🥋 Supplément Au Voyage De Bougainville Fiche De Lecture

Lectureanalytique nº9, Supplément au voyage de Bougainville, Diderot; Fiche de lecture "Méthodologie de l'intervention en travail social" Fiche de lecture de Voyage Au Bout de la Nuit, Louis Ferdinand Céline; Fiche de lecture, « Hors de moi », Claire MARIN, 2008. Fiche de lecture - Histoire de la guerre d'indépendance algérienne
Carte mentaleÉlargissez votre recherche dans UniversalisLa genèse et l'édition des œuvres de Diderot 1713-1784 sont souvent complexes et problématiques comme le Paradoxe sur le comédien conçu en 1769, publié en 1830, le Supplément au Voyage de Bougainville n'est à l'origine qu'un compte rendu de lecture destiné à La Correspondance littéraire de Grimm une note sur le Voyage autour du monde 1771 que Bougainville rédigea à partir du Journal tenu lors de son voyage à Tahiti 6-15 avril 1768. Si dans un premier temps Grimm ne publie pas le texte de Diderot, une version remaniée du Supplément au Voyage de Bougainville paraît en feuilleton dans La Correspondance littéraire, en 1773 et 1774 ; mais la première édition en est posthume 1796, et il existe plusieurs versions manuscrites du texte, dont on publie désormais la plus longue. Inséparable de deux autres textes parus en 1798 dans un ordre concerté Ceci n'est pas un conte et Madame de la Carlière, le Supplément au Voyage de Bougainville témoigne bien de la dimension de création continuée » qui caractérise la pensée de Diderot. Elle va de pair avec le refus de tout dogmatisme et de toute réponse arrêtée dans la question centrale qui occupe le siècle des Lumières celle de l'état de nature et de l'usage critique de cette 2 3 4 5 …pour nos abonnés, l’article se compose de 2 pagesÉcrit par ancienne élève de l'École normale supérieure de Fontenay-aux-Roses, maître de conférences à l'université de PoitiersClassificationLittératuresŒuvres littérairesŒuvres littéraires du xviiie s. occidentalLittératuresŒuvres littérairesŒuvres littéraires par genresEssaisAutres références SUPPLÉMENT AU VOYAGE DE BOUGAINVILLE, Denis Diderot » est également traité dans CULTURE - Nature et cultureÉcrit par Françoise ARMENGAUD • 7 881 mots • 2 médias Dans le chapitre Le sophisme naturaliste » […] Aussi bien nature » que culture » sont des termes qui désignent moins des réalités strictement déterminées que des termes horizon, si l'on peut dire, des termes englobants ». Ils constitueraient, pour la nature, l'horizon de totalisation de toutes les choses, forces, données, de tous les êtres avec la nature humaine, ou sans elle, et, pour la culture, l'horizon et comme l'enveloppe des […] Lire la suiteFRANÇAISE LITTÉRATURE, XVIIIe par Pierre FRANTZ • 7 653 mots • 4 médias Dans le chapitre Naissance de l’intellectuel » […] Bien sûr, il serait illégitime d’annexer la littérature française du xviii e siècle aux Lumières , comme mouvement de pensée et comme ensemble de valeurs. Cependant, leur emprise est telle qu’elle la marque tout entière. La notion même de Lumières » est si vaste et recouvre des aspects si variés que seules les pensées adverses peuvent en être vraiment exceptées. Encore pourrait-on dire que, par […] Lire la suiteRÉCIT DE VOYAGEÉcrit par Jean ROUDAUT • 7 143 mots • 1 média Dans le chapitre Oh ! Tahiti » […] Si, pour le capitaine Wallis qui la découvre le 9 juin 1767, elle est sans plus l'île du roi George, Tahiti devient pour Bougainville Voyage autour du monde , 1771 la nouvelle Cythère ». Se reconstitue dans le Pacifique, pour les voyageurs, la constellation des îles grecques à l'aurore des temps, dans la lumière que leur prêtent les romans sur l'origine idyllique de l'humanité. La Grèce anci […] Lire la suiteRecevez les offres exclusives Universalis
Supplémentau Voyage de Bougainville, Diderot (1772) - Lecture analytique n° 1 EAF Introduction -Conte philosophique écrit par Diderot en 1772 comme une suite imaginaire au
Le conte philosophique Supplément au voyage de Bougainville » a été écrit par Denis Diderot, grand Philosophe du siècle des Lumière. Dans cette œuvre, Diderot s’appuie sur le récit du voyage au tour du monde de Louis Antoine de Bougainville, navigateur et explorateur Français,pour soulever le problème du colonialisme, et en particulier dans l’extrait étudié, pour dénoncer les souffrances que Bougainville et son équipage ont infligé au peuple Tahitien, pendant leur séjour sur l’île. Denis Diderot met n scène un vieillard de la tribu Tahitienne, probablement le sage » de la tribu, prononçant un discours violent à l’encontre de Bougainville et ses hommes. Les nombreux arguments utilisés dans ce discours, amènent naturellement le lecteur à s’interroger Swipe to page sur les méfaits du col analyse l’opposition combat. On parle di Sni* to View donc dans cette e le discours de re car dans ce texte, Diderot oppose les qualit s de la culture Tahitienne contre les défauts de la culture Européenn Européenne. Diderot présente la culture Tahitienne comme es personnes qui mènent une vie heureuse et naturelle nous somme libre », laisse nous nos mœurs, elles sont plus sages et plus honnêtes que les tiennes Ce peuple possède des valeurs positives comme le respect des autres, le partage, la fraternité Contrairement aux Tahitiens, Diderot qualifie les hommes de Bougainville comme des personnes qui ont pour valeurs la violence, la possession, le superflu. Diderot met en scène le vieillard qui à pour rôle de montrer l’absurdité du comportement des Européens. Cette injustice se traduit par application de la loi du plus fort dès l’arrivé des colonisateur sur le territoire Tahitien et cette loi du plus fort et en total opposition avec les idées de Diderot qui défend les lois naturelles. Le discours de combat prononcé par le vieillard mis en scène par Diderot qui s’adresse à Bougainville est divisé en deux partie principale. Dans la première partie, le vieillard dénonce l’injustice, les méfaits du colonialisme tu es le plus fort ? Et qu’est ce que cela fait ? Quel droit as-tu sur lui qu’il n’ait pas sur toi ? On retien

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Bienvenuedans la collection Les Fiches de lecture d’Universalis. La genèse et l’édition des œuvres de Diderot (1713-1784) sont souvent complexes et problématiques : comme le Paradoxe sur le comédien (conçu en 1769, publié en 1830), le Supplément au Voyage de Bougainville n’est à l’origine qu’un compte rendu de lecture destiné à La Correspondance littéraire de

Cette fiche de lecture sur le Supplément au voyage de Bougainville de Diderot propose une analyse complète - un résumé du Supplément au Voyage de Bougainville - une analyse des personnages - une analyse des thèmes et axes de lectureAppréciée des lycéens, cette fiche de lecture sur Le Supplément au Voyage de Bougainville de Diderot a été rédigée par un professeur de propos de propose plus 2500 analyses complètes de livres sur toute la littérature classique et contemporaine des résumés, des analyses de livres, des questionnaires et des commentaires composés, etc. Nos analyses sont plébiscitées par les lycéens et les enseignants. Toutes nos analyses sont téléchargeables directement en ligne. FichesdeLecture est partenaire du Ministère de l'Education.

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Le supplément au voyage de Bougainville se compose principalement de 3 éléments différents –.la conversation fictive que soutiennent A et B –.le discours du vieillard tahitien –.le dialogue fictif entre Orou et l'aumônier La composition de l'½uvre pourrait paraître déconcertante a première vue. En effet, ces éléments peu homogènes sont décalés aussi bien dans l'espace que dans le temps, ne respectant pas l'ordre chronologique et sont disperses dans les 5 parties qui divisent et organisent le texte. On peut observer des enchâssement de discours dialogue dans un autre dialogue, conte dans le dialogue Diderot introduit, à l’intérieur du dialogue entre A et B qui constitue la structure principale de l’½uvre, le discours du vieux Tahitien au chapitre II, puis le dialogue entre Orou, sa famille et l’aumônier aux chapitres III et IV, interrompu par le récit très bref de B avec l’histoire de Polly Baker à la fin du chapitre III. La cohésion de cet ensemble est donc assure par une mise en abyme ou deux personnages présentent les discours en réalité fictifs comme un réel Supplément au voyage de Bougainville, sans en préciser l'auteur . Le seul intérêt de ce voyage pour l'auteur est de donner un semblant de réalité a ses propos. Il est intéressant de constater le glissement qui peut s’opérer entre les différentes formes littéraires contenues dans le Supplément au voyage de Bougainville. En effet, les discours, très distincts les uns des autres apportent une disparité de tons et peuvent correspondre a des genres différents. Tout d'abord, les personnages A et B entrent en scène comme dans une pièce de théâtre et introduisent la harangue véhémente du vieillard tahitien qui s’apparente aux grandes tirades du théâtre classique, mais également a un pamphlet qui dénonce la nocivité des m½urs européennes. Dans le troisième chapitre, les allégations répétées et mécaniques de l'aumônier , qui s'écrie Mais, ma religion! Mais, mon état! Les bonnes m½urs, l'honnêteté! rappellent le comique de répétition . La pantomime qui s'ensuit il s'agitait, il se tourmentait; il détournait ses regards des aimables suppliantes, ils les ramenaient sur elles, il levait ses yeux et ses mains au ciel. s'apparente a des didascalies comme si B lisait les indications scéniques. Ces exemples de theatralisation permettent d'affirmer que Diderot entendait bien user de tous les effets dramatiques tant tragique que comique dans son texte pour mêler ainsi les registres. Tout au long du texte, la confrontation des points de vue entre B et A ou l'echange l’aumônier et Orou, qui cherche a faire réfléchir son interlocuteur et a l'amener par le raisonnement à la vérité, font penser a un dialogue philosophique. Le récit de voyage, le témoignage, en référence au voyage de Bougainville contribuent a créer une fable de Tahiti qui apparaît comme une utopie et qui permet un retour réflexif du lecteur sur la société dans laquelle il vit, plus qu’il ne conduit à des solutions définitives . Nous avons egalement un récit rétrospectif des expériences amoureuses de l’aumônier et une sorte d' apologue dans la partie consacree au discours de Polly Baker. Les parties narratives sont brèves et les descriptions réduites a l'essentiel, l'auteur se montre très concis . Nous ne savons rien non plus du cadre dans lequel se déroule la conversation entre Orou et l'aumônier et peu de détails ne nous sont donnes sur les nuits amoureuses de ce dernier, ni sur A et B dont même les noms ne sont pas connus. Diderot ne fait donc aucun effort de pittoresque et nous invite a lire ce texte comme un conte dans lequel le cadre importe moins que la leçon. IILa forme dialogue 1. 1. Le Supplément au voyage de Bougainville est tout entier un discours direct. La narration s'efface derrière laes paroles des personnages parmis lesquels B joue un rôle d'analogue il distribue la parole aux personnages, décide de donner un moment de parole au vieillard, puis ensuite a Orou et a l'aumônier et tout a coup a Polly Baker. Il apparaît comme le metteur en scène des enchâssements de dialogues et son choix oriente la signification de l'ensemble. 1. L'emploi du dialogue a ici non seulement une fonction dramatique, mais surtout philosophique et dialectique. En effet, elle favorise a la fois la démarche maïeutique l’accouchement des esprits selon Socrate, qui permet de faire découvrir a un interlocuteur son erreur et de l'amener a énoncer une vérité qu'il détenait cachée en lui, et a la démarche dialectique, qui permet par la confrontation de deux thèses opposées de construire une autre vérité. Pour Diderot, un texte à fonction argumentative n’est jamais un monologue, même s’il privilégie une thèse il réfute, confirme, anticipe les objections. Il s'agit ici d'un texte polyphonique ou l'auteur laisse entendre explicitement, plusieurs voix, plusieurs thèses qu’il confronte avec vivacité Orou défend la loi naturelle et la raison, quand l'aumônier défend sa religion, ses m½urs, son état ; A s'oppose a B , les voix du vieillard et de Polly Baker s'en prennent aux fondements de la civilisation européenne . Enfin, la démarche est bien maïeutique puisqu'elle permet la reconnaissance par l'aumônier de la relativité de ses convictions et l'adoption d'une morale provisoire pour B. Diderot présente l’intérêt d’engager un dialogue plutôt que de prêcher une doctrine. On peut replacer cette volonté dans le contexte idéologique de l'époque. Le siècle des lumières correspondait a un siècle où les valeurs morales et philosophiques se fondent difficilement sur une vérité révélée, mais davantage sur des interrogations, des remises en cause, où le penseur prêche le faux afin de parvenir au vrai. Le dialogue permet l'échange de point de vue, l'enrichissement des thèses et la délibération, il offre la pensée la liberté de se développer librement et interdit le dogmatisme , c'est à dire l'expression d'une pensée unique. Le recours au dialogue semble alors plus conforme à un dessein philosophique. 1. L'emploi du dialogue a ici non seulement une fonction dramatique, mais surtout philosophique et dialectique. En effet, elle favorise a la fois la démarche maïeutique l’accouchement des esprits selon Socrate, qui permet de faire découvrir a un interlocuteur son erreur et de l'amener a énoncer une vérité qu'il détenait cachée en lui, et a la démarche dialectique, qui permet par la confrontation de deux thèses opposées de construire une autre vérité. Pour Diderot, un texte à fonction argumentative n’est jamais un monologue, même s’il privilégie une thèse il réfute, confirme, anticipe les objections. Il s'agit ici d'un texte polyphonique ou l'auteur laisse entendre explicitement, plusieurs voix, plusieurs thèses qu’il confronte avec vivacité Orou défend la loi naturelle et la raison, quand l'aumônier défend sa religion, ses m½urs, son état ; A s'oppose a B , les voix du vieillard et de Polly Baker s'en prennent aux fondements de la civilisation européenne . Enfin, la démarche est bien maïeutique puisqu'elle permet la reconnaissance par l'aumônier de la relativité de ses convictions et l'adoption d'une morale provisoire pour B. Diderot présente l’intérêt d’engager un dialogue plutôt que de prêcher une doctrine. On peut replacer cette volonté dans le contexte idéologique de l'époque. Le siècle des lumières correspondait a un siècle où les valeurs morales et philosophiques se fondent difficilement sur une vérité révélée, mais davantage sur des interrogations, des remises en cause, où le penseur prêche le faux afin de parvenir au vrai. Le dialogue permet l'échange de point de vue, l'enrichissement des thèses et la délibération, il offre la pensée la liberté de se développer librement et interdit le dogmatisme , c'est à dire l'expression d'une pensée unique. Le recours au dialogue semble alors plus conforme à un dessein philosophique. Le Supplement au voyage de Bougainville est donc ½uvre qui combine des emprunts à plusieurs genres qui en font un complément précieux pour l’étude de la philosophie dialogue philosophique, conte, apologue, utopie…Diderot emploie à l’écriture de cet ouvrage tout ce qui fait l’esprit léger et élégant des conversations des salons des Lumières et fait preuve de recherche d’un style plus naturel que celui des modèles rhétoriques traditionnels par l’enchâssement des dialogues, la vivacité du conte et des moyens empruntés à l’esthétique théâtrale. On voit donc que Diderot ne veut pas seulement instruire, mais veut surtout plaire et faire réfléchir le lecteur. II • Registres variés pathétique et polémique dans le discours du vieillard, polémique dans les réparties d’Orou, comique dans l’attitude de l’aumônier, dans certaines répliques de A et B.
Résuméde l’œuvre : L’œuvre se présente comme une suite au Voyage autour du monde de Louis-Antoine de Bougainville, publié en 1769. Dans cette œuvre, Diderot pose le problème Fiche de lecture Supplément au voyage de Bougainville Denis Diderot Titre Supplément au voyage de Bougainville Auteur Denis Dider or 11 Date de parution 1 Sni* to View Genre Conte philos hiq Biographie de l’auteu . Denis Diderot 1713-1784 est un phllosophe, écrivain et encyclopédiste français. Appartenant aux umières, il est à la fois romancier, conteur, dramaturge, essayiste, ainsi que critique littéraire et critique d’art. Il est surtout connu pour être l’auteur d’un des ouvrages les plus marquant de son siècle, l’Encyclopédie. Peu célébré de son temps, c’est au XIXème siècle qu’il recevra une mmense reconnaissance postume. Résumé Deux personnages, A et B, dialoguent de l’oeuvre de Louis Antoine de Bougainville, Voyage autour du monde, tout juste paru. Mais B propose ensuite de parcourir le prétendu Le vieil Otaitien / Orou / L’Aumônier Même si il n’est question de lui que durant un seul chapitre, le vieil Otaitien possède une place importante dans ce livre. Il nous est présenté comme un homme expérimenté, un grand sage de quatre-vingts dix ans passés qui en sait long sur la vie. Lorsque Bougainville arrive chez les Otaltiens, le vieillard ne les acceuille as chalereusement comme les autres habitants de l’île. Au lieu de ça, il se retire dans sa cabane et s’enferme dans un mutisme total. Ce vieil homme incarne la voix de la raison, car il sait que les Européens ne sont pas plein de bons sentiments ils sont là pour asservir les Otaitiens et prendre tout ce qu’ils ont. Dans le chapitre où il intervient, il met en garde son peuple contre les réelles intentions des Européens, avant de s’adresser directement à Bougainville pour lui dire de quitter line et de ne jamais revenir asservir son peuple. Orou est un Otaitien de trente-six ans, ayant une femme et trois illes, Asto, Palli et Thia. Cest lui qui acceuille l’aumônier chez lui. Lorsque ce dernier arrive, Orou respecte la tradition de hospitalité et offre sa plus jeune fille, Thia, pour agrémenter sa nuit. Le moine refuse d’abord, puls se plie aux traditions. Le lendemain, Orou ne comprenant pas pourquoi l’aumônier avait tant protesté contre sa fille la veille, il interroge l’aumônier sur la religion et le mariage, d’une part parce que le mot religion lui est inconnu, d’autre part parce le mariage à une définition très différente chez les Européen PAG » 1 ui est inconnu, d’autre part parce le mariage à une définition très différente chez les Européens, et que les Othaitiens ne comprennent que peu ou tout simplement pas. Orou est curieux du mode de vie des Européens et s’étonne même de leurs moeurs et décisions, comme la pudeur. Orou remet également en cause la notion de Dieu » et les conventions Européennes. Cest un personnage brave et fort parmi les Otaitiens qui, couplé ? celui de l’aumônier, pose des réflexions intéressantes. L’aumônier est un européen de trente-six ans faisant parti de l’équipage de Bougainville. II est du même âge que son hôte, Orou. Ayant fait voeu de chasteté et n’envisageant même pas de se donner à une femme à laquelle il n’est pas marié, l’aumônier refuse catégoriquement les avances de Thia, la fille cadette de Orou, qui avait été destiné par son père pour honorer l’aumônier. Mais ce dernier fini par accepter de se soumettre aux traditions et d’honorer Thia. Le lendemain, Orou questionne l’aumônier sur la religion qui prive le moine des plaisirs de la chair, sur le mariage, ainsi que sur les moeurs et la condition de la société européenne. Les deux personnages appartiennent à des cultures différentes, t les questions innocentes et curieuses d’Orou remettent en cause le fondement et l’existance des moeurs européennes en les comparant aux moeurs otaitiennes. Le personnage de l’aumônier va donc de paire avec celui d’Orou, puisque c’est grâce à leur entretien que les réflexions du livre sont présentes et ont un impact sur le lecteur. PAGF30F11 grâce à leur entretien que les réflexions du livre sont présentes et ont un impact sur le lecteur. Thèmes Le mariage et la fidèlité La nature et la civilisation es points de vues et la relativité des comparaisons Le mariage et la fidèlité C’est un thème très présent dans l’entretien entre Orou et l’aumônier. En effet, chez les Otaitiens, la définition du mariage revient aux prlncipes même de la chose, tels qu’ils sont dans la nature, c’est-à-dire le consentement d’habiter une même cabane, et de coucher dans un même lit, tant que nous nous y trouvons bien ». Ainsi, les Otaltiens définissent le mariage de façon simple, et sans y faire intervenir la religion. Les Européens, par contre, font du mariage une cérémonie qui crée un lien sacré, inaltérable et religieux entre deux personnes de sexe opposé. Et est ici que s’opposent les Otaltiens et les Européens sur la définition du mariage et sur la manière de traiter ce dernier, ainsi que la fidèlité qul va de paire avec. Les Otaltiens définissent ainsi le mariage comme un acte respectant l’ordre naturel des choses tant que deux personnes sont heureuses et bien portantes ensembles, alors elles restent ensemble. Si elles ne sont plus heureuses ensembles, alors elles se séparent. Ni plus, ni moins. Par contre les Européens définissent le mariage comme un acte religieux et sacré. Lorsque deux personnes se marient, c’est pou a vie, et c’est une union qui ne peut pas être brisée à cette époque. On peut aussi voir que chez les Otaitiens, pour savourer PAGFd0F11 qui ne peut pas être brisée à cette époque. On peut aussi voir que chez les Otaltiens, pour savourer les plaisirs de la chair d’une autre personne, il n’est pas nécessaire d’être liée à elle par le mariage. Alors que chez les européens, se donner à une personne avec laquelle on est pas mariée est un blasphème, encore plus grand si la personne à laquelle on se donne est mariée, ou si l’on est mariée à une personne différente de celle à laquelle on e donne. Mais on peut aussi voir que les Otaitiens ne sont pas nécessairement obligés de prendre du plaisir uniquement avec leur autre moitié, contrairement aux européens, qui restent liées à la même personne toute leur vie. Deux définitions différentes donc, pour deux cultures, voir même deux mondes, différents. La nature et la civilisation ci, la nature, avec l’homme sauvage, l’homme des origines, trouve son adversaire et son opposé dans la civilisation, avec l’homme sophistiqué, l’homme raffiné. Chomme sauvage est, bien édivdament l’Otaitien, et l’homme sophistiqué est donc l’Européen. Mais alors que l’Otaitien possède peu voir pas de réelles règles, l’Européen à des codes, des moeurs et des lois parfols contre nature, des codes et des lois en parfaite opposition à celles de l’Otaitien. L’un est libre, l’autre est enfermé dans sa prétendue civilisation », dictée par ses codes et ses lois. Mais on ne se rend réellement compte de ça qu’en confrontant les deux mandes. Dans l’entretien dOrou et de l’aumônier, on voit que ce dernier, loin de dominer l’échange s 1 mondes. Dans l’entretien dOrou et de l’aumônier, on voit que ce dernier, loin de dominer l’échange, peine à justifier les oeurs européennes par des raisons logiques et réfléchies. Au yeux d’Orou, les moeurs de l’aumônier sont basées sur des conventions injustifiées et contre-nature. Diderot renverse ici le rapport de force entre les Otaitiens et les Européens, en mettant les Européens en position de faiblesse contre l’inocence de la nature des Otaitiens. Le dialogue de fin entre A et B concerne également ce sujet, puisque les deux personnages tentent de voir quelles sont les coutumes de leur société provenant directement de la nature, et quelles sont celles que seuls les codes imaginaires édictent. B résume bien la condition de l’homme civilisé lorsqu’il dit Il existait un homme naturel on a introduit au-dedans de cet homme un homme artificiel; et il s’est élevé dans la caverne une guerre continuelle qui dure toute la vie. Tantôt l’home naturel est le plus fort; tantôt il est terrassé par l’homme moral et artificiel » La société et la civilisation imposent donc une convention de morale aux hommes civilisés. Les Otaltiens bousculent le fondement et l’existante des lois morales, sociales et juridiques, mais ils bousculent aussi tout ce qui est édicté par l’Église, car ivant sans religion, ils ne sont pas corrompus par le Mal pour autant. pour eux, seul la nature a créée l’homme, et ce dernier n’appartient à personne, ni à Dieu, ni au Diable, ni à une entité plus puissante que l’homme. Qui plus est, Oro 6 1 ni à Dieu, ni au Diable, ni à une entité plus puissante que l’homme. Qui plus est, Orou trouve parfaitement ridicule et contraire à la nature même de Ihomme le voeu de stérilité prononcé et encouragé par l’Église catholique de l’époque. Les européens sont également sous le joug de besoins fictifs et chimériques, qui est un code de société. Les Otaitiens, eux, se contentent du nécessaire, et ne veulent rien de plus. La notion même de propriété n’existe que peu ou pas chez les sauvages », alors que les Européens sont profondement ancrés là-dedans. On peut aussi voir que le mode de vie des Otaitiens est idylique, tellement idylique que même l’aumônier à l’idée de se débarrasser de ses vêtements et de rester parmi les Otaitiens, et regrettant après coup de ne pas l’avoir fait. un homme civilisé, qui plus est un homme d’église, serai donc prêt à renoncer à tout ses besoins fictifs, à son confort, à sa société, et même à la foi en son Dieu, pour rester vivre dans la patrie de ces hommes de la nature, de ces hommes sauvages. Les points de vues et la relativité des comparaisons En effet, les moeurs et codes Otaitiens ont beau s’opposer aux moeurs et codes Européens, mais pour que l’opposition soit possible, il faut un contexte, et des points de vues. Cest une thèmatique intèressante, et qui trouve un terreau fertile dans ce Supplément au voyage de Bougainville. Par exemle, si pour l’opposition des moeurs et des codes entre Otaitiens et Européens, on choisit de prendre le point de vu d’un européen standard, et b PAGF70F11
Supplémentau Voyage de Bougainville [Denis Diderot] - fiche de lecture. 1 PRÉSENTATION Supplément au Voyage de Bougainville [Denis Diderot], dialogue philosophique de Denis Diderot, dont des copies ont circulé dès 1772, mais qui, pour des raisons de prudence, n'a été publié qu'en 1796 à titre posthume. 2 L'« UTOPIE TAHITIENNE « Revenu de son périple,
Supplément au Voyage de Bougainville de Diderot Supplément au Voyage de Bougainville est un conte philosophique de Diderot paru en 1772. Deux personnages A et B s'entretiennent du livre du navigateur français Louis Antoine de Bougainville Voyage autour du monde. Diderot propose donc un supplément fictif où il revient sur certains passages du voyage et les critique à travers une mise en scène des événements. Nous présenterons sur cette fiche de lecture une biographie de l'auteur, suivie d'un résumé puis d'une présentation des personnages principaux ainsi que des thèmes qui y sont abordés. Enfin, nous verrons l'intérêt du livre et les liens que nous pouvons établir avec d'autres œuvres de la littérature. . L'auteur Denis Diderot 1713-1784 est un écrivain et philosophe français des Lumières issu de la bourgeoisie aisée. Il intègre les jésuites de Langres en 1723 où il se montre très bon élève. Il reçoit la tonsure en 1726 ce qui lui permet de porter le titre d'abbé » et le manteau court. Il s'installe à Paris en 1729 où il fréquente les collèges Louis-Le-Grand et Harcourt dans le but de devenir jésuite, puis est reçu maître des arts de l'Université de Paris en 1732. Cependant, il se tourne vers le droit lorsque le diocèse de Langres lui est refusé après qu'il soit reçu bachelier. Il mène alors une vie de bohème entre plusieurs petits emplois ce qui conduit son père à lui couper les vivres ; il rencontre Rousseau pendant cette période. Il rencontre Anne-Toinette Champion avec qui il aura 4 enfants, mais son père s'oppose, le fait enfermer dans un couvent duquel il s'échappe et se marie clandestinement. À partir de 1744, il débute la traduction avec le Dictionnaire universel de médecine du Dr James puis publie clandestinement Pensées philosophiques qui est condamné par le Parlement contraire à la religion et aux bonnes mœurs. De 1747 à 1766, il se consacre à l'élaboration de l'Encyclopédie qu'il dirige avec d'Alembert et qui lui attire de nombreuses menaces le poussant à publier les 10 derniers tomes sur 28 sans l'accord du roi. Il publie en 1749 Lettre sur les aveugles à l'usage de ceux qui voient lui valant un emprisonnement à Vincennes de quelques mois. En 1751, il est nommé membre de l'Académie de Berlin et voit de plus en plus d'opposants à l'Encyclopédie. Après des tensions entre Diderot et Rousseau, ce dernier rompt avec le clan encyclopédique » en 1758. En 1762, l'impératrice Catherine II de Russie propose son aide à Diderot quant à faire imprimer l'Encyclopédie en Russie et Voltaire l'en félicite mais Diderot refuse. L'impératrice lui apporte toutefois son aide en lui apportant son soutien publique et en lui versant des rentes conséquentes. En 1773, il part pour la Hollande et la Russie où il remercie la tsarine et lui accorde des entretiens quotidiens. Il retourne à Paris le 21 octobre 1774. Sa santé se dégrade à partir de 1781, puis celle de d'Alembert. Ce dernier meurt le 20 octobre 1783. En juillet 1784, Diderot s'installe dans un appartement loué par Catherine II. Il décède le 31 juillet et est inhumé le lendemain à Saint-Roch. La Religieuse 1760, Jacques le fataliste et son maître 1796 . L'œuvre L'œuvre est composée de cinq chapitres I - Jugement du voyage de Bougainville Le chapitre débute au milieu d'une conversation entre A et B à propos du ciel puis aborde le livre de Bougainville que lit B pour faire passer le temps. A qui ne l'a pas lu questionne alors B. C'est ainsi qu'est décrit Bougainville et que sont introduites les grandes étapes de son voyage. A évoque ensuite l'Otaïtien, Aotourou, que Bougainville a ramené à Paris et B commence à parler de la simplicité et la sagesse de la vie sauvage » en référence aux Otaïtiens. Pour appuyer ses dires, il propose à A de lire le Supplément du voyage. II - Les adieux du vieillard Un vieillard qui s'était retranché chez lui lors du séjour des Européens, sort lors de leur départ. Il s'adresse à son peuple leur disant qu'il faut déplorer l'arrivée de ces envahisseurs et non leur départ. Puis, il blâme Bougainville, lui reprochant d'avoir apporté le vice. Il critique les mœurs des Européens civilisés » et les compare à celles, sages, des Otaïtiens sauvages ». Enfin, il maudit Bougainville et son équipage, souhaitant que leurs navires fassent naufrage. III - Entretien de l'aumônier et d'Orou B raconte à A les événements entre l'aumônier qui logea chez l'Otaïtien Orou. Orou offre à son invité après le repas, sa femme et ses trois filles dans le but que l'aumônier en choisisse une et la fasse devenir mère selon les coutumes otaïtiennes. Mais l'aumônier refuse en accord avec les principes de sa religion » et de son état ». Les deux individus discutent alors des coutumes otaïtiennes, des relations hommes/femmes, de la religion et de l'État de l'aumônier. Orou en vient à critiquer le mode de vie des Européens qui doivent obéir à Dieu, aux magistrats et aux prêtres à la fois, mais qui ne le font pas et ne sont pas châtiés. Enfin A et B lisent en marge les qualités d'une bonne femme une femme belle et fine chez les Européens contre une femme féconde en Otaïti. Enfin, A et B évoquent l'histoire de Miss Polly Baker qui se retrouve enceinte pour la 5e fois hors mariage. Suite à son argumentation sur la culpabilité des hommes, elle échappe à son amende. IV - Suite de l'entretien de l'aumônier et d'Orou L'aumônier et Orou continue d'en apprendre davantage sur la culture de l'autre. Ils discutent du libertinage, d'inceste, d'adultère, de la valeur d'un enfant en Otaïti et celle des biens en Europe, puis de la position de moine de l'aumônier. Orou critique celle-ci où les moines se sont soumis à des contraintes pour des raisons floues, serment qu'ils ne respectent pas. Enfin, l'aumônier raconte qu'il cède aux trois filles et à la femme d'Orou. V - Suite du dialogue entre A et B A et B comparent le mode de vie otaïtien et européen et critiquent la société européennes et ses lois sans fondement et contradictoires. Ils se demandent si le mariage, la galanterie, la coquetterie, la constance, la fidélité et la pudeur sont des principes de la nature et finissent par s'interroger sur leur propre société. Ils se demandent si l'homme sauvage » n'est pas meilleur que l'homme des villes ». Le chapitre se termine sur leur volonté de revenir aux lois de la Nature. Puis, comme le brouillard est tombé, ils prévoient déjà ce qu'ils feront après dîner. Les personnages principaux L'aumônier est un moine européen qui a fait serment de chasteté. Il doit obéir à Dieu, de même qu'il doit suivre les principes des prêtres et des magistrats, non toujours respectés. De plus, il se retrouve dans l'embarras quand ces principes sont contradictoires comme le lui démontre Orou. De même, il refuse d'accéder à la demande de ce dernier concernant sa femme et ses filles pour ne pas aller à l'encontre de ses principes mais cède par honnêteté ». C'est un personnage fait de contradictions qui adhère facilement au mode de vie tahitien à cause de la complexité et l'incohérence de son propre mode de vie. Le vieillard est la voix de la sagesse. Il exprime un discours de révolte contre les étrangers colonisateurs » qui selon lui apportent le vice dans son peuple et ailleurs sur les terres où ils s'arrêtent. Il met en garde ses compatriotes et leur annonce un avenir sombre à cause de ces étrangers qui prendraient leurs biens et les réduiraient en esclavage. Il a aussi une fonction de mise en garde puisqu'il est clairvoyant. Les thèmes Le thème du colonialisme est abordée en premier lieu lorsque les Européens arrivent en Otaïti. L'exploration le tour du monde est aussi une opportunité de constater le niveau de développement et les richesses d'autres civilisations pour éventuellement s'en emparer et réduire les populations en esclavage ou les convertir au un mode de vie européen Un jour ils reviendront le morceau de bois que vous voyez attaché à la ceinture de celui-ci dans une main, et le fer qui pend au côté de celui-là dans l'autre, vous enchaîner ou vous assujettir à leurs extravagances et à leurs vices. » Chapitre II, discours du vieillard. Puis, Diderot compare deux exemples de société l'une est basée sur la loi naturelle et l'autre sur la domination de la religion et de l'État. Ainsi, il critique cette dernière par le biais d'une société utopique Otaïti basée sur la nature et donc dépourvue de religion, de règles judiciaires et de l'autorité de l'État. Il définit son choix pour la loi naturelle qui vise à trouver le bonheur et satisfaire les besoins de la société Je ne sais pas ce qu'est la chose que tu appelles religion, mais je ne puis qu'en penser mal, puisqu'elle t'empêche de goûter un plaisir innocent auquel nature, la souveraine maîtresse, nous invite tous […]. Je ne sais pas ce qu'est la chose que tu appelles état ; mais ton premier devoir est d'être homme et d'être reconnaissant. » Chapitre III, Orou à l'aumônier. Enfin, divers sujets tels que le mariage, l'adultère, l'inceste, le libertinage apparaissent notamment lorsqu'il s'agit de comparer les pratiques des deux sociétés. L'intérêt de l'œuvre Diderot propose originalement un supplément inventé à l'œuvre réelle de Bougainville dans le but d'y exprimer son opinion. Il y fait une satire de sa société et l'éloge des lois naturelles. L'utilisation de nombreux dialogues donne la forme d'un débat au livre ; d'abord entre deux personnages non identifiés A et B, puis entre l'aumônier et Orou sur le meilleur type de société à avoir. De plus, les récits sont enchâssés, permettant d'avoir plusieurs histoires complémentaires avec la mise en abîme du voyage de Bougainville avec la lecture de A et B, eux mêmes personnages du conte discutant du voyage. Ainsi, Supplément au Voyage de Bougainville, conte philosophique de Diderot paru en 1772 nous fait réfléchir sur la société de l'époque de l'auteur avec l'exemple d'un Tahiti utopique. Cette œuvre qui reflète la pensée des Lumières rappelle inéluctablement Utopie de Thomas More, paru en 1516, qui est une satire de la société de son temps à travers la représentation d'une société parfaite régit par l'égalité. Cettefiche de lecture sur le Supplément au voyage de Bougainville de Diderot propose une analyse complète : • un résumé du Supplément au Voyage de Bougainville • une analyse des personnages • une analyse des thèmes et
Bienvenue dans la collection Les Fiches de lecture d'UniversalisLa genèse et l'édition des œuvres de Diderot 1713-1784 sont souvent complexes et problématiques comme le Paradoxe sur le comédien conçu en 1769, publié en 1830, le Supplément au Voyage de Bougainville n'est à l'origine qu'un compte rendu de lecture destiné à La Correspondance littéraire de Grimm une note sur le Voyage autour du monde 1771 que Bougainville rédigea à partir du Journal tenu lors de son voyage à Tahiti 6-15 avril 1768. Une fiche de lecture spécialement conçue pour le numérique, pour tout savoir sur Supplément au Voyage de Bougainville de Denis DiderotChaque fiche de lecture présente une œuvre clé de la littérature ou de la pensée. Cette présentation est couplée avec un article de synthèse sur l'auteur de l' propos de l'Encyclopaedia Universalis Reconnue mondialement pour la qualité et la fiabilité incomparable de ses publications, Encyclopaedia Universalis met la connaissance à la portée de tous. Écrite par plus de 7 200 auteurs spécialistes et riche de près de 30 000 médias vidéos, photos, cartes, dessins..., l'Encyclopaedia Universalis est la plus fiable collection de référence disponible en français. Elle aborde tous les domaines du savoir.
Supplémentau Voyage de Bougainville [Denis Diderot] - Fiche de lecture. 1 PRÉSENTATION Supplément au Voyage de Bougainville [Denis Diderot], dialogue philosophique de Denis
Décryptez Supplément au Voyage de Bougainville de Denis Diderot avec l’analyse du ! Que faut-il retenir du Supplément au Voyage de Bougainville, le conte philosophique qui a plongé les lecteurs au coeur de Tahiti ? Retrouvez tout ce que vous devez savoir sur cette œuvre dans une fiche de lecture complète et détaillée. Vous trouverez notamment dans cette fiche • Un résumé complet • Une présentation des personnages principaux tels que A, B, le vieillard tahitien, Orou et l'aumônier • Une analyse des spécificités de l’œuvre les Lumières et le mythe du bon sauvage, la nature et la culture, la morale sexuelle et le dialogue philosophique Une analyse de référence pour comprendre rapidement le sens de l’œuvre. LE MOT DE L’ÉDITEUR Dans cette nouvelle édition de notre analyse du Supplément au Voyage de Bougainville 2014, avec Fanny Normand, nous fournissons des pistes pour décoder ce dialogue philosophique qui confronte deux mondes très différents. Notre analyse permet de faire rapidement le tour de l’œuvre et d’aller au-delà des clichés. » Stéphanie FELTEN À propos de la collection Plébiscité tant par les passionnés de littérature que par les lycéens, est considéré comme une référence en matière d’analyse d’œuvres classiques et contemporaines. Nos analyses, disponibles au format papier et numérique, ont été conçues pour guider les lecteurs à travers la littérature. Nos auteurs combinent théories, citations, anecdotes et commentaires pour vous faire découvrir et redécouvrir les plus grandes œuvres littéraires. est reconnu d’intérêt pédagogique par le ministère de l’Éducation. Plus d’informations sur Lire plusexpand_more Titre Supplément au voyage de Bougainville de Denis Diderot Fiche de lecture EAN 9782806220653 Éditeur Date de parution 01/01/2011 Format ePub Poids du fichier Inconnue Protection Aucune L'ebook Supplément au voyage de Bougainville de Denis Diderot Fiche de lecture est au format ePub check_circle Cet ebook est compatible pour une lecture sur application iOs et Android Vivlio. check_circle Cet ebook est compatible pour une lecture sur My Vivlio. check_circle Cet ebook est compatible pour une lecture sur le lecteur Vivlio. check_circle Cet ebook est compatible pour une lecture sur liseuse.

Bienvenuedans la collection Les Fiches de lecture d'UniversalisLa genèse et l'édition des ouvres de Diderot (1713-1784) sont souvent complexes et problématiques : comme le Paradoxe sur le comédien (conçu en 1769, publié en 1830), le Supplément au Voyage de Bougainville n'est à l'origine qu'un c

Supplément au voyage de Bougainville IL'immoralité des colons Diderot qualifie les hommes civilisés de "méchants". Le champ lexical de la cruauté est associé aux colons "enchaîner", "égorger", "assujettir", "se haïr", "asservir". Le champ lexical de la violence est associé aux colons "funeste avenir", "fureurs inconnues", "folles", "féroces", "teintes de sang". De nombreuses répétitions et énumérations insistent sur l'étendue de la cruauté et de la violence des colons. Ce texte propose une peinture péjorative de la colonisation. C'est un vol "Ce pays est à nous. Ce pays est à toi ! Et pourquoi ? Parce que tu y as mis le pied ?". Les colons sont donc des voleurs qui se sont approprié une terre par la force. Leur pouvoir est illégitime. Les colons n'ont obtenu ce pays que par la violence, leur supériorité n'est que dans la guerre, pas dans l'intelligence "vous enchaîne, vous égorge", "le fer qui pend au côté de celui-là", "cette lame de métal". IIUne redéfinition du sauvage Diderot redéfinit le terme de "sauvage". Les colons sont peints comme cruels et violents. Ils sont dits civilisés mais se comportent comme des monstres. Les Tahitiens rejettent les coutumes européennes "nous ne voulons point troquer ce que tu appelles notre ignorance, contre tes inutiles lumières". Les colons qualifient les Tahitiens de sauvages alors que ce sont eux qui se montrent barbares en assujettissant un peuple. Le portrait fait des colons, des Européens, est en contradiction avec l'idée qu'ils sont civilisés, supérieurs et bons. Au contraire, ils sont des personnages négatifs. Le vieil homme tahitien paraît sage. Il y a donc une redéfinition du terme "sauvage", les colons apparaissant comme les véritables sauvages. IIIUne critique de la propriété Dans ce texte, Diderot remet en question l'idée de propriété. Les colons se sont approprié des terres en les volant. Ils ont méprisé les hommes qui étaient là avant eux "sommes-nous digne de mépris". La propriété crée la hiérarchie et la jalousie. Le vieil homme dénonce le comportement des colons "ce pays est à toi ? Et pourquoi ?". La situation des colons devient illégitime. La propriété entraîne l'injustice et crée la haine "allument des fureurs inconnues", "femmes folles", "féroces", "haïr". La propriété prive certains êtres de leur liberté, elle est donc responsable de l'esclavage "le titre de notre futur esclavage", "esclaves", "tu veux nous asservir", "défendre notre liberté". La propriété engendre les vices "vous assujettir à leurs extravagances et à leurs vices", "aussi corrompus, aussi vils, aussi malheureux qu'eux". IVUn discours polémique Ce texte est polémique. Diderot s'adresse à Bougainville à travers le vieil homme "Puis s'adressant à Bougainville". On peut noter l'utilisation de la seconde personne du singulier "Et toi", "tu ne peux". Cela peut être perçu comme de l'irrespect à l'égard de Bougainville car ce n'est pas une marque de respect. Cela souligne surtout que la hiérarchie n'existe pas chez le Tahitiens. On peut relever des procédés oratoires, notamment de nombreuses questions rhétoriques "Tu n'es ni un dieu, ni un démon qui es-tu donc, pour faire des esclaves ?", "Ce pays est aux habitants de Tahiti, qu'en penserais-tu ? Tu es le plus fort ! Et qu'est-ce que cela fait ?". Ce n'est pas un débat mais un réquisitoire contre les colons. La ponctuation est expressive on trouve de nombreuses exclamations et interrogations. Le vieillard insulte les colons "chef des brigands", "brute". Le discours est structuré et argumenté. Le vieillard rappelle le début de la colonisation, avec le vaisseau. Il décrit la façon dont vivaient les Tahitiens avant "Ici tout est à tous", "Nous sommes libres". L'arrivée des colons est violente et intrusive "tu es entré dans nos cabanes." On peut remarquer le recours au présent de vérité générale "Tu n'es ni un dieu, ni un démon", "Tout ce qui est nécessaire et bon, nous le possédons". On trouve des connecteurs logiques qui structurent le discours "et", "donc", "lorsque". VL'inversion des regards La technique qu'utilise Diderot dans cet extrait est celle de l'inversion des regards. En choisissant de renverser les rôles traditionnellement attribués à son époque aux colons et aux natifs, il fait des hommes dits "sauvages" des sages, et des colons des sauvages. Cela permet à Diderot de faire l'éloge de la société tahitienne en s'appuyant sur le mythe du bon sauvage. Le discours du Tahitien montre que son peuple accorde de l'importance aux choses simples. Ce qui compte, c'est le bonheur, l'innocence et la tranquillité. Ils suivent leur "pur instinct de la nature". La société des Tahitiens est meilleure, elle est plus saine. Ils sont plus proches de la nature, et donc plus heureux "nous sommes innocents, nous sommes heureux ; et tu ne peux que nuire à notre bonheur". C'est une société innocente qui rappelle l'Homme avant la chute du jardin d'Éden. La société tahitienne base sa culture sur les principes de liberté et de tolérance "nous sommes libres", "défendre sa liberté et mourir". La société occidentale est mauvaise comparée à la société des Tahitiens "Laisse-nous nos mœurs ; elles sont plus sages que les tiennes ; nous ne voulons point troquer ce que tu appelles notre ignorance, contre tes inutiles lumières". C'est une remise en cause de l'ethnocentrisme occidental. On peut relever l'utilisation de procédés d'inversion des regards. Diderot donne la parole au vieillard, donc aux esclaves, aux victimes. Il leur redonne leur humanité. On peut remarquer de nombreux parallélismes syntaxiques et des oppositions. La société tahitienne semble connaître le bonheur. Le présent de vérité générale est utilisé pour décrire leur condition "Nous sommes innocents, nous sommes heureux", "Nous sommes libres". Les Tahitiens n'ont besoin de rien "Tout ce qui nous est nécessaire et bon, nous le possédons". Dans leur société, il n'est pas question de propriété "Ici, tout est à tous." Il n'est pas non plus question de mariage "Nos femmes et nos filles nous sont communes". La société tahitienne semble respecter les trois valeurs qui seront le symbole de la Révolution française, et qui étaient chères aux philosophes des Lumières la liberté, l'égalité, la fraternité. La société décrite par Diderot est une société utopique. Comment Diderot condamne-t-il l'esclavage ?I. Le processus d'inversion des regardsII. La colonisation, un volIII. Les colons, des êtres violents et cruelsContre quelles valeurs le vieillard se dresse-t-il et quelles valeurs prône-t-il ?I. Une dénonciation de la propriétéII. Un éloge du bonheur simpleIII. Une société égalitaireQuels sont les outils de l'argumentation ?I. Le processus d'inversion des regardsII. Le registre polémiqueIII. Un portrait peu élogieux des colons Cequestionnaire de lecture sur Supplément au Voyage de Bougainville de Diderot vous aidera à : ¿ vérifier votre compréhension de ce conte philosophique ¿ faire des liens entre la réalité et la fiction ¿ approfondir votre analyse de l¿¿uvre Cette ressource comprend un questionnaire de lecture ainsi qu¿un corrigé complet et détaillé. Supplément au voyage de Bougainville, Denis Diderot Exposer sur les personnages A et B et le vieillard Tahitien, Introduction le supplément au voyage de Bougainville est un conte philosophique, réalisé en 1772 au temps des Lumières par Denis Diderot. Celui-ci crée un dialogue entre deux protagonistes, A et B, discutent du Voyage autour du monde du célèbre navigateur français Louis Antoine de Bougainville paru en 1771. B veut alors parcourir un prétendu Supplément qui remet en question certaines prétendues énoncer par Bougainville, premier français à avoir fait le tour du monde. Ce conte est une critique de la société Européenne du XVIIIème siècle, il évoque le contraste avec la société Tahitienne. Plan I. Les personnages A et B II. Le vieillard Tahitien I. Les personnages A et B A et B sont deux protagonistes créés par Diderot, dans le conte, se sont deux promeneurs qui représentent Diderot dans sa critique et dans ce dialogue constant qu’il ne cesse de mener avec lui-même. Le dialogue entre A et B commence lorsqu’ils attendent que le brouillard se lève. B est en train de lire supplément au voyage autour du monde de Bougainville. A n’aillant pas lu l’ouvrage questionne B sur la personnalité de Bougainville, un homme curieux » qui passe d’une vie sédentaire et de plaisirs au métier actif, pénible, usant et dissipé du voyageur » sur son voyage, ce qui permet à B d’énumérer les étapes de celui-ci. Ensuite A évoque les difficultés du voyage les maladies, les dégâts matériels, les difficultés d’avoir des secours. Puis ils discourent sur des sujets plus philosophiques comme l’attitude colonisatrice et l’expulsion des jésuites, la remise en cause du gigantisme des patagons, la présentation d’Aotourou, le Tahitien qui accompagne Bougainville à Paris et remarque la différence de leurs habitudes de vie. Devant la curiosité de A, B l’encourage à lire la suite du récit. Le dialogue entre A et B reprend au chapitre V. A et B adhèrent les mœurs tahitiennes et remettent en cause la civilisation qui soumet les hommes à la fois artificiellement et contradictoirement. Puis ils dialoguent sur conventions de la vie amoureuse », le mariage, la galanterie, la fidélité, la pudeur. La conversation se poursuit sur l’incidence négative des règles de la société européennes, en refusant de suivre les lois de la nature, l’homme n’est plus spontané, il devient sa propre source de malheurs. B résume la misère de la condition de l’homme civilisé en disant il existait un homme naturel ; on a introduit au-dedans de cet homme un homme artificiel et il s’est élevé dans la caverne une guerre continuelle qui dure toute la vie. Tantôt l’homme naturel est plus fort ; tantôt il est terrassé par l’homme moral artificiel ».
\n\n \nsupplément au voyage de bougainville fiche de lecture
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