recouvrement des cotisations de sĂ©curitĂ© sociales. 2Ăšme Lorsque lâimmatriculation du cocontractant au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s ou au rĂ©pertoire des mĂ©tiers est obligatoire ou lorsquâil sâagit dâune profession rĂ©glementĂ©e, lâun des documents suivants a Un extrait de lâinscription au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s K ou K bis ; b Une carte dâidentification justifiant de lâinscription au rĂ©pertoire des mĂ©tiers ; c Un devis, un document publicitaire ou une correspondance professionnelle, Ă condition quây soient mentionnĂ©s le nom ou la dĂ©nomination sociale, lâadresse complĂšte et le numĂ©ro dâimmatriculation au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s ou au rĂ©pertoire des mĂ©tiers ou Ă une liste ou un tableau dâun ordre professionnel, ou la rĂ©fĂ©rence de lâagrĂ©ment dĂ©livrĂ© par lâautoritĂ© compĂ©tente ; d Un rĂ©cĂ©pissĂ© du dĂ©pĂŽt de dĂ©claration auprĂšs dâun centre de formalitĂ©s des entreprises pour les personnes en cours dâinscription ; Article D 8222-7 modifiĂ© par dĂ©cret n°2011-1601 du 21 novembre 2011 La personne qui contracte, lorsquâelle nâest pas un particulier rĂ©pondant aux conditions fixĂ©es par lâarticle D. 8222-6, est considĂ©rĂ©e comme ayant procĂ©dĂ© aux vĂ©rifications imposĂ©es par lâarticle L. 8224-4 si elle se fait remettre par son cocontractant Ă©tabli ou domiciliĂ© Ă lâĂ©tranger, lors de la conclusion du contrat et tous les six mois jusquâĂ la fin de son exĂ©cution 1er Dans tous les cas, les documents suivants a Un document mentionnant son numĂ©ro individuel dâidentification attribuĂ© en application de lâarticle 286 ter du code gĂ©nĂ©ral des impĂŽts. Si le cocontractant nâest pas tenu dâavoir un tel numĂ©ro, un document mentionnant son identitĂ© et son adresse ou, le cas Ă©chĂ©ant, les coordonnĂ©es de son reprĂ©sentant fiscal ponctuel en France ; b Un document attestant la rĂ©gularitĂ© de la situation sociale du cocontractant au regard du rĂšglement CEE nÂș 883/2004 du 29 avril 2004 ou dâune convention internationale de sĂ©curitĂ© sociale et, lorsque la lĂ©gislation du pays de domiciliation le prĂ©voit, un document Ă©manant de lâorganisme gĂ©rant le rĂ©gime social obligatoire et mentionnant que le cocontractant est Ă jour de ses dĂ©clarations sociales et du paiement des cotisations affĂ©rentes, ou un document Ă©quivalent ou, Ă dĂ©faut, une attestation de fourniture des dĂ©clarations sociales et de paiement des cotisations et contributions de sĂ©curitĂ© sociale prĂ©vue Ă lâarticle L 243-15 du code de la sĂ©curitĂ© sociale. Dans ce dernier cas, elle doit sâassurer de lâauthenticitĂ© de cette attestation auprĂšs de lâorganisme chargĂ© du recouvrement des cotisations et contributions sociales. 2Ăšme Lorsque lâimmatriculation du cocontractant Ă un registre professionnel est obligatoire dans le pays dâĂ©tablissement ou de domiciliation, lâun des documents suivants a Un document Ă©manant des autoritĂ©s tenant le registre professionnel ou un document Ă©quivalent certifiant cette inscription ; b Un devis, un document publicitaire ou une correspondance professionnelle, Ă condition quây soient mentionnĂ©s le nom ou la dĂ©nomination sociale, lâadresse complĂšte et la nature de lâinscription au registre professionnel ; c Pour les entreprises en cours de crĂ©ation, un document datant de moins de six mois Ă©manant de lâautoritĂ© habilitĂ©e Ă recevoir lâinscription au registre professionnel et attestant de la demande dâimmatriculation audit registre. Articles du code de la sĂ©curitĂ© sociale Article L 243-15 modifiĂ© par loi n°2011-672 du 16 juin 2011 Toute personne vĂ©rifie, lors de la conclusion dâun contrat dont lâobjet porte sur une obligation dâun montant minimal en vue de lâexĂ©cution dâun travail, de la fourniture dâune prestation de services ou de lâaccomplissement dâun acte de commerce, et pĂ©riodiquement jusquâĂ la fin de lâexĂ©cution du contrat, que son cocontractant est Ă jour de ses obligations de dĂ©claration et de paiement auprĂšs des organismes de recouvrement mentionnĂ©s aux article L 213-1 et L 752-1 du prĂ©sent code et L 723-3 du code rural et de la pĂȘche maritime. Cette attestation est dĂ©livrĂ©e dĂšs lors que la personne acquitte les cotisations et contributions dues Ă leur date dâexigibilitĂ© et, le cas Ă©chĂ©ant, quâelle a souscrit et respecte un plan dâapurement des cotisations et contributions restant dues ou conteste leur montant par recours contentieux, Ă lâexception des recours faisant suite Ă une verbalisation pour travail dissimulĂ©. Les modalitĂ©s de dĂ©livrance de cette attestation ainsi que son contenu sont fixĂ©s par dĂ©cret. Le particulier qui contracte pour son usage personnel, celui de son conjoint, partenaire liĂ© par un pacte civil de solidaritĂ©, concubin ou de ses ascendants ou descendants nâest pas concernĂ© par les dispositions du prĂ©sent article. Article D 243-15 créé par dĂ©cret n°2011-1601 du 21 novembre 2011 Lorsque le cocontractant emploie des salariĂ©s, lâattestation prĂ©vue Ă lâarticle L 243-15 mentionne lâidentification de lâentreprise, le nombre de salariĂ©s et le total des rĂ©munĂ©rations dĂ©clarĂ©s au cours de la derniĂšre pĂ©riode ayant donnĂ© lieu Ă la communication des informations prĂ©vues Ă lâarticle R 243-13. La contestation des cotisations et contributions dues devant les juridictions de lâordre judiciaire ne pas obstacle Ă la dĂ©livrance de lâattestation. Toutefois, lâattestation ne peut pas ĂȘtre dĂ©livrĂ©e quand la contestation fait suite Ă une verbalisation pour travail dissimulĂ©. Lâattestation est sĂ©curisĂ©e par un dispositif dâauthentification dĂ©livrĂ© par lâorganisme chargĂ© du recouvrement des cotisations et contributions sociales. Le donneur dâordre vĂ©rifie lâexactitude des informations figurant dans lâattestation transmise par son cocontractant par voie dĂ©matĂ©rialisĂ©e ou sur demande directement auprĂšs de cet organisme au moyen dâun numĂ©ro de sĂ©curitĂ©. Contrat de sous-traitance du btp âą FFB âą FNTP âą 2014 ModĂšle 2 Ă utiliser pour les contrats de sous-traitance conclus dans le cadre des MARCHES PRIVES Promoteurs, industriels, commerçants, particuliers⊠DOCUMENTS A FOURNIR PAR LE SOUS-TRAITANT DANS LE CADRE DES LOIS SUR LE TRAVAIL ILLEGAL Tous ces documents doivent ĂȘtre rĂ©digĂ©s en français ou accompagnĂ©s dâune traduction en français. Les documents fournis lors de la conclusion du contrat de sous-traitance doivent ĂȘtre renouvelĂ©s tous les 6 mois, jusquâĂ la fin de lâexĂ©cution du contrat. ĂĂ Sous-traitant Ă©tabli en France article D 8222-5 du code du travail et D 243-15 du code de sĂ©curitĂ© sociale 1. Une attestation de fourniture des dĂ©clarations sociales et de paiement des cotisations et contributions de sĂ©curitĂ© sociale prĂ©vue Ă lâarticle L 243-15 du code de la sĂ©curitĂ© sociale Ă©manant de lâURSSAF, datant de moins de 6 mois, 2. Une copie de ma carte dâidentification justifiant de lâinscription au rĂ©pertoire des mĂ©tiers, ou, une copie de lâextrait de lâinscription au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s extraits K ou K bis, ou, un rĂ©cĂ©pissĂ© de dĂ©pĂŽt de dĂ©claration auprĂšs dâun centre de formalitĂ©s des entreprises pour les personnes en cours dâinscription. 3. En cas dâemploi sur le chantier de salariĂ©s Ă©trangers soumis Ă autorisation de travail article D 8254-2 du code du travail une liste nominative prĂ©cisant, pour chaque salariĂ©, sa date dâembauche, sa nationalitĂ© ainsi que le type et le numĂ©ro dâordre du titre valant autorisation de travail. Cette liste devra impĂ©rativement ĂȘtre complĂ©tĂ©e si le sous-traitant dĂ©cide en cours dâexĂ©cution du chantier dâemployer sur celui-ci du personnel Ă©tranger non prĂ©vu Ă lâorigine, soumis Ă autorisation de travail. ĂĂ Sous-traitant Ă©tabli ou domiciliĂ© Ă lâĂ©tranger article D 8222-7 du code du travail 1. Un document mentionnant le numĂ©ro de TVA intracommunautaire ou si le sous-traitant nâest pas Ă©tabli dans un pays de lâUnion europĂ©enne, un document mentionnant lâidentitĂ© et lâadresse du reprĂ©sentant du sous-traitant auprĂšs de lâadministration fiscale française, 2. a Un document attestant la rĂ©gularitĂ© de ma situation sociale au regard du rĂšglement CE n°883/2004 du 29 avril 2004 ou dâune convention internationale de sĂ©curitĂ© sociale. Il peut sâagir des certificats de dĂ©tachement dits E101 ou A1 » ; et, lorsque la lĂ©gislation de mon pays de domiciliation le prĂ©voit, un document Ă©manant de lâorganisme gĂ©rant le rĂ©gime social obligatoire et mentionnant que je suis Ă jour de mes dĂ©clarations sociales et du paiement des cotisations affĂ©rentes, ou un document Ă©quivalent. b A dĂ©faut des documents mentionnĂ©s au 2a ci-dessus, une attestation de fourniture des dĂ©clarations sociales et de paiement des cotisations et contributions de sĂ©curitĂ© sociale prĂ©vue Ă lâarticle L 243-15 du code de la sĂ©curitĂ© sociale Ă©manant de lâURSSAF. 3. Lorsque lâimmatriculation du sous-traitant Ă un registre professionnel est obligatoire dans le pays dâĂ©tablissement ou de domiciliation, un document Ă©manant des autoritĂ©s tenant le registre professionnel ou un document Ă©quivalent certifiant cette inscription. 4. En cas dâemploi sur le chantier de salariĂ©s Ă©trangers soumis Ă autorisation de travail article D 8254-2 du code du travail une liste nominative prĂ©cisant, pour chaque salariĂ©, sa date dâembauche, sa nationalitĂ© ainsi que le type et le numĂ©ro dâordre du titre valant autorisation de travail. Cette liste devra impĂ©rativement ĂȘtre complĂ©tĂ©e si le sous-traitant dĂ©cide en cours dâexĂ©cution du chantier dâemployer sur celui-ci du personnel Ă©tranger non prĂ©vu Ă lâorigine, soumis Ă autorisation de travail. Ces documents sont fournis conformĂ©ment Ă la loi n°91-1383 du 31 dĂ©cembre 1991 et ses textes dâapplication, Ă la loi n° 97-210 du 11 mars 1997 et le dĂ©cret n° 97-638 du 31 mai 1997, Ă la loi n° 2004-810 du 13 aoĂ»t 2004, au dĂ©cret n°2005-1334 du 27 octobre 2005 et au dĂ©cret n° 2007-801 du 11 mai 2007, Ă la loi n°2010-1594 du 20 dĂ©cembre 2010, Ă la loi n°2011-672 du 16 juin 2011 et au dĂ©cret n°2011-1601 du 21 novembre 2011 Lâentreprise principale sâassurera de lâauthenticitĂ© de lâattestation de fourniture des dĂ©clarations sociales et de paiement des cotisations et contributions de sĂ©curitĂ© sociale auprĂšs de lâURSSAF. ©SEBTP 2012 feuillet 11 Contrat de sous-traitance du btp âą FFB âą FNTP âą 2014 ARTICLES DU CODE DU TRAVAIL Article L8221-1 Sont interdits 1er Le travail totalement ou partiellement dissimulĂ©, dĂ©fini et exercĂ© dans les conditions prĂ©vues aux articles L. 8221-3 et L. 8221-5 ; 2Ăšme La publicitĂ©, par quelque moyen que ce soit, tendant Ă favoriser, en toute connaissance de cause, le travail dissimulĂ© ; 3Ăšme Le fait de recourir sciemment, directement ou par personne interposĂ©e, aux services de celui qui exerce un travail dissimulĂ©. Article L8221-3 Est rĂ©putĂ© travail dissimulĂ© par dissimulation dâactivitĂ©, lâexercice Ă but lucratif dâune activitĂ© de production, de transformation, de rĂ©paration ou de prestation de services ou lâaccomplissement dâactes de commerce par toute personne qui, se soustrayant intentionnellement Ă ses obligations 1er Soit nâa pas demandĂ© son immatriculation au rĂ©pertoire des mĂ©tiers ou, dans les dĂ©partements de la Moselle, du Bas-Rhin et du Haut-Rhin, au registre des entreprises ou au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s, lorsque celle-ci est obligatoire, ou a poursuivi son activitĂ© aprĂšs refus dâimmatriculation, ou postĂ©rieurement Ă une radiation ; 2Ăšme Soit nâa pas procĂ©dĂ© aux dĂ©clarations qui doivent ĂȘtre faites aux organismes de protection sociale ou Ă lâadministration fiscale en vertu des dispositions lĂ©gales en vigueur. Article L8221-5 modifiĂ© par loi n°2011-672 du 16 juin 2011 Est rĂ©putĂ© travail dissimulĂ© par dissimulation dâemploi salariĂ© le fait pour tout employeur 1er Soit de se soustraire intentionnellement Ă lâaccomplissement de la formalitĂ© prĂ©vue Ă lâarticle L1221-10, relatif Ă la dĂ©claration prĂ©alable Ă lâembauche ; 2Ăšme Soit de se soustraire intentionnellement Ă lâaccomplissement de la formalitĂ© prĂ©vue Ă lâarticle L3243-2, relatif Ă la dĂ©livrance dâun bulletin de paie, ou de mentionner sur ce dernier un nombre dâheures de travail infĂ©rieur Ă celui rĂ©ellement accompli, si cette mention ne rĂ©sulte pas dâune convention ou dâun accord collectif dâamĂ©nagement du temps de travail conclu en application du titre II du livre premier de la troisiĂšme partie ; 3Ăšme Soit de se soustraire intentionnellement aux dĂ©clarations relatives aux salaires ou aux cotisations sociales assises sur ceux-ci auprĂšs des organismes de recouvrement des contributions et cotisations sociales ou de lâadministration fiscale en vertu des dispositions lĂ©gales Article L8231-1 Le marchandage, dĂ©fini comme toute opĂ©ration Ă but lucratif de fourniture de main-dâĆuvre qui a pour effet de causer un prĂ©judice au salariĂ© quâelle concerne ou dâĂ©luder lâapplication de dispositions lĂ©gales ou de stipulations dâune convention ou dâun accord collectif de travail, est interdit. Article L8241-1 modifiĂ© par loi n°2011-893 du 28 juillet 2011 Toute opĂ©ration Ă but lucratif ayant pour objet exclusif le prĂȘt de main-dâĆuvre est interdite. Toutefois, ces dispositions ne sâappliquent pas aux opĂ©rations rĂ©alisĂ©es dans le cadre 1er Des dispositions du prĂ©sent code relatives au travail temporaire, au portage salarial aux entreprises de travail Ă temps partagĂ© et Ă lâexploitation dâune agence de mannequins lorsque celle-ci est exercĂ©e par une personne titulaire de la licence dâagence de mannequin ; 2Ăšme Des dispositions de lâarticle L222-3 du code du sport relatives aux associations ou sociĂ©tĂ©s sportives ; 3Ăšme Des dispositions des articles L 2135-7 et L 2135-8 du prĂ©sent code relatives Ă la mise Ă disposition des salariĂ©s auprĂšs des organisations syndicales ou des associations dâemployeurs mentionnĂ©es Ă lâarticle L 2231-1. Une opĂ©ration de prĂȘt de main-dâĆuvre ne poursuit pas de but lucratif lorsque lâentreprise prĂȘteuse ne facture Ă lâentreprise utilisatrice, pendant la mise Ă disposition, que les salaires versĂ©s au salariĂ©, les charges sociales affĂ©rentes et les frais professionnels remboursĂ©s Ă lâintĂ©ressĂ© au titre de la mise Ă disposition. Article L 8251-1 modifiĂ© par loi n°2011-672 du 16 juin 2011 Nul ne peut, directement ou indirectement, embaucher, conserver Ă son service ou employer pour quelque durĂ©e que ce soit un Ă©tranger non muni du titre lâautorisant Ă exercer une activitĂ© salariĂ©e en France. Il est Ă©galement interdit Ă toute personne dâengager ou de conserver Ă son service un Ă©tranger dans une catĂ©gorie professionnelle, une profession ou une zone gĂ©ographique autres que celles qui sont mentionnĂ©es, le cas Ă©chĂ©ant, sur le titre prĂ©vu au premier alinĂ©a. Article L 8251-2 créé par loi n°2011-672 du 16 juin 2011 Nul ne peut, directement ou indirectement, recourir sciemment aux services dâun employeur dâun Ă©tranger sans titre. Article L 8272-4 créé par loi n°2011-672 du 16 juin 2011 Lorsque lâautoritĂ© administrative a connaissance dâun procĂšs-verbal relevant une infraction prĂ©vue aux 1° Ă 4° de lâarticle L. 8211-1, elle peut, eu Ă©gard Ă la rĂ©pĂ©tition et Ă la gravitĂ© des faits constatĂ©s et Ă la proportion de salariĂ©s concernĂ©s, ordonner, par dĂ©cision motivĂ©e prise Ă lâencontre de la personne ayant commis lâinfraction, lâexclusion des contrats administratifs mentionnĂ©s aux articles L. 551-1 et L. 551-5 du code de justice administrative, pour une durĂ©e ne pouvant excĂ©der six mois. Elle en avise sans dĂ©lai le procureur de la RĂ©publique. La mesure dâexclusion est levĂ©e de plein droit en cas de classement sans suite de lâaffaire, dâordonnance de non-lieu et de dĂ©cision de relaxe ou si la juridiction pĂ©nale ne prononce pas la peine complĂ©mentaire dâexclusion des marchĂ©s publics mentionnĂ©e au 5° de lâarticle 131-39 du code pĂ©nal. Les modalitĂ©s dâapplication du prĂ©sent article sont fixĂ©es par dĂ©cret en Conseil dâEtat. Article R8272-10 créé par DĂ©cret n°2011-1693 du 30 novembre 2011 Si le prĂ©fet dĂ©cide dâappliquer Ă lâemployeur la sanction prĂ©vue Ă lâarticle L. 8272-4, il tient compte, pour dĂ©terminer la durĂ©e de cette exclusion, de la gravitĂ© de lâinfraction commise mentionnĂ©e Ă lâarticle L. 8211-1, notamment sa rĂ©pĂ©tition, le cumul dâinfractions relevĂ©es, le nombre de salariĂ©s concernĂ©s, en fonction de sa situation Ă©conomique, sociale et financiĂšre. Article R8272-11 créé par DĂ©cret n°2011-1693 du 30 novembre 2011 Lorsquâil est prononcĂ© une dĂ©cision dâexclusion temporaire Ă lâencontre dâune entreprise, cette dĂ©cision vaut pour lâentreprise et son responsable lĂ©gal qui ne peut soumissionner Ă dâautres contrats administratifs personnellement ou par personne interposĂ©e ou encore en crĂ©ant une entreprise nouvelle dont il assure la direction en droit ou en fait. Article D 8254-2 La personne Ă qui les vĂ©rifications prĂ©vues Ă lâarticle L. 8254-1 sâimposent se fait remettre, par son cocontractant, lors de la conclusion du contrat, la liste nominative des salariĂ©s Ă©trangers employĂ©s par ce dernier et soumis Ă lâautorisation de travail prĂ©vue Ă lâarticle L. 5221-2. Cette liste, Ă©tablie Ă partir du registre unique du personnel, prĂ©cise pour chaque salariĂ© 1er Sa date dâembauche ; 2Ăšme Sa nationalitĂ© ; 3Ăšme Le type et le numĂ©ro dâordre du titre valant autorisation de travail. Article D 8222-5 modifiĂ© par dĂ©cret n°2011-1601 du 21 novembre 2011 La personne qui contracte, lorsquâelle nâest pas un particulier rĂ©pondant aux conditions fixĂ©es par lâarticle D. 8222-4, est considĂ©rĂ©e comme ayant procĂ©dĂ© aux vĂ©rifications imposĂ©es par lâarticle L. 8222-1 si elle se fait remettre par son cocontractant, lors de la conclusion et tous les six mois jusquâĂ la fin de son exĂ©cution 1er Une attestation de fourniture des dĂ©clarations sociales et de paiement des cotisations et contributions de sĂ©curitĂ© sociale prĂ©vue Ă lâarticle L 243-15 Ă©manant de lâorganisme de protection sociale chargĂ© du recouvrement des cotisations et des contributions datant de moins de six mois dont elle sâassure de lâauthenticitĂ© auprĂšs de lâorganisme de recouvrement des cotisations de sĂ©curitĂ© sociales. 2Ăšme Lorsque lâimmatriculation du cocontractant au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s ou au rĂ©pertoire des mĂ©tiers est obligatoire ou lorsquâil sâagit dâune profession rĂ©glementĂ©e, lâun des documents suivants a Un extrait de lâinscription au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s K ou K bis ; b Une carte dâidentification justifiant de lâinscription au rĂ©pertoire des mĂ©tiers ; c Un devis, un document publicitaire ou une correspondance professionnelle, Ă condition quây soient mentionnĂ©s le nom ou la dĂ©nomination sociale, lâadresse complĂšte et le numĂ©ro dâimmatriculation au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s ou au rĂ©pertoire des mĂ©tiers ou Ă une liste ou un tableau dâun ordre professionnel, ou la rĂ©fĂ©rence de lâagrĂ©ment dĂ©livrĂ© par lâautoritĂ© compĂ©tente ; d Un rĂ©cĂ©pissĂ© du dĂ©pĂŽt de dĂ©claration auprĂšs dâun centre de formalitĂ©s des entreprises pour les personnes en cours dâinscription ; Article D 8222-7 modifiĂ© par dĂ©cret n°2011-1601 du 21 novembre 2011 La personne qui contracte, lorsquâelle nâest pas un particulier rĂ©pondant aux conditions fixĂ©es par lâarticle D. 8222-6, est considĂ©rĂ©e comme ayant procĂ©dĂ© aux vĂ©rifications imposĂ©es par lâarticle L. 8224-4 si elle se fait remettre par son cocontractant Ă©tabli ou domiciliĂ© Ă lâĂ©tranger, lors de la conclusion du contrat et tous les six mois jusquâĂ la fin de son exĂ©cution 1er Dans tous les cas, les documents suivants a Un document mentionnant son numĂ©ro individuel dâidentification attribuĂ© en application de lâarticle 286 ter du code gĂ©nĂ©ral des impĂŽts. Si le cocontractant nâest pas tenu dâavoir un tel numĂ©ro, un document mentionnant son identitĂ© et son adresse ou, le cas Ă©chĂ©ant, les coordonnĂ©es de son reprĂ©sentant fiscal ponctuel en France ; b Un document attestant la rĂ©gularitĂ© de la situation sociale du cocontractant au regard du rĂšglement CEE nÂș 883/2004 du 29 avril 2004 ou dâune convention internationale de sĂ©curitĂ© sociale et, lorsque la lĂ©gislation du pays de domiciliation le prĂ©voit, un document Ă©manant de lâorganisme gĂ©rant le rĂ©gime social obligatoire et mentionnant que le cocontractant est Ă jour de ses dĂ©clarations sociales et du paiement des cotisations affĂ©rentes, ou un document Ă©quivalent ou, Ă dĂ©faut, une attestation de fourniture des dĂ©clarations sociales et de paiement des cotisations et contributions de sĂ©curitĂ© sociale prĂ©vue Ă lâarticle L 243-15 du code de la sĂ©curitĂ© sociale. Dans ce dernier cas, elle doit sâassurer de lâauthenticitĂ© de cette attestation auprĂšs de lâorganisme chargĂ© du recouvrement des cotisations et contributions sociales. 2Ăšme Lorsque lâimmatriculation du cocontractant Ă un registre professionnel est obligatoire dans le pays dâĂ©tablissement ou de domiciliation, lâun des documents suivants a Un document Ă©manant des autoritĂ©s tenant le registre professionnel ou un document Ă©quivalent certifiant cette inscription ; b Un devis, un document publicitaire ou une correspondance professionnelle, Ă condition quây soient mentionnĂ©s le nom ou la dĂ©nomination sociale, lâadresse complĂšte et la nature de lâinscription au registre professionnel ; c Pour les entreprises en cours de crĂ©ation, un document datant de moins de six mois Ă©manant de lâautoritĂ© habilitĂ©e Ă recevoir lâinscription au registre professionnel et attestant de la demande dâimmatriculation audit registre. Articles du code de la sĂ©curitĂ© sociale Article L 243-15 modifiĂ© par loi n°2011-672 du 16 juin 2011 Toute personne vĂ©rifie, lors de la conclusion dâun contrat dont lâobjet porte sur une obligation dâun montant minimal en vue de lâexĂ©cution dâun travail, de la fourniture dâune prestation de services ou de lâaccomplissement dâun acte de commerce, et pĂ©riodiquement jusquâĂ la fin de lâexĂ©cution du contrat, que son cocontractant est Ă jour de ses obligations de dĂ©claration et de paiement auprĂšs des organismes de recouvrement mentionnĂ©s aux article L 213-1 et L 752-1 du prĂ©sent code et L 723-3 du code rural et de la pĂȘche maritime. Cette attestation est dĂ©livrĂ©e dĂšs lors que la personne acquitte les cotisations et contributions dues Ă leur date dâexigibilitĂ© et, le cas Ă©chĂ©ant, quâelle a souscrit et respecte un plan dâapurement des cotisations et contributions restant dues ou conteste leur montant par recours contentieux, Ă lâexception des recours faisant suite Ă une verbalisation pour travail dissimulĂ©. Les modalitĂ©s de dĂ©livrance de cette attestation ainsi que son contenu sont fixĂ©s par dĂ©cret. Le particulier qui contracte pour son usage personnel, celui de son conjoint, partenaire liĂ© par un pacte civil de solidaritĂ©, concubin ou de ses ascendants ou descendants nâest pas concernĂ© par les dispositions du prĂ©sent article. Article D 243-15 créé par dĂ©cret n°2011-1601 du 21 novembre 2011 Lorsque le cocontractant emploie des salariĂ©s, lâattestation prĂ©vue Ă lâarticle L 243-15 mentionne lâidentification de lâentreprise, le nombre de salariĂ©s et le total des rĂ©munĂ©rations dĂ©clarĂ©s au cours de la derniĂšre pĂ©riode ayant donnĂ© lieu Ă la communication des informations prĂ©vues Ă lâarticle R 243-13. La contestation des cotisations et contributions dues devant les juridictions de lâordre judiciaire ne pas obstacle Ă la dĂ©livrance de lâattestation. Toutefois, lâattestation ne peut pas ĂȘtre dĂ©livrĂ©e quand la contestation fait suite Ă une verbalisation pour travail dissimulĂ©. Lâattestation est sĂ©curisĂ©e par un dispositif dâauthentification dĂ©livrĂ© par lâorganisme chargĂ© du recouvrement des cotisations et contributions sociales. Le donneur dâordre vĂ©rifie lâexactitude des informations figurant dans lâattestation transmise par son cocontractant par voie dĂ©matĂ©rialisĂ©e ou sur demande directement auprĂšs de cet organisme au moyen dâun numĂ©ro de sĂ©curitĂ©. Contrat de sous-traitance du btp âą FFB âą FNTP âą 2014.