Je n’arrive plus à respirer. Je n’arrive plus à dormir. Je n’arrive plus à penser. Je veux juste m’endormir. Tu ne veux pas me réchauffer, Tes sentiments se sont évaporés. Je le comprends tout à fait, Je m’en veux de t’avoir blessée. Même si en relisant l’historique, Je ne vois pas toutes les critiques Qui t’ont amenée à décider De m’ignorer pour l’éternité. Mais ce n’est pas grave, Tu es une femme extra-sensible, J’accepte de n’être qu’une entrave, D’être à contre cœur un nuisible. Tu ne veux pas me parler, Ni à m’envoyer un courrier. Je suis ainsi un prisonnier Qui ne peut pas s’excuser. Tu ne veux pas m’achever, Car je ne mérite pas ton respect. J’accepte de finir dans cette tour. Car je ferais tout par amour. Je suis tellement désolé, D’être ce diable camouflé. Tu me manques tellement, Que le temps s’effondre brusquement. Aurélien PAULIN 19/12/18 J’ai perdu ta confiance, Vu ton indifférence. J’ai perdu ton respect A mon très grand regret. J’ai perdu tes sentiments Par mon tempérament. J’ai perdu ton amitié, Et tout ce qui nous a liés. Si tu es plus heureuse ainsi, Alors je l’accepte mon amie. Je plongerai dans cet Enfer Pour ta joie tout entière. Si tu es plus vivante que jamais, Depuis mon absence à tes côtés, J’accepte à contre cœur ce sacrifice, Car mon existence est un artifice. Je continuerai à vivre ton silence, A vivre le manque comme sentence. A terminer ma vie dans la solitude, Pour ton bien être, et ta plénitude. Si je dois m’enfermer, me sceller Pour te laisser enfin être en paix. Creuser ma tombe et y plonger, Pour ne plus jamais te déranger. J’espère que tu me pardonneras, Un jour avec ce désir de me parler, En ouvrant la fenêtre pour me contacter. Ne plus être un jour, ce scélérat. Aurélien PAULIN 15/12/18 J’ai échoué en tant qu’amant, Caractère stupide, c’est frustrant. Prisonnier d’une extra-sensibilité, Tu souffres comme par le passé. J’ai échoué en tant qu’ami, Cela m’enrage tellement que j’ai été si décevant. Le grand drame de ma vie. Tu continues à m’ignorer, Et sûrement même à me détester. Mais dis-toi que rien n’a changé Je continuerai toujours de t’aimer. C’est sûrement mieux pour toi, De me fuir, de t’enfuir, de me haïr. Je paye le prix de t’avoir fait souffrir. Je n’ai jamais été digne d’être ton Roi. Je continue dans mes abysses, A vouloir entendre ta sublime voix, Sentir ton parfum, le velouté de tes doigts. Le manque sera la cause de mon préjudice. Si tu as retrouvé le bonheur, Auprès de lui, ou d’un nouvel ami. Je vous en conjure mes chers ennemis, De protéger et d’aimer Ma Fleur. Je n’ai jamais été doué, Homme illusoire à en crever. Mais c’est une perle trop parfaite, Pour mon âme trop imparfaite. J’ai tellement tout gâché, J’en crève de l’avoir blessée, Je m’en veux d’avoir tout perdu, D’être un écorché vif et si têtu. Je resterai seul dans cette prison, J’ai détruit ma muse de toute façon. Je ne mérite ainsi aucun pardon. Juste de mourir seul, sans un son. Elle ne veut plus me contacter… Encore moins me parler… J’ai tout gâché. Je me hais… Aurélien PAULIN 09/12/18 Je ne sais plus quoi faire, J’aimerai tant te parler, Faire tout pour te satisfaire, Au point de tout sacrifier. Mon amie me manque tellement, Que je suis prêt à tout masquer Mon Amour, Tous mes sentiments, Afin que tu arrêtes de me détester… J’ai tant besoin de ton sourire, De ce regard qui égaye ma vie, De ton souffle vital et plein de vie, Avec L’impression que je respire. Je vis ainsi avec beaucoup de regret, La sensation que sans moi à tes côtés, Te permet de revivre en toute sérénité. Même si j’en crève de perdre ma moitié. Je n’ai plus droit de t’écrire, Comme tu continues de m’ignorer. Tu ne veux pas me pardonner. Cette ignorance atroce qui me déchire. Je ne sais plus quoi faire, Je voudrais tant te parler, Ne plus voir le mirage d’un désert Mais un fantasme d’un songe éveillé. Je voudrais apprendre à me taire, Ne plus oser dire mes pensées, Mes angoisses provenant du passé, Que tu redeviennes ainsi mon repère. Que puis-je faire pour te parler ? Que puis-je faire pour espérer Que tu éprouves au moins de l’amitié ? Même si ton amour s’est évaporé… Je t’ai prévenue que je cachais Une noirceur qu’elle avait décelée, Comme une âme totalement brisée Qu’on n’arrivera plus jamais à réparer. Même si j’ai perdu tout espoir, Sur tes sentiments envers moi, Je crie à mon grand désespoir, De perdre mon amie par mes choix. Je ne supporte pas ton silence, Que tu me détestes, de cette absence… Aurélien PAULIN 26/11/18 Cela va faire un an que je me suis condamné. Testant sa solidité, notre lien a craqué. Par sacrifice, je me dévore de l’intérieur, Pendu pour une éternité de douleur. Je conçois parfaitement que tu me détestes, La solitude me le hurle ainsi à tue-tête. J’ai tellement froid, que je n’ai plus du tout d’air Mon cœur est ainsi en pleine ère glaciaire. Je suis désolé de t’avoir tant blessée. Mais s’il te reste un minimum de respect, Peux-tu répondre et sanctionner le prisonnier? Si tu me hais, je te quémande de m’achever. S’il te reste un peu d’amitié, viens me parler. S’il te reste un peu d’amour, viens me réchauffer. Aurélien PAULIN 22/11/18 Je n’ai plus que les câbles, un robot je semble, Décharné, Enfermé, Prisonnier, Transformé, Que la peur d’être un monstre m’a défiguré, La solitude me ronge et j’en tremble. Mon étoile me fuit et ne veut plus être ensemble, J’ai tout gâché, tu ne veux pas me pardonner. Adieu Ma Muse, je souhaite être débranché, Car sans toi, mon humanité se désassemble. Sans toi, je n’ai plus aucune raison d’exister, Vaut mieux être une machine pour ne plus penser, Etre un cyber-ange dans le monde du travail. Je sais que je ne suis pas extraordinaire, Je suis doué qu’à vivre dans un monde binaire, Mais le pardon peut-il sonner les retrouvailles ? Aurélien PAULIN 04/11/18 Inspiré du poème de Pierre de Ronsard Je n’ai plus que les os ». Je sais que ce n’est pas qu’une simple amitié, Que pour cette éternité, je serais lié. J’ai arrêté de vivre depuis ce printemps hivernal, Creusant ainsi ma propre pierre tombale. Mon esprit divague ainsi dans ce dédale, Il est terrorisé par ce gouffre abyssal Qui me sépare définitivement de toi. Mon âme est perdue, et elle a froid. Tu étais le soleil qui ravivait mon cœur, Le faisant brûler, me remplissant de chaleur. Tu le faisais battre aux rythmes de tes sourires, De cette voix me donnant une raison de vivre. Ta douceur m’enveloppait comme un cocon, Une impression de virevolter comme un flocon Sous le gré de tes passions, de tes envies. J’aurai tout donné pour être avec mon amie. Avec toi, j’avais cette savoureuse impression Que le temps ne comptait plus les heures, Le tic-tac cinglant devenu chômeur Pour immortaliser ces instants pleins d’émotions. J’ai perdu toute saveur, depuis ce jour, Où je me suis enfermé à jamais dans cette tour. Je ne fais que survivre, en attendant Que la faucheuse vienne me dire c’est le moment. » Je te regarde de ma fenêtre, au loin… J’embrasse tous les soirs ton profil Et je suis sûr qu’il en est témoin. Pour garder un lien fragile. Je viens te rejoindre durant ton sommeil, Pour te protéger de tes cauchemars, Je me réfugie dans ton regard, Pour t’offrir un monde plein de merveille. Je t’observe ainsi dans l’ombre, Espérant que tu viennes me revoir, Frappant à ma porte sombre, Pour m’apporter cette lueur d’espoir. Je serais à toi par ce fil permanent, Tu seras à jamais mon équilibre, Une amie qui me manque tellement, L’amour de deux êtres libres. Je ne serais jamais un saint, Encore moins un homme bien. Je suis ce que je suis, plein de défaut. Mais notre symbiose n’a jamais fait défaut. A toi, et à jamais ! Ma mie Je serais toujours là pour toi… Aurélien PAULIN 16/10/18 J’ai perdu définitivement l’amour, Elle m’a supprimé de sa vie, Sans aucun mot, sans un crie. Seul le silence glacial à ce jour… Je sais maintenant que je suis criminel, Car je fais fuir celles que j’ai aimées, Au point de me haïr pour l’éternité. Je suis coupable auprès de l’Eternel. J’en fais la promesse en cette nuit glaciale, Rongé par les émotions et les sentiments, De vivre coupé de ce monde angoissant, En l’aimant enfermée dans cette tour hivernale. Je n’ai plus rien qui me retiens, J’ai préparé ainsi le terrain. J’ai supprimé toute mon existence, Pour respecter sa sentence. Il ne me reste plus que ce site, Que je dois supprimer de sa liste. Comme ça, je n’aurai jamais existé, Elle pourra enfin vivre en paix. Je sais maintenant ce que je suis… Je suis le seul point commun qui a détruit La seule femme qui m’a sauvé et aimé. Je ne l’ai jamais véritablement respectée. J’espère qu’un jour, elle me pardonnera Qu’elle vivra heureuse et m’oubliera. Je n’ai jamais été digne d’elle, Je n’ai jamais mérité ces ailes… Merci pour tout… Et je payerai cher le prix de mes erreurs… Quand on est un monstre, c’est pour toujours… Aurélien PAULIN Mors Principium Est… » 09/08/18 Je te dirai les mots d’Amours, Qui te feront frémir chaque jour, Te mettant dans cet état de joie, Comparable à un feu grégeois… Je te dirai les mots d’Amours, Qui vivront en toi, Mon Amour, Te dessinant les plus belles œuvres Pour te remercier d’être mon chef d’œuvre. Mais les mots ne suffisent pas, Même mes rimes se meurent devant ce glas… Je suis irréel, t’évaporant entre mes doigts. Car tu es trop bien pour moi… Tu es trop bien pour moi… Tu es trop bien pour moi… J’ai rêvé de m’approcher de ce soleil, Quand tu m’as offerts de nouvelles ailes. Ne réalisant pas que je suis utopiste, J’ai plongé dans cet océan idéaliste… Je te dirai les mots d’Amours, Ceux qui vivront en toi pour toujours, Les mots qui te donnent envie de franchir Ces montagnes pour forger ton avenir. Je te dirai les mots d’Amours, Les mots qui embuent mes yeux bleus De larmes aux émotions fleurs bleues Qui te font vibrer sans aucun discours. Mais les mots ne suffisent point, Comment puis-je te le prouver ? Dois-je tuer un dragon de mes poings, Te libérer de tes démons qui t’ont brisée. Je te vois partout, j’aimerai te parler, Que tu plonges dans mes yeux embués, Que tu sentes à nouveau mon âme fébrile, Qui donne tous ces instants fragiles. Je te dirai les mots d’Amours, Ceux qui créent une symphonie glamour. Une chanson qui nous fait voyager, Qui nous font vibrer pour l’éternité. Je te dirai les mots d’Amours, Les mots qui font de moi ton troubadour, Te contant mes plus belles Odes Gravant cet amour pour pas qu’il s’érode. Aurélien PAULIN 27/07/18 Inspiré de la chanson Les mots bleus ». C’était un poète méconnu, Le talent, il en était dépourvu. Il écrivait pourtant sans cesse, Griffonnant ainsi toute sa détresse. Il voulait lui faire ouvrir les yeux, Lui dire qu’ils étaient âme-sœur. Elle détenait tous ses aveux, Ses faiblesses et son bonheur. Il était perdu, comme un enfant Terrorisé par ce néant dévorant. Cette solitude assourdissante, Cette asphyxie due à son absence. Dans ses heures les plus sombres, Il voulait disparaître de cette réalité. A quoi bon quand on a perdu sa moitié. Il était devenu l’ombre de son ombre. Il n’avait jamais aimé à ce point, Elle représentait son seul univers, Son oxygène, sa vie, son bol d’air, Cette joie recherchée dans chaque recoin. Il ne comprenait pas Pourquoi ? Il ne faisait jamais le poids… Etre un être sans importance, Préférant le laisser dans l’ignorance. Il était pourtant prêt à tout pour Elle, Porter tous les maux de la Terre, Souffrir en silence, face contre terre, Pour mériter un sourire de sa belle. Il vivrait maintenant amputer à jamais, Il ne voulait qu’elle pour l’éternité. Il n’avait plus qu’à espérer qu’un jour, Elle réapparaisse au nom de l’Amour. Aurélien PAULIN 14/06/18