🩙 Il Était Une Fois Dans L Ouest Film

Filmmajeur dans l'histoire du cinéma américain (et du cinéma, tout court), Il était une fois en Amérique marque la derniÚre collaboration entre Sergio Leone et Ennio Morricone, ce dernier accompagnant avec une infinie mélancolie les moments de la vie de Noodles incarné par Robert De Niro sur quarante années.

Il Ă©tait une fois dans lÊčOuest, C'era una volta il West, est film italo-amĂ©ricain de Sergio Leone sorti en 1968, emblĂ©matique du rĂ©alisateur italien. Ses codes artistiques rĂ©volutionnent littĂ©ralement le beautĂ© des images, ses personnages hiĂ©ratiques et surtout la musique dÊčEnnio Morricone en font un film incontournable, quasiment Leone traverse le western avec lÊčĂ©lĂ©gance dÊčun prĂ©lat italien, y ajoute la bouffonnerie de la Comedia del Arte et lÊčƓil de dĂ©tourne les codes du bon, de la brute, du bandit, du fermier, de lÊčĂ©leveur, du promoteur, de la femme qui veut se refaire une pose sur lÊčAmĂ©rique et la conquĂȘte de lÊčOuest le regard dÊčun europĂ©en qui adore les histoires de cowboys et dÊčindiens. Au centre de ce film, il met la rivalitĂ© des intĂ©rĂȘts pour lÊčappropriation des chemin de fer, le progrĂšs va bientĂŽt passer par lĂ . Et ça dĂ©fouraille Ă  tout va sous un soleil de Cardinale tient dans le film le seul rĂŽle fĂ©minin du Ă  elle Jason Robards, Henry Fonda et Charles Bronson. En Europe, le film fait un pas aux Etats-Unis oĂč il est amputĂ© de nombreuses scĂšnes. Peut-ĂȘtre quÊčil est trop europĂ©en comme western Allez dans Travelling, nous galopons vers lÊčOuest en tentant de piocher quelques Ă©lĂ©ments de rĂ©ponses. Laissons-nous emporter par lÊčunivers de Sergio Leone, par lÊčharmonica, par la beautĂ© des paysages, par le regard de Charles Bronson et la mĂ©chancetĂ© dÊčHenri Morricone en 1988 sur la RTSHommage Ă  l'immense compositeur italien Ennio Morricone dĂ©cĂ©dĂ© Ă  91 ans. En 1988, il Ă©tait de passage dans l'Ă©mission Bonsoir pour une longue interview remplie d'anecdotes personnelles et professionnelles. Il y raconte par exemple sa collaboration avec son ami Sergio Leone pour les films "il Ă©tait une fois dans l'ouest" et "il Ă©tait une fois en AmĂ©rique".Le rĂ©alisateur Sergio LEONE parle du rĂŽle de la musique dans ses films. Puis Ennio MORRICONE en italien expose sa thĂ©orie de la musique de film et parle de sa collaboration avec Sergio Sergio Leone sur "Il Ă©tait une fois dans l'Ouest"TĂ©lĂ©Midi du Sergio Leone et sa trilogieInterview de Sergio LEONE par François CHATEL. Il parle du film "Il Ă©tait une fois la rĂ©volution" qui fera partie d'une trilogie. Le 3Ăšme volet sera "Il Ă©tait une fois en AmĂ©rique" se dĂ©roulant au Mexique. Culture IL ETAIT UNE FOIS DANS L'OUEST C'era una volta il West, Sergio Leone, 1968 Sur le mĂȘme sujet
Aujourdhui, je vous invite Ă  faire avec moi, une promenade dans l’Ouest amĂ©ricain. Chef-d’Ɠuvre du western spaghetti rĂ©alisĂ© en 1968 par Sergio Leone, « Il Ă©tait une fois dans l’Ouest » dont le titre original est « C’era una volta il West » est sorti en France le 27 aoĂ»t 1969. En 2009, en signe de reconnaissance de sa qualitĂ©, le film a fait son entrĂ©e dans le National
Il Ă©tait une fois dans l’Ouest fait partie des films entrĂ©s durablement dans la lĂ©gende du cinĂ©ma tout court. Western dit spaghetti » rĂ©alisĂ© par Sergio Leone, c’est un chef d’Ɠuvre contemplatif, lent et magnifique qui raconte, au-delĂ  d’une histoire personnelle de vengeance, un bout de l’histoire des États-Unis. Mais par ce grand film, Sergio Leone donnait aussi le coup de grĂące au genre du western qui Ă©tait dĂ©jĂ  mal au point. Le film est ressorti rĂ©cemment dans une version restaurĂ©e l’occasion idĂ©ale pour revoir ce classique sur un grand Ă©cran. Comme tous les westerns, Il Ă©tait une fois dans l’ouest se dĂ©roule au XIXe siĂšcle dans les plaines du Grand Ouest amĂ©ricain. Le film de Sergio Leone ne prĂ©cise ni la date, ni le lieu, mais ce n’est pas nĂ©cessaire quand le film sort, en 1969, le western est un genre ancien entrĂ© dans les grands genres du cinĂ©ma et qui ne nĂ©cessite pas d’explications. Les paysages filmĂ©s par le rĂ©alisateur suffisent, en particulier la Monument Valley identifiĂ©e au genre par John Ford, tandis que les chapeaux et les colts campent immĂ©diatement des cow-boys archĂ©typiques. L’histoire du film est Ă©galement trĂšs classique. Ses deux histoires plutĂŽt puisque Il Ă©tait une fois dans l’ouest suit deux intrigues en parallĂšle, l’une centrĂ©e sur la vengeance d’un mystĂ©rieux cow-boy bon joueur d’harmonica et tireur hors pair, l’autre Ă©voquant la construction du chemin de fer et donc la seconde conquĂȘte de l’Ouest aprĂšs celle des pionniers. Ces deux histoires sont liĂ©es par Franck, cow-boy sombre qui travaille dans l’ombre d’un riche entrepreneur qui fait construire le chemin de fer et a besoin d’un assistant pour Ă©liminer tous les problĂšmes qui pourraient se dresser devant les voies du chemin de fer. Les deux histoires s’entrecroisent, mais le rĂ©cit se fait avare en explications et ces derniĂšres n’arrivent de toute façon que tardivement. Comme tout western qui se respecte, Il Ă©tait une fois dans l’ouest dĂ©crit une page de l’histoire amĂ©ricaine et constitue la mythologie du Far West, la conquĂȘte des grands espaces et la constitution d’un État continent. L’histoire de la vengeance est centrale, mais en toile de fond c’est bien de conquĂȘte qu’il est question. Le territoire a Ă©tĂ© dĂ©jĂ  balisĂ© par une poignĂ©e de pionniers venus souvent d’Europe et qui ont achetĂ© des lopins de terre au milieu de nulle part, constituant souvent des petites villes entrĂ©es dans l’image habituelle du Far West. Ces pionniers, ce sont aussi les cow-boys, les hĂ©ros du film qui prĂ©fĂšrent la solitude des grandes plaines et leurs chevaux Ă  la vie urbaine et qui mettent un point d’honneur Ă  dĂ©fendre leur honneur, quitte Ă  traquer sans relĂąche un ennemi durant des annĂ©es. Suivant de quelques annĂ©es ces premiers occupants, la conquĂȘte du territoire amĂ©ricain s’est organisĂ©e depuis la cĂŽte est et prend une forme concrĂšte des voies de chemin de fer. Le train doit pouvoir relier les deux ocĂ©ans et permettre le contrĂŽle de cet immense espace sauvage les États-Unis n’ont pas rĂ©inventĂ© la roue dans le domaine, tout État contrĂŽle son territoire notamment par des voies de communication efficaces. Les AmĂ©ricains l’ont cependant fait Ă  l’amĂ©ricaine, en laissant faire les initiatives privĂ©es c’est donc un entrepreneur qui, dans Il Ă©tait une fois dans l’ouest, fait construire le train. C’est lui aussi qui rachĂšte les terrains voire, parfois, force la main des propriĂ©taires. Le film se concentre autour du ranch d’un pionnier irlandais, Sweetwater, lieu nommĂ© ainsi en raison de la prĂ©sence d’une source d’eau au milieu du dĂ©sert. Cet espace n’est pas encore atteint par le train, mais ce dernier arrive tout au long du film et c’est tout une ville qui va se construire autour du ranch. Une conquĂȘte chasse l’autre et Sergio Leone filme la fin d’un monde, celui des pionniers et de la loi du plus fort. Le film met Ă  mort tous ces pionniers inadaptĂ©s au nouveau monde, qu’il s’agisse d’une mise Ă  mort rĂ©elle ou d’une exclusion. Le rĂ©alisateur ne s’attarde pas vraiment sur la nouvelle conquĂȘte, qui ne l’intĂ©resse qu’à la marge, hors champ on voit bien la construction du chemin de fer et avec elle la naissance de nouvelles villes, mais la camĂ©ra ne s’y attarde jamais vraiment. En parallĂšle de la fin d’un monde, Il Ă©tait une fois dans l’ouest signe l’arrĂȘt de mort du genre du western en le pervertissant totalement. Tous les codes et clichĂ©s du genre sont pourtant lĂ  les grands espaces bien sĂ»r, les cow-boys solitaires qui s’affrontent dans les rues dĂ©sertĂ©es des villes, les duels au colt, les ranchs ou encore la prostituĂ©e, seule femme de tout le film. Ils sont tous lĂ , mais le film s’amuse Ă  dĂ©jouer nos attentes et Ă  cet Ă©gard, la fameuse scĂšne d’ouverture est trĂšs rĂ©vĂ©latrice. Sur quasiment 15 minutes, Sergio Leone plante trois cow-boys typiques, qui pourraient ĂȘtre le trio de Le Bon, la Brute et le Truand, le prĂ©cĂ©dent film du rĂ©alisateur. Quand la cible apparaĂźt enfin, on entend d’abord le son de l’harmonica, avant de voir la silhouette et enfin le visage du quatriĂšme cow-boy. Quelques paroles font encore monter le suspense, et puis les coups de feu claquent. En l’espace d’une seconde ou deux, Sergio Leone plie l’affaire et passe Ă  autre chose, comme si l’issue mĂȘme du combat n’avait aucun intĂ©rĂȘt, ou plutĂŽt Ă©tait attendu. Tout le film semble ainsi assez dĂ©sinvolte sur les combats, n’hĂ©sitant pas Ă  Ă©tendre le temps Ă  l’infini avant et Ă  expĂ©dier ensuite les combats comme s’ils n’avaient aucun intĂ©rĂȘt. Les trois personnages principaux du film paraissent par ailleurs fatiguĂ©s, lassĂ©s par la vie qu’ils mĂšnent et sont en tout cas trĂšs Ă©loignĂ©s de l’enthousiasme des westerns de la grande Ă©poque le passage d’une Ă©poque Ă  une autre Ă©voquĂ© prĂ©cĂ©demment se lit jusque dans les traits tirĂ©s des personnages. On pourrait ainsi multiplier les exemples d’archĂ©types dĂ©tournĂ©s, comme la figure fĂ©minine qui est ici une femme libre, presque une fĂ©ministe tout reste relatif qui n’hĂ©site pas Ă  utiliser ses talents pour parvenir Ă  ses fins. Le genre du western est non seulement mis Ă  mort par Sergio Leone dans Il Ă©tait une fois dans l’ouest, mais il est aussi enterrĂ©, comme s’il Ă©tait dĂ©jĂ  mort, finalement. L’ñge d’or du western rĂ©siste mal Ă  la Guerre Froide les États-Unis sont dĂ©sormais trĂšs bien constituĂ©s et le western, genre amĂ©ricano-amĂ©ricain, est passĂ© de mode. En tĂ©moigne, d’ailleurs, l’échec commercial du film outre-Atlantique, alors qu’il a plutĂŽt bien fonctionnĂ© sur le Vieux Continent. Il est vrai que Sergio Leone n’aide pas vraiment ses spectateurs avec son film lent et contemplatif. La scĂšne introductive fait figure de manifeste en concentrant tous les aspects remarquables du film. Les plans fixes se multiplient, tantĂŽt des plans larges sur l’immensitĂ© des paysages, tantĂŽt des plans rapprochĂ©s sur un visage, une paire d’yeux parfois seulement. Quand la camĂ©ra bouge, c’est toujours en lents, mais trĂšs impressionnants techniquement travellings. Les personnages parlent peu et se contentent de regards lourds de sens, tandis que la camĂ©ra se concentre sur quelques Ă©lĂ©ments qui constituent le personnage, comme des articulations craquĂ©es ou un jeu avec une mouche emprisonnĂ©e dans le canon d’un revolver. La bande-son est essentielle, les pales d’une Ă©olienne ponctuent la scĂšne de ses couinements, la mouche virevolte autour d’un visage et bien sĂ»r, il y a la musique magique d’Ennio Morricone. Compositeur associĂ© pour toujours au genre du western, il propose ici une musique tellement connue et qui a inspirĂ© tant d’autres compositeurs de films qu’elle semblerait presque constituer une caricature. La musique joue un rĂŽle essentiel chez Sergio Leone trĂšs prĂ©sente, mais pas omniprĂ©sente comme elle l’est aujourd’hui dans tous les blockbusters, elle caractĂ©rise les personnages ou donne instantanĂ©ment une coloration particuliĂšre Ă  une scĂšne. Reprenant le principe bien connu depuis les opĂ©ras de Wagner de la mĂ©lodie associĂ©e Ă  un personnage exemple bien connu ici de l’harmonica du cow-boy vengeur qui suffit Ă  signaler sa prĂ©sence, la musique de Morricone est si centrale qu’elle deviendrait presque un personnage Ă  part entiĂšre. Quand elle est absente, la bande-son reste d’une richesse extrĂȘme et joue un rĂŽle jusque dans l’action les grillons s’arrĂȘtent de chanter pour annoncer la fin prochaine, par exemple. Quarante ans aprĂšs, le film reste une magistrale leçon de cinĂ©ma, que ce soit dans la gestion Ă©lastique du temps qui introduit et maintient le suspens, ou dans ces plans magistraux, qui surprennent parfois notamment certaines contre-plongĂ©es et ne cessent de rappeler, si besoin Ă©tait, l’influence qu’a eu Sergio Leone sur le cinĂ©ma. Du grand art, tout simplement. Il Ă©tait une fois dans l’ouest est un film qui semble inĂ©puisable. Que l’on s’intĂ©resse Ă  la mise Ă  mort du western, Ă  l’histoire des États-Unis, aux techniques cinĂ©matographiques ou Ă  tout ça Ă  la fois, on pourrait trouver encore tant Ă  dire sur le film de Sergio Leone. Force est de constater que ce film mĂ©rite son statut de film culte, un de ces films qui rĂ©sisteront sans aucun doute Ă  l’épreuve du temps et qui resteront un classique pour tous ceux qui veulent faire du cinĂ©ma. Si vous ne l’avez jamais vu, cette nouvelle version est l’occasion rĂȘvĂ©e et pour les autres, le voir sur un Ă©cran panoramique vaut indĂ©niablement le dĂ©placement. Avis unanimes sur le film dans la blogosphĂšre, que ce soit chez Nicolas qui rĂ©vĂšle une information intĂ©ressante les trois personnages du dĂ©but auraient dĂ» ĂȘtre jouĂ©s par les trois acteurs de Le Bon, la Brute et le Truand
 ou chez Alexandre qui conclut en faisant simplement du film l’un des 5 plus grands films amĂ©ricains de l’histoire. » Que dire de plus ?
IlĂ©tait une fois dans l'Ouest. (1968) de Sergio Leone. Polar, Film d'action, Western | 2h46. 94% 332 micro-critiques. Synopsis : Alors qu'il prĂ©pare une fĂȘte pour sa femme, Bet McBain est tuĂ© avec ses trois enfants. Jill McBain hĂ©rite alors des terres de son mari, terres que convoite Morton, le commanditaire du crime (celles-ci ont de la

L'homme s'Ă©croule en pleine course. FrappĂ© d'une balle tirĂ©e de nulle part. Sa fille gĂźt Ă  ses cĂŽtĂ©s. Elle a Ă©tĂ© abattue la premiĂšre. Descendu prĂ©cipitamment d'une carriole, son fils est, lui aussi, fauchĂ© dans son Ă©lan. AprĂšs trois coups de feu mortels, le silence tombe sur la ferme des McBain. Un gamin sort en courant de la maison. Il a 7 ou 8 ans. Pas plus. C'est Timmy, le dernier de la famille. Il tient une peluche Ă  la main, s'arrĂȘte devant la porte, terrorisĂ©. Cinq hommes apparaissent d'on ne sait oĂč. Ils portent des cache-poussiĂšre, ces longs manteaux qui les font ressembler Ă  des fantĂŽmes. Tenus en main, les fusils sentent encore la poudre. Les tueurs s'avancent vers l'enfant. La camĂ©ra suit le chef de la bande de dos, Ă  hauteur d'Ă©paule. Impossible de voir son visage. Il donne l'impression de se dĂ©placer au ralenti. L'homme s'arrĂȘte Ă  quelques mĂštres de Timmy. La camĂ©ra le dĂ©passe lentement, le frĂŽle, le cadre de trois quarts. Le visage est sali par la poussiĂšre. La joue dĂ©formĂ©e par une chique. La bouche rayĂ©e par un sourire cynique. Le temps s'arrĂȘte. Son regard bleu, limpide, accentue le malaise. Un regard que tout le monde reconnaĂźt. LIRE AUSSI >> Les Huit Salopards et The Revenant il Ă©tait encore une fois dans l'Ouest Offre limitĂ©e. 2 mois pour 1€ sans engagement Henry Fonda. La bontĂ© personnifiĂ©e. Les valeurs de l'AmĂ©rique montĂ©es sur deux jambes. Le jeune Abraham Lincoln pour John Ford, le Faux coupable chez Hitchcock, le jurĂ© intĂšgre de Douze Hommes en colĂšre. Quelques secondes plus tard, cet homme, ce hĂ©ros, dĂ©gaine son revolver et abat froidement le gamin. Le spectateur a dĂ©jĂ  pris une bonne claque en voyant Fonda Ă  la tĂȘte de sa bande de cache-poussiĂšre. Il en prend une seconde, plus violente, lorsque ce mĂȘme Fonda se transforme en tueur d'enfant. Le rĂȘve s'Ă©croule. La conquĂȘte de l'Ouest se teinte de noir. Une page se tourne.   Sergio Leone a rĂ©ussi. Il Ă©tait une fois dans l'Ouest vient de marquer l'histoire du cinĂ©ma. Et affirme, Ă©galement, l'importance du film de genre comme vecteur des reprĂ©sentations politiques du monde. "Je voulais rĂ©aliser un ballet de mort en prenant comme matĂ©riaux tous les mythes ordinaires du western traditionnel le vengeur, le bandit romantique, le riche propriĂ©taire, le criminel, la putain, dit-il Ă  NoĂ«l Simsolo 1. A partir de ces cinq symboles, je comptais montrer la naissance d'une nation." Sergio Leone est, Ă  l'Ă©poque, le seul rĂ©alisateur Ă  proposer un cinĂ©ma global, mondial, et Ă  marier toutes ses influences europĂ©enne, amĂ©ricaine et asiatique. Une banalitĂ© aujourd'hui. Une rĂ©volution Ă  l'Ă©poque. Aux portes du paradisLe rĂ©alisateur est un enfant de la balle, ce qui va plutĂŽt bien Ă  un amateur de westerns. Son pĂšre, Vincenzo Leone est d'abord comĂ©dien sous le pseudonyme de Roberto Roberti, puis rĂ©alisateur. Sa mĂšre, Bice Walerian, de son vrai nom Edvige Valcarenghi, est actrice. Ensemble, mais chacun d'un cĂŽtĂ© de la camĂ©ra, ils tournent, en 1913, La vampire indienne, premier western italien de l'histoire. Autant dire que bĂ©bĂ© Sergio, nĂ© le 3 janvier 1929, boit du cinĂ©ma dĂšs le biberon. Dans la cour de l'Ă©cole, il s'amuse Ă  jouer aux cow-boys et Ă  imiter Errol Flynn ou Gary Cooper. Il dĂ©couvre aussi les burattini, nom donnĂ© aux marionnettes napolitaines. "Pendant nos sĂ©ances de travail avec Bernardo [Bertolucci] et Sergio pour trouver l'histoire d'Il Ă©tait une fois dans l'Ouest, nous jetions tous les trois nos idĂ©es sur la table, se souvient Dario Argento, coscĂ©nariste du film, aujourd'hui rĂ©alisateur. Puis, Sergio se levait et mimait tous les personnages. C'est ainsi que sont nĂ©es les plus belles scĂšnes du film, comme le duel final, oĂč Fonda fait un demi-tour complet sous l'impact de la balle pour venir mourir Ă  deux centimĂštres de la camĂ©ra." Ce sens du spectacle - une seconde nature - lui ouvre les portes du paradis. Devenu, dans les annĂ©es 50, le meilleur assistant-rĂ©alisateur d'Italie, Sergio Leone travaille avec ses compatriotes, bien sĂ»r, mais Ă©galement avec les rĂ©alisateurs amĂ©ricains venus tourner Ă  CinecittĂ . Il met le feu Ă  Rome dans Quo Vadis, de Mervyn LeRoy et Anthony Mann, assiste Raoul Walsh pour les scĂšnes de bataille d'HĂ©lĂšne de Troie, de Robert Wise, et emballe la course de chars du Ben-Hur de William Wyler. Du bruit, de la fureur, dĂ©jĂ . De film en aiguille, en 1960, Sergio Leone passe Ă  la rĂ©alisation. D'abord un pĂ©plum, Le Colosse de Rhodes. Mais les Ă©checs conjuguĂ©s de Sodome et Gomorrhe, de Robert Aldrich, et du GuĂ©pard, de Luchino Visconti, plongent l'industrie cinĂ©matographique dans la crise. Les gros budgets sont Ă  la diĂšte. Maciste et NĂ©ron retournent aux oubliettes. Un nouveau genre arrive alors d'Allemagne via les adaptations des livres de Karl May, pĂšre de l'Indien Winnetou le western europĂ©en. Leone saute sur l'occasion, monte une coproduction avec l'Italie, l'Allemagne et l'Espagne, prend un nom amĂ©ricain, Bob Robertson - le "fils de Robert", en hommage au pseudonyme de son pĂšre - et choisit d'adapter, dans la poussiĂšre et les ponchos, Yojimbo, d'Akira Kurosawa, dans lequel un homme s'interpose entre deux bandes pour les rĂ©duire au silence.   Le public acclame Pour une poignĂ©e de dollars. Et fait un triomphe au reste de la trilogie. Mais Leone veut dĂ©jĂ  passer Ă  autre chose. Il en a marre du western. Basta cosi. Tous les producteurs amĂ©ricains lui dĂ©roulent le tapis rouge. Il leur propose l'adaptation de The Hoods, un roman de Harry Grey, de son vrai nom Harry Goldberg, qui suit, Ă  partir du dĂ©but du XXe siĂšcle, l'ascension de quatre petits malfrats. Son but plonger l'AmĂ©rique dans le film noir. Mais personne ne veut de cette histoire. On lui rĂ©clame un western. Le patron de Paramount, plus malin que les autres, lui laisse carte blanche, chose exceptionnelle Ă  Hollywood. Et Leone cĂšde. L'oeil bleu d'Henry Fonda"Pour Il Ă©tait une fois dans l'Ouest, Sergio voulait se dĂ©marquer de ses westerns prĂ©cĂ©dents, rappelle Dario Argento. Il souhaitait un film plus raffinĂ©, plus mystĂ©rieux, avec une femme parmi les personnages principaux. Il a donc changĂ© de scĂ©naristes et nous a choisis, Bernardo et moi. J'Ă©tais critique de cinĂ©ma, j'avais 27 ans. Bernardo [27 ans Ă©galement] avait rĂ©alisĂ© un film, Prima della rivoluzione." Argento adore le cinĂ©ma d'aventure, Bertolucci connaĂźt le western amĂ©ricain sur le bout du doigt. Ils discutent et dĂ©roulent les hommages - Le train sifflera trois fois pour la scĂšne d'ouverture dans la gare, Johnny Guitare pour le personnage de Bronson, Le Cheval de fer, de John Ford... Le sujet se met en place. Il est temps de penser au casting. Pour le rĂŽle de Frank, le tueur, Leone n'a qu'un nom en tĂȘte Henry Fonda. L'acteur ne le connaĂźt pas, mais son ami Eli Wallach, le truand du Bon, la brute et le truand, lui dit beaucoup de bien du cinĂ©aste. Fonda accepte aprĂšs avoir vu la trilogie. Le premier jour du tournage, la star dĂ©barque avec des favoris noirs, une grosse moustache et des lentilles marron. Une vraie tĂȘte de mĂ©chant, selon lui. Le rĂ©alisateur lui demande gentiment de tout enlever. Fonda s'exĂ©cute, pas trĂšs content. Mais, aprĂšs la scĂšne du massacre de la famille McBain, lorsque Leone filme son regard bleu, l'acteur comprend ce que veut le metteur en scĂšne. Il Ă©tait une fois dans l'Ouest, de Sergio Leone, avec Claudia DB-Paramount-Rafran-San MarcoPour le rĂŽle de l'homme Ă  l'harmonica, Rock Hudson et Warren Beatty lui font du pied, mais Leone veut Bronson. Il l'aura. Celui qu'il n'a pas, en revanche, c'est Eastwood. Leone souhaite donner Ă  Clint, Ă  Eli Wallach et Ă  Lee Van Cleef les trois rĂŽles de la premiĂšre sĂ©quence de la gare, comme un clin d'oeil au Bon, la brute et le truand. Les deux derniers acceptent, mais Eastwood refuse. Déçu, le rĂ©alisateur engage trois autres comĂ©diens. Un temps qui disparaĂźtEnnio Morricone et Sergio Leone se connaissent depuis l'enfance. Ils ont mĂȘme usĂ© les bancs de l'Ă©cole ensemble. Le compositeur aux 400 bandes originales est de tous les westerns de son ami. "Leone laisse, chaque fois, la musique se frayer un chemin sur le devant de la scĂšne, souligne Gans. LĂ  encore, c'est inhabituel pour l'Ă©poque." Le thĂšme de l'harmonica rend Morricone mondialement cĂ©lĂšbre et ajoute une pierre dĂ©finitive au culte de l'Ă©difice. Chacun des quatre personnages principaux - Jill, l'Harmonica, Cheyenne, Frank - possĂšde son propre thĂšme et, pour la premiĂšre fois, Leone fait jouer la musique sur le plateau pendant les scĂšnes. Le tournage se dĂ©roule sans encombre, des studios de Cinecitta, en Italie, Ă  Almeria, en Espagne, pour s'achever, au bout de quatre mois, par quelques plans Ă  Monument Valley, aux Etats-Unis. AprĂšs six mois de montage, le film sort et se fait Ă©reinter par la grande majoritĂ© de la critique française. Avant d'ĂȘtre plĂ©biscitĂ© par le public. "L'avenir n'a pas d'importance pour nous", lance Frank Ă  l'homme Ă  l'harmonica avant leur duel. Effectivement. Alors que les deux hommes s'affrontent, le train arrive aux portes d'une ville en pleine construction. Le territoire des hĂ©ros de l'Ouest est remplacĂ© par une sociĂ©tĂ© naissante. Le pays tourne une page. Charles Bronson quitte un monde qu'il ne connaĂźt plus et se retire de la scĂšne. Jason Robards vient de mourir Ă  ses pieds. Il faut maintenant partir. Un dernier regard sur un temps qui disparaĂźt. L'homme Ă  l'harmonica n'est plus Ă  sa place mais il ne regrette rien. Il va juste s'en aller et laisser les hommes de bonne volontĂ© construire un pays Ă  venir. 1969, cette annĂ©e-lĂ 31 janvier sortie de La piscine, de Jacques Deray, qui signe les retrouvailles Ă  l'Ă©cran de Romy Schneider et Alain Delon. 12 fĂ©vrier Naissance du rĂ©alisateur amĂ©ricain Darren Aronofsky Black Swan 14 avril Oliver!, de Carol Reed, remporte cinq Oscars, dont celui du meilleur film. 23 mai If..., de Lindsay Anderson, reçoit la Palme d'or des mains du prĂ©sident du jury de Cannes, Luchino Visconti. 4 juin L'enfance nue, de Maurice Pialat, reçoit le prix Jean Vigo. 22 dĂ©cembre mort du rĂ©alisateur autrichien naturalisĂ© amĂ©ricain de L'ange bleu, Josef von Sternberg, pygmalion de Marlene Dietrich. *Conversations avec Sergio Leone, de NoĂ«l Simsolo Ă©d. Petite bibiothĂšque des Cahiers du CinĂ©ma. Article publiĂ© dans L'Express en septembre 2003. Il Ă©tait une fois dans l'Ouest, de Sergio Leone, avec Henry Fonda, Charles Bronson, Claudia Cardinale... Ressortie le 28 septembre 2016. Eric Libiot Les plus lus OpinionsLa chronique de Marion Van RenterghemPar Marion Van RenterghemLa chronique de Sylvain FortPar Sylvain FortLa chronique du Pr Gilles PialouxPar le Pr Gilles PialouxLa chronique de Pierre AssoulinePierre Assouline

Avisaux cinĂ©philes : ne manquez pas la sĂ©ance CinĂ© Club consacrĂ©e au film culte IL ETAIT UNE FOIS DANS L'OUEST ! Rendez-vous mardi 12 juillet pour cette projection spĂ©ciale suivie d'un quiz animĂ© par Philippe Rouyer, journaliste de cinĂ©ma. Venez tester, dans une ambiance dĂ©tendue et conviviale, vos connaissances sur les plus grands films de l'histoire du Il Ă©tait une fois dans l’Ouest – Sergio Leone Il Ă©tait une fois dans l’Ouest se dĂ©voilait dans les salles obscures italiennes il y a cinquante ans. MĂ©moires du CinĂ©ma’ retrace l’histoire de la conception de ce classique et chef-d’Ɠuvre du cinĂ©ma signĂ© Sergio Leone via les notes de production, la presse de l’époque, le regard de quelques grands rĂ©alisateurs, et plus encore
 Il Ă©tait une fois dans l’Ouest – affiche française AprĂšs les succĂšs commerciaux de Pour une poignĂ©e de dollars suivi de Et pour quelques dollars, Sergio Leone tourne Le Bon, la Brute et le Truand, un troisiĂšme western et le dernier volet de ce qui va devenir la trilogie du dollar ». Trois films qui vont lancer la carriĂšre de Clint Eastwood et donner une stature internationale Ă  son rĂ©alisateur. Pourtant, ce dernier souhaite passer Ă  autre chose. Il envisage d’adapter Ă  l’écran The Hoods, le roman d’Harry Grey, dans lequel l’écrivain raconte son passĂ© de gangster pendant la Prohibition. Compte tenu de sa notoriĂ©tĂ©, il espĂšre convaincre les studios hollywoodiens
 Un western pour une poignĂ©e de dollars Au dĂ©but des annĂ©es 1960, Sergio Leone a dĂ©jĂ  acquis une solide expĂ©rience en tant qu’assistant-rĂ©alisateur. Il a ainsi travaillĂ© sous la direction de Vittorio De Sica, Carmine Gallone, Mario Camerini, Mario Bonnard, mais aussi Robert Wise, William Wyler, Fred Zinnemann ou Robert Aldrich, bien qu’il se soit querellĂ© avec le cinĂ©aste lors du tournage de Sodome et Gomorrhe 1962. MalgrĂ© son pĂ©plum, genre Ă  la mode Ă  l’époque, Le Colosse de Rhodes, le premier film qu’il rĂ©alise en solo, Leone est au creux de la vague, comme beaucoup de rĂ©alisateurs italiens. Avec Pour une poignĂ©e de dollars et un budget dĂ©risoire 200 000$, il s’attaque, sous le pseudonyme de Bob Robertson allusion au pseudonyme de son pĂšre Roberto Roberti, Ă  un remake de Yojimbo, d’Akira Kurosawa, qu’il transpose dans le monde du western. L’initiative de tourner des westerns en Europe n’est pas nouvelle. Les Espagnols exploitent dĂ©jĂ  le filon et les Allemands, avec la sĂ©rie des Winnetou, une adaptation des romans de Karl May, ont trouvĂ© en Croatie leur nouveau Far West. Sergio Leone aurait souhaitĂ© une vedette hollywoodienne pour interprĂ©ter le rĂŽle principal. Les noms de Charles Bronson, Henry Fonda et James Coburn ont Ă©tĂ© avancĂ©s. Pour des raisons budgĂ©taires ou autres l’agent d’Henry Fonda ne lui aurait pas remis le script, la production renonce. Elle songe alors Ă  Richard Harrison, un acteur amĂ©ricain de sĂ©rie B installĂ© en Italie. L’accord ne se fait pas, mais celui-ci recommande cependant un certain Clint Eastwood, qui a entre autres l’avantage de monter Ă  cheval. Il Ă©tait une fois dans l’Ouest – Copyright Paramount Il Ă©tait une fois l’AmĂ©rique
 Peu optimiste sur le potentiel commercial de Pour une poignĂ©e de dollars, le distributeur opte pour une diffusion limitĂ©e en Italie, en septembre 1964. Le bouche Ă  oreille va faire son effet et le film remporter un succĂšs public inattendu, la critique Ă©tant partagĂ©e. Pour des problĂšmes de droits, il ne sortira aux États-Unis que dix-huit mois plus tard. Entre temps, Sergio Leone rĂ©alise Et pour quelques dollars de plus, puis Le Bon, la Brute et le Truand. Cette trilogie du dollar » ou de l’Homme sans nom » va donner ses lettres de noblesse au western spaghetti », lancer la carriĂšre de Clint Eastwood et donner Ă  son rĂ©alisateur une stature internationale. Cependant, Leone entend passer Ă  autre chose. L’idĂ©e a germĂ© dans son esprit pendant le tournage du Bon, la Brute et le Truand. Il veut adapter Ă  l’écran The Hoods roman d’Harry Grey, le pseudonyme de Herschel Goldberg, dans lequel l’écrivain raconte son passĂ© de gangster pendant la Prohibition
 Il pense que sa notoriĂ©tĂ© va lui faciliter la tĂąche. Il aurait ainsi rencontrĂ© Warren Beatty, acteur et aussi producteur, alors dans une mauvaise passe, mais qui ne donne pas suite. NĂ©anmoins, quelques mois plus tard, celui-ci interprĂ©tera et coproduira Bonnie and Clyde sous la direction d’Arthur Penn. Partenaire sur la Trilogie », United Artists refuse de se lancer dans l’aventure, tout comme Paramount. Le projet serait trop coĂ»teux et peu rentable. Sergio Leone renonce Ă  ce qui deviendra plus tard Il Etait une fois en AmĂ©rique mais finit par accepter les moyens que Paramount met Ă  sa disposition pour rĂ©aliser un nouveau western
 Ă  la condition de garder le contrĂŽle sur le film. Ce qu’il obtient. DĂ©veloppement de l’histoire Peu avant NoĂ«l 1966, dans une salle de cinĂ©ma qui vient de projeter Le Bon, la Brute et le Truand, Sergio Leone rencontre Bernardo Bertolucci et lui demande ce qu’il pense du film. Bertolucci a aimĂ© et s’en explique. À la fin de la conversation, Leone lui propose de travailler sur le scĂ©nario de son nouveau film. Comme Bertolucci n’a rien en chantier depuis Prima della rivoluzione 1964, il accepte l’offre. Dario Argento, qui n’est encore que critique de cinĂ©ma, rejoint l’équipe. Entre janvier et mars 1967, ils revoient plusieurs westerns
 amĂ©ricains. En fĂ©vrier 1982, lors d’un entretien avec Christopher Frayling, l’un de ses biographes, Sergio Leone dĂ©clarera 
 l’idĂ©e de dĂ©part Ă©tait d’utiliser certaines conventions du western amĂ©ricain, ainsi que toute une sĂ©rie de rĂ©fĂ©rences Ă  des westerns spĂ©cifiques pour raconter ma version de la naissance d’une nation. » et de poursuivre, 
 je voulais faire un film qui serait 
 un ballet des morts. Je voulais prendre les personnages les plus stĂ©rĂ©otypĂ©s du western amĂ©ricain 
 pour rendre hommage au western et montrer les changements en cours Ă  l’époque dans la sociĂ©tĂ© amĂ©ricaine. » Argento et Bertolucci Ă©laborent une histoire. Leone confie ensuite ce premier jet, qui reprĂ©sente 80 pages, Ă  Sergio Donati, script doctor » sur Et pour quelques dollars de plus et Le Bon, la Brute et le Truand, et scĂ©nariste sur trois westerns de Sergio Sollima, afin qu’il planche sur le scĂ©nario dĂ©finitif, et donne un sens Ă  l’histoire et de la substance »  Il Ă©tait une fois dans l’Ouest – Copyright Paramount Le scĂ©nario Sur le quai d’une gare, dans les environs de Flagstone, une ville de l’Ouest amĂ©ricain, trois hommes vĂȘtus de cache-poussiĂšre attendent un voyageur pour l’abattre. Mais ce mystĂ©rieux joueur d’harmonica, sans nom, est plus rapide et les tue. L’inconnu est Ă  la recherche de Frank, un dangereux tueur Ă  gages, pour se venger. Pour l’heure, Frank s’est mis au service de Morton, le patron d’une compagnie de chemin de fer dont le chantier progresse vers la cĂŽte Pacifique. Il est chargĂ© d’intimider Brett McBain, le propriĂ©taire d’un immense terrain pourtant dĂ©sertique, Sweewater ». ExpĂ©ditif, avec ses hommes il exĂ©cute froidement McBain et ses trois enfants. C’est par la voie ferroviaire que Jill arrive Ă  Flagstone. Ancienne prostituĂ©e, elle a Ă©pousĂ© en secret McBain Ă  La Nouvelle-OrlĂ©ans. Elle dĂ©couvre la famille assassinĂ©e. HĂ©ritiĂšre de la propriĂ©tĂ©, elle dĂ©cide de rester avant de se raviser. Harmonica », aidĂ© de Cheyenne » un bandit en cavale, tentent de l’en dissuader et l’empĂȘcher de vendre le domaine pour une bouchĂ©e de pain
 Sergio Donati juge dĂ©terminante la contribution de Bertolucci Ă  l’histoire. Son scĂ©nario demeure fidĂšle aux citations cinĂ©matographiques suggĂ©rĂ©es par le futur rĂ©alisateur de 1900, et dĂ©veloppe Ă©galement les personnages de Cheyenne » et de Morton. Cette mosaĂŻque de grands moments de l’histoire du western fait notamment rĂ©fĂ©rence Ă  Johnny Guitare Nicholas Ray, Le train sifflera trois fois Fred Zinemann ou L’homme des VallĂ©es perdues George Stevens, La PrisonniĂšre du dĂ©sert John Ford, Le cheval de fer John Ford ou encore L’Homme qui tua Liberty Valance John Ford. Il Ă©tait une fois dans l’Ouest – Henry Fonda, Claudia Cardinale, Sergio Leone, Charles Bronson et Jason Robards – Copyright Paramount Le casting Jusqu’à prĂ©sent, les femmes n’avaient jouĂ© qu’un rĂŽle secondaire dans les films de Sergio Leone. Pour le cinĂ©aste, 
 c’est parce que mes personnages n’ont pas le temps de tomber amoureux ou de courtiser quelqu’un. Ils sont trop occupĂ©s Ă  essayer de survivre ou Ă  poursuivre leur objectif ». Pourtant, cette fois, exceptionnellement, il s’est laissĂ© convaincre par Bertolucci. Comme le budget n’est pas un obstacle estimĂ© entre 3 et 5 millions de $, Sergio Leone peut envisager un casting haut de gamme ». Un temps, Carlo Ponti a Ă©tĂ© intĂ©ressĂ© pour produire le film, aussi, le nom de Sophia Loren, son Ă©pouse, a Ă©tĂ© avancĂ© pour ĂȘtre Jill McBain, mais le rĂ©alisateur lui prĂ©fĂšre Claudia Cardinale. Il aimerait pouvoir compter Ă  nouveau sur Clint Eastwood. Mais ce dernier dit non. On parle aussi de Rock Hudson et de Warren Beatty, cependant, il a d’autres acteurs en vue. Il revient Ă  la charge pour deux comĂ©diens qu’il avait espĂ©rĂ© engager prĂ©cĂ©demment. Si Charles Bronson accepte de jouer Harmonica », Henry Fonda refuse. Leone se rend aux États-Unis pour tenter de le convaincre. Le comĂ©dien finit par demander l’avis d’Eli Wallach qui l’encourage Ă  saisir l’occasion. Kirk Douglas Ă©tait intĂ©ressĂ© par se glisser dans la peau de Cheyenne », mais c’est Jason Robards qui est retenu. En guise de clin d’Ɠil au Bon, la Brute et le Truand, le cinĂ©aste a songĂ© Ă  rĂ©unir de nouveau Clint Eastwood, Eli Wallach et Lee Van Cleef dans la scĂšne d’ouverture. Devant le refus d’Eastwood, le rĂ©alisateur renonce Ă  cette idĂ©e. Ce sont donc Jack Elam le dur d’une trentaine de westerns, Woodie Strode trois westerns sous la direction de John Ford et Al Mullock dĂ©jĂ  au gĂ©nĂ©rique du Bon, la Brute
 qui devinrent les trois tueurs. Charles Bronson et Henry Fonda – Il Ă©tait une fois dans l’Ouest – Copyright Paramount Le tournage, la production Tandis que le scĂ©nario commence Ă  prendre forme, Sergio Leone part en repĂ©rages aux États-Unis. Il se rend dans le dĂ©sert du Colorado, d’Arizona et du Nouveau-Mexique. Un moment particulier de ce sĂ©jour avec la visite guidĂ©e du site de Monument Valley », haut lieu du cinĂ©ma de John Ford, en compagnie du chef opĂ©rateur Tonino Delli Colli et du responsable des dĂ©cors Carlo Simi. Le rĂ©alisateur n’en dĂ©laisse pas pour autant les studios de CinecittĂ  Ă  Rome, pour une bonne partie des intĂ©rieurs, et bien sĂ»r le sud de l’Espagne, berceau de westerns mĂ©diterranĂ©ens et cadre de sa trilogie. C’est Ă  La Calahorra, non loin de Guadix, province de Grenade, que sera filmĂ©e la sĂ©quence d’ouverture et construite la ville de Flagstone ». Quant Ă  Sweetwater », la propriĂ©tĂ© des McBain, elle trouvera place prĂšs de Tabernas, dans la province d’Almeria. Ainsi, la carriole conduite par Sam Paolo Stoppa et qui transporte Jill depuis la gare aura effectuĂ© l’une des plus longues randonnĂ©es de l’histoire du cinĂ©ma. De l’Espagne, elle est passĂ©e par Monument Valley avant de regagner l’Andalousie pour arriver Ă  la ferme des McBain. À l’approche du tournage, la production frĂŽle la catastrophe. Henry Fonda a cru bon de porter des lentilles de contact pour changer la couleur de ses yeux bleus, ainsi qu’une moustache. AgacĂ©, Sergio Leone lui a fait tout enlever. Quant Ă  Jason Robards, c’est ivre qu’il se prĂ©sente au rĂ©alisateur, risquant d’ĂȘtre mis Ă  la porte sur le champ. Par chance, il n’y eut rien Ă  lui reprocher par la suite. Les premiĂšres images sont tournĂ©es le 8 avril 1968 Ă  CinecittĂ , avec la scĂšne d’amour entre Jill et Frank. Le clap de fin sera donnĂ© en juillet. Claudia Cardinal – Il Ă©tait une fois dans l’Ouest – Copyright Paramount L’accueil Coproduction italo-amĂ©ricaine, C’era una volta il West sort en dĂ©cembre 1968 en Italie. MalgrĂ© le trĂšs bon accueil du public italien, le film ne connaĂźtra pas le mĂȘme engouement que les trois prĂ©cĂ©dents westerns de Leone. Aux États-Unis, il est prĂ©sentĂ© Ă  New York en avant premiĂšre dans deux salles le 25 mai 1969, avant sa sortie dans 24 salles, le 16 juillet. Afin de gagner une sĂ©ance de plus par jour, Paramount invoque l’accueil mitigĂ© lors de la premiĂšre pour procĂ©der Ă  des coupures 20 minutes d’aprĂšs certaines sources, 30 selon d’autres qui dĂ©naturent l’Ɠuvre. Cette version dite internationale » connaĂźtra l’échec sur le marchĂ© anglo-saxon. Sur le territoire Ă©tasunien il ne fera que 1/6Ăšme des recettes du Bon, La Brute et Le Truand, plus rapide et moins bavard ». L’assassinat d’un enfant et le rĂŽle Ă  contre-emploi d’Henry Fonda peuvent expliquer cet Ă©chec commercial. Il Etait une fois dans l’Ouest, dans sa copie intĂ©grale, sera pourtant un succĂšs au box-office international, notamment en France et en Allemagne, dĂšs sa sortie en 1969. Pour la critique, tant aux États-Unis que dans les pays oĂč le film est distribuĂ©, en dehors de quelques exceptions, les avis sont mitigĂ©s voire hostiles. Parmi les rĂ©actions nĂ©gatives, il a Ă©tĂ© reprochĂ© Ă  Sergio Leone d’avoir usurpĂ© et dĂ©naturĂ© l’histoire de l’Ouest amĂ©ricain, alors qu’en fait il dĂ©tournait les conventions du western. Cependant, au fil du temps, Ă  l’image de 2001 L’OdyssĂ©e de l’espace, de Stanley Kubrick, le film va ĂȘtre apprĂ©ciĂ© Ă  sa juste valeur. Plusieurs critiques vont mĂȘme revenir sur leur jugement initial et reconnaĂźtre leur erreur cf Jean A. Gili ci-dessous. Il Ă©tait une fois la RĂ©volution sortira en 1971 et Il Ă©tait une fois en AmĂ©rique en 1984. Le dernier volet de sa seconde trilogie et son dernier film. Victime d’une crise cardiaque, Sergio Leone meurt Ă  Rome le 30 avril 1989 sans avoir pu mener Ă  bien son projet sur le siĂšge de Leningrad pendant la Seconde Guerre mondiale. Il Ă©tait une fois dans l’Ouest – Charles Bronson, Claudia Cardinale, Sergio Leone – Copyright Paramount Le cinĂ©ma de Sergio Leone Le cinĂ©aste dĂ©clara un jour Ennio Morricone n’est pas mon musicien. Il est mon scĂ©nariste. J’ai toujours remplacĂ© les mauvais dialogues par de la musique, soulignant un regard. » À l’instar de ses autres autres longs mĂ©trages, la musique du compositeur est indissociable du film. ComposĂ©s en amont, les morceaux musicaux de Il Etait une fois dans l’Ouest Ă©taient jouĂ©s sur le plateau avant ou pendant le tournage afin de mettre les acteurs dans l’ambiance, de crĂ©er des rythmes ». À chaque personnage correspondait un thĂšme. Ainsi l’homme Ă  l’harmonica » est-il personnifiĂ© par les quelques notes stridentes de son instrument. Mais Leone jongle aussi avec des moments quasi silencieux, comme dans la scĂšne d’ouverture, la longue attente des trois tueurs sur le quai de la gare, oĂč l’on n’entend qu’une mouche bourdonner, des gouttes d’eau tomber sur un chapeau ou des articulations de doigts craquer. Le souci poussĂ© des dĂ©tails rĂ©alistes, qui ne doivent pas ĂȘtre confondus avec l’exactitude historique » prĂ©cisait Leone, le rythme lent, le temps dilatĂ©, Ă  un tel point qu’il en devient presque irrĂ©el ou l’alternance de plans larges le trajet de la carriole Ă  Monument Valley » et de trĂšs gros plans, notamment sur le regard des personnages, sont quelques-unes des autres caractĂ©ristiques du cinĂ©ma de Sergio Leone.
Ilfaut revenir sur la genÚse et la conception de Il était une fois dans l'Ouest, qui marque une nouvelle étape dans la carriÚre de Leone. En effet, le
Film de lĂ©gende, chef d’Ɠuvre du cinĂ©ma de genre western, Il Ă©tait une fois dans l’Ouest » titre original C’era una volta il West est un western italo-amĂ©ricain de Sergio Leone rĂ©alisĂ© en 1968 et sorti en salle en Italie la mĂȘme annĂ©e et en 1969 dans le reste du monde. L’action du film se passe lors de la conquĂȘte de l’Ouest amĂ©ricain et Ă©voque la rivalitĂ© des intĂ©rĂȘts pour l’appropriation des terres que traverse la construction du chemin de fer. Sa particularitĂ© rĂ©side dans la mise en scĂšne de diffĂ©rents personnages reprĂ©sentatifs des westerns classiques amĂ©ricains pour mieux les film dĂ©crit deux conflits se dĂ©roulant Ă  Flagstone, une ville fictive de l’Ouest amĂ©ricain, avec la lutte autour de l’arrivĂ©e du chemin de fer pour la ville et une vengeance d’un homme contre un tueur froid et sanguinaire interprĂ©tĂ© par Henry Fonda. On y retrouve l’actrice Claudia Cardinale qui hĂ©rite du rĂŽle d’une jeune veuve au grand cƓur, c’est le seul personnage fĂ©minin du film de Leone et pour lequel il a une attention particuliĂšre et centrale. Henry Fonda, acteur amĂ©ricain et star renommĂ©e pour ses rĂŽles de hĂ©ros, y campe pour la premiĂšre fois un tueur sans scrupules embauchĂ© par le patron du chemin de fer pour Ă©liminer les obstacles susceptibles de venir contrecarrer son projet et Charles Bronson interprĂšte un mystĂ©rieux vengeur anonyme et taciturne. Il Ă©tait une fois dans l’Ouest » est considĂ©rĂ© comme l’un des plus grands films du cinĂ©ma mondial, l’un des plus influents dans le genre western. Il constitue une Ɠuvre classique et fondatrice du genre qui sera par la suite appelĂ© le western spaghetti. Le tournage s’est dĂ©roulĂ© d’avril Ă  aoĂ»t 1968 aux États-Unis, en Espagne Andalousie et en Italie. Pour les scĂšnes extĂ©rieures, le film a Ă©tĂ© tournĂ© Ă  Monument Valley en Arizona, dans la rĂ©gion de Moab dans l’Utah ainsi qu’en Andalousie. L’Andalousie, et son dĂ©sert de Tabernas, est depuis 1963 trĂšs prisĂ©e par Sergio Leone, initiateur du genre western spaghetti. AprĂšs avoir parcouru le Nouveau-Mexique, l’Arizona, l’Utah, il sĂ©lectionne dĂ©finitivement ce site et cette rĂ©gion pour ses dĂ©cors naturels similaires Ă  ceux de l’Arizona et de surcroĂźt, vierges de toute implication humaine et la lumiĂšre si belle et puissante pour les prises de vues. Ainsi, pour les besoins du film, Sergio Leone fait construire la ville de Flagstone au sud de Guadix, prĂšs de La Calahorra. La gare de Cattle Corner oĂč se dĂ©roulent les premiĂšres quatorze minutes du film sans aucun dialogue est situĂ©e Ă  la sortie sud de Guadix. La demeure des Mac Bain, Sweetwater, a Ă©tĂ© bĂątie par Carlo Simi, chef dĂ©corateur de Sergio Leone et non loin de Tabernas et des dĂ©cors construits pour la trilogie du Dollar en 1963. La maison McBain existe toujours aujourd’hui, prĂšs de Tabernas. Par la suite, ces dĂ©cors naturels et constructions typiques de l’ouest amĂ©ricain, seront repris et utilisĂ©s dans de nombreuses productions. Les dĂ©cors de Fort Bravo Ă©tant le plus imposant et utilisĂ©, depuis 2010, dans le cadre de l’aventure immersive exclusive l’Ultime Western. Dans la longue et mythique scĂšne d’ouverture du film, un homme, joueur d’harmonica, arrive en train, dans une gare au milieu du dĂ©sert. Trois tueurs, vĂȘtus de cache-poussiĂšre, sont envoyĂ©s par le bandit Frank pour l’attendre sous la chaleur torride. La sĂ©quence se prolonge pendant l’arrivĂ©e du train, filmĂ©e de trĂšs loin et, quand le train s’éloigne, le joueur d’harmonica et les tueurs se font face. AprĂšs un duel de regards silencieux, le joueur d’harmonica abat les trois hommes avec son revolver. Cette scĂšne incontournable est devenue l’un des emblĂšme de la rĂ©alisation Ă  la Sergio Leone, le tout servi par la musique grandiose d’Ennio Morricone.
Fichedétaillée de Il était une fois dans l'Ouest (Combo Blu-ray + DVD) - Blu-ray réalisé par Sergio Leone et avec Charles Bronson, Henry Fonda, Claudia Cardinale, Jason Robards Jr., Gabriele Ferzetti, Paolo Stoppa, Woody Strode, Frank Wolff. Un homme à l'harmonica poursuit inlassablement Frank, un tueur sans pitié aux yeux bleus à la solde du patron des chemins de
CinĂ©ma / Critique - Ă©crit par Lestat, le 17/05/2004 Tags dans film fois leone frank ouest sergio Il Ă©tait une fois un chef d'oeuvre Six ans aprĂšs Pour une poignĂ©e de dollars qui inventa le western spaghetti, ou tout du moins ses clichĂ©s, Sergio Leone remettait le couvert en 1969 avec cette ultime incursion dans le genre en tant que rĂ©alisateur, en profitant au passage pour entamer une nouvelle trilogie. AprĂšs les trois aventures de l'Homme sans Nom, la sĂ©rie non moins cĂ©lĂšbre des Il Ă©tait une fois... faisait son apparition, avec ses thĂšmes et ses partis pris. Il Ă©tait une fois en AmĂ©rique, Il Ă©tait une fois la rĂ©volution et ce qui nous intĂ©resse aujourd'hui, Il Ă©tait une fois dans l'ouest marquent une sorte de rupture dans l'oeuvre de Sergio Leone. Des films souvent mĂ©lancoliques, rĂ©alistes, cassant les codes et les clichĂ©s. Il Ă©tait une fois la rĂ©volution se prĂ©sente ainsi comme une diatribe contre l'hĂ©roĂŻsme de tout poil, oĂč les idĂ©aux ne valent rien. Avec Il Ă©tait une fois dans l'ouest, Sergio Leone rĂ©alise probablement ici son western le plus manichĂ©en, le plus symbolique et Ă  vocation la moins divertissante. A film hors normes, Ă©quipe hors normes, c'est toujours flanquĂ© de ses fidĂšles Sergio Donati Ă©criture et Ennio Morricone partitions que Leone s'entoure entre autre de Bernardo Bertolucci, et d'un nom qui deviendra par la suite incontournable dans le monde de l'horreur et giallo Dario Argento. Celui qui ne faisait pas encore partie des "maĂźtres italiens", trouvait ici l'une de ses premiĂšres expĂ©riences cinĂ©matographiques en co-signant avec les deux Sergio et le futur rĂ©alisateur du Dernier Empereur ce western en forme de contrepied. Contrepied car avec Il Ă©tait une fois dans l'ouest, Sergio Leone envoie littĂ©ralement valser son propre hĂ©ritage. Le western spaghetti rĂ©volutionna une bonne partie des codes narratifs alors en vigueur dans ce genre tout ce qu'il y a de plus amĂ©ricain. Aux personnages loyaux et proprets s'opposaient dĂ©sormais des hommes typĂ©s et poussiĂ©reux qu'il valait mieux avoir sous la main que derriĂšre soi. Des pistoleros qui dĂ©zinguaient la racaille par paquet de trois, traversant leurs films avec un sillage d'immortalitĂ©. Il Ă©tait une fois dans l'ouest fait figure de grand chambardement, revenant quasiment aux sources du genre avec une approche beaucoup plus amĂ©ricaine et moins ambiguĂ« que ses prĂ©dĂ©cesseurs. Tout dĂ©bute par une longue scĂšne d'intro. Dix minutes sans dialogues, rythmĂ©es par le grincement lointain d'une Ă©olienne. Un dĂ©but qui renoue avec une certaine forme de théùtre et qui hĂ©site Ă  se prendre au sĂ©rieux, s'attardant sur des dĂ©tails aussi anodins qu'une mouche ou une petite fuite d'eau. C'est ici que nous ferons connaissance avec Harmonica, attendu par un trio patibulaire. C'est le moment pour ceux qui ont vu Pour une poignĂ©e de dollars de se caler dans leurs fauteuils la poudre va parler, et plutĂŽt trois fois qu'une. Mais Leone n'a pas dit son dernier mot et ce qui apparaĂźt comme une scĂšne-signature devient soudain le vecteur de tout ce que dĂ©veloppe le film. Harmonica s'effondre Ă  son tour, touchĂ© par une balle perdue. Les hĂ©ros ne sont que des hommes... Mais qui sont-ils, ces hommes ? Ils s'appellent Harmonica, le Cheyenne et Franck. Et il y a bien sĂ»r une femme. Dans les westerns de Leone oĂč s'affrontent des fripouilles couvertes de poussiĂšres avec petit rictus de circonstance, dire que peu de femmes ont leur place serait un doux euphĂ©misme. Machisme Ă  l'italienne ? Peut-ĂȘtre pas Pour une poignĂ©e de dollars ne montrait-il pas un Clint Eastwood perdant de son aplomb face Ă  une demoiselle en dĂ©tresse ? Une scĂšne troublante qui sera beaucoup mieux dĂ©veloppĂ©e par Walter Hill dans Dernier recours qui n'est qu'une relecture du film dans les annĂ©es 50, lorsque Bruce Willis se voit dire "tu tomberas Ă  cause d'une dame". Quoi qu'il en soit, le personnage de Jill Mc Bain, incarnĂ©e par Claudia Cardinale, change la donne et s'impose finalement comme la vĂ©ritable hĂ©roĂŻne. Cet Ă©lĂ©ment fĂ©minin permet de justifier tout le travail de dĂ©construction de Leone, apportant une sensibilitĂ© et une mĂ©lancolie qui deviendront caractĂ©ristiques de ses futures productions. Mais l'autre point de rupture rĂ©side dans le personnage d'Harmonica. Clint Eastwood apparaissait comme l'anti John Wayne. Dans Il Ă©tait une fois dans l'ouest, Harmonica se prĂ©sente d'emblĂ©e comme l'anti Clint. Charles Bronson, qui Ă  l'Ă©poque stagnait dans les seconds rĂŽles malgrĂ© des films prestigieux, comme Les 7 mercenaires ou Les 12 salopards, compose un personnage dur, peu loquace, mais vulnĂ©rable et habitĂ© par un but vengeur dont on ne dĂ©couvrira le fin mot qu'Ă  la fin du mĂ©trage. Personnage quasi-mystique, Harmonica n'est pas une gĂąchette facile, ne rĂ©pondant pas aux provocations, comme le montrera la scĂšne du petit bar oĂč il fera sa premiĂšre rencontre avec le Cheyenne. Sergio Leone sait trĂšs bien ce qu'attend son public et prend un malin plaisir Ă  ne pas lui fournir ce qu'il veut, canalisant toute cette Ă©nergie pour soudain la lĂącher dans le duel final, moment de splendeur oĂč Harmonica tire son flingue une derniĂšre fois le temps d'une scĂšne culte. Harmonica se libĂšre et Leone aussi, explosant sa mise en scĂšne et osant les gros plans les plus extrĂȘmes. Harmonica n'est pas ambigu, sait se montrer loyal et capable de sentiments lorsque sa mission terminĂ©e, il sort de sa carapace et s'en retourne Ă  Jill et Harmonica, Leone dĂ©veloppe un style de personnage qui ne lui Ă©tait Ă  premiĂšre vue pas familier. Des personnages de durs aux pieds d'argile, dĂ©sabusĂ©s et tragiques. Pourtant, il y a un protagoniste qui rappelle soudain l'Ă©cole italienne et s'impose tel un trait d'union entre les deux approches le Cheyenne. Le Cheyenne dans la grammaire de Leone pourrait se rapprocher du Truand, du Bon, la Brute et le Truand. Bandit farouche, fine gĂąchette et fidĂšle en amitiĂ©, philosophe Ă  ses heures, il partage avec le personnage d'Eli Walach un cĂŽtĂ© burlesque et le goĂ»t pour les petites phrases qui rĂ©sument la vie. Le Cheyenne, pourtant cantonnĂ© en second rĂŽle, se rĂ©vĂšle ĂȘtre un personnage majeur. Tel le Prologue, ce faux personnage que l'on utilise en théùtre pour introduire tous les autres, le Cheyenne donne des noms et catalogue chacun, surnommant ses rencontres "Harmonica" pour le mystĂ©rieux Ă©tranger, "fillette" pour Mme Mc Bain, "Taff Taff" pour M. Morton. Sans lui, Il Ă©tait une fois dans l'ouest serait un film Ă  Homme sans Nom plutĂŽt qu'un film Ă ... Hommes Ă  surnoms. D'Harmonica on ne connaĂźtra jamais le patronyme. Le Cheyenne s'est autoproclamĂ© ainsi. Jill Mc Bain, outre d'hĂ©riter du nom de son ancien mari est une ancienne prostituĂ©e, faisant apparaĂźtre le Jill comme un Ă©ventuel pseudonyme. Franck n'est qu'un prĂ©nom. Reste M. Morton, homme d'affaire crapuleux et rongĂ© par la tuberculose. Comme Harmonica le laissera entendre, les hommes d'affaires apparaissent ici comme une sorte de race supĂ©rieure, ceci expliquant ce statut. Le surnom du Cheyenne le fera descendre de son piĂ©destal pour le faire rejoindre le rang des hommes, dont il ne vaut pas mieux...Pour ce personnage qui rappelle le mieux son ancien univers, Leone fait preuve Ă©galement d'une Ă©trange pudeur assez touchante. Ainsi, hormis une scĂšne prĂ©cise, on ne le voit jamais vĂ©ritablement tirer sur quelqu'un, comme si Leone voulait le faire sortir de la violence. Sa premiĂšre apparition dĂ©bute par une fusillade dont on n'apperçoit rien et n'entend que le bruit. De quelques uns de ses autres coups de flingues, on ne verra que sa main. De sa mort et de son agonie, il en rĂ©sultera une scĂšne Ă©mouvante, jouant sur le suggestif, avant qu'il ne passe l'arme Ă  gauche hors camĂ©ra aprĂšs une derniĂšre rĂ©flexion bien sentie, s'opposant par exemple Ă  celles de Franck, que l'on voit souffrir et rendre le dernier rĂąle en gros plan. Et puisqu'on parle de Franck. Si le Cheyenne est une sorte de clin d'oeil aux premiers films de Leone, Franck retombe dans les volontĂ©s premiĂšres d'Il Ă©tait une fois dans l'ouest. Pas d'ambiguĂŻtĂ© non plus, Franck est une belle ordure, capable de tuer femmes et enfants. Il le fera d'ailleurs, et avec le sourire. Ce mercenaire vieillissant, portĂ© par Henry Fonda et son regard d'acier, n'apparaĂźt pourtant pas comme un surhomme. Il avouera sa condition lui-mĂȘme, lors d'un dialogue avec Harmonica "Un Homme, c'est tout". La personnalitĂ© de Franck est un condensĂ© de celles de Jill, Harmonica, le Cheyenne et de M. Morton, mais aussi de celle de Setenza la Brute. DĂ©fourailleur, avide de puissance et jamais avare d'une remarque au sens profond, Franck sait se faire entendre et garder le silence. Pourtant son rĂŽle est bien dĂ©fini violent, impitoyable et tout de noir vĂȘtu, son camp est des plus explicites. Avec l'Ăąge, comme le dira Harmonica, ses mĂ©thodes ont changĂ©. Ce qui ne veut pas dire qu'il ait renoncĂ© aux anciennes. Hitchcock disait que lorsque le mĂ©chant est rĂ©ussi, l'histoire l'est tout autant. IndĂ©niablement, Il Ă©tait une fois dans l'ouest est rĂ©ussi et Franck entra dans l'imagerie collective, au mĂȘme titre qu'Harmonica. S'il y a des bĂ©dĂ©philes parmi vous, relisez l'album Phil Defer, de Lucky Luke, vous verrez de quoi je parle. Film mettant en scĂšne des Hommes et leurs travers, Il Ă©tait une fois dans l'ouest est une histoire tordue et compliquĂ©e qui n'a finalement que peu d'importance. Ici l'accent est mis sur une certaine forme de mĂ©lancolie et une approche rĂ©aliste qui traduira les deux Ă©pisodes suivants des Il Ă©tait une fois.... Il n'y a guĂšre que le personnage du Cheyenne, quelques scĂšnes d'anthologie et bien sĂ»r la superbe musique de Morricone pour passer le tĂ©moin entre les deux trilogies. A propos de Morricone, c'est sans doute dans ce film que l'on constate l'extraordinaire importance de l'environnement sonore chez Leone. Chaque personnage a son thĂšme, tournant autour de ce qu'il reprĂ©sente. MĂ©lopĂ©e distordue et implacable pour Harmonica la vengeance, petit air incertain, allant du guilleret au mĂ©lancolique pour le Cheyenne le mystĂšre, l'amitiĂ©, un certain idĂ©al de vie, lourdes sonoritĂ©s feutrĂ©es pour Franck le danger, musique triste pour Mme Mc Bain l'amour perdu, la fin des illusions. TransportĂ© par des acteurs extraordinaires et un rĂ©alisateur qui n'Ă©tait pas loin du sommet de son art, Il Ă©tait une fois dans l'ouest est une oeuvre Ă©pique et superbe, qui reprĂ©sente toujours la rĂ©fĂ©rence incontournable du Western Spaghetti, avec Le Bon, la Brute et le Truand, Django de Corbucci et Keoma de Castellari ce dernier, Ă  la maniĂšre de Braindead pour le gore, Ă©tant tellement ultime qu'il aurait paradoxalement contribuĂ© Ă  la mort du genre. Le thĂšme de l'Homme Ă  l'Harmonica est devenu indissociable du western et Charles Bronson, comme Eastwood Ă  son heure, vit sa notoriĂ©tĂ© prendre un sacrĂ© coup de fouet. Devenu depuis cloĂźtrĂ© dans son image de Paul Kersay Un Justicier dans la Ville, 1974, Bronson et sa gueule burrinĂ©e nous quittĂšrent le 31 aoĂ»t 2003. Ce film, par sa performance magnifique, est l'occasion de se rappeler quel acteur il fut et quelle carriĂšre il eut. Quant Ă  Sergio Leone, il continua sur sa lancĂ©e. Il Ă©tait une fois la rĂ©volution est un drame dĂ©sabusĂ© dont le final et le dernier sourire de James Coburn hantent sĂ»rement plus d'un esprit. Il Ă©tait une fois en AmĂ©rique, en forme d'apothĂ©ose, est le film qui lui permit enfin de sortir de l'approche western, triste et gonflĂ© de scĂšnes touchĂ©es par la grĂące. La mort finit par l'emporter Ă©galement, laissant son dernier projet vacant une adaptation du Voyage au bout de la Nuit, de CĂ©line... "HĂ©, l'Harmonica... quand ton heure viendra... prie le ciel pour que ce soit un bon tireur qui te descende" - le Cheyenne
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Lefilm Ă  voir ce soir: Il Ă©tait une fois dans l’Ouest sur France 3. Par Nicolas Jouenne. PubliĂ© le 04/08/2016 Ă  15:00. CE SOIR À LA TÉLÉ - Le grand Sergio Leone signe son western le plus

Culture Western. De Sergio Leone, avec Henry Fonda, Charles Bronson, Claudia Cardinale... Henry Fonda et Charles Bronson © DR Un quai de gare, plantĂ© en plein dĂ©sert. Le silence assourdissant est Ă  peine troublĂ© par des insectes inopportuns et le grincement de moulins abandonnĂ©s. Trois hommes, habillĂ©s de longs manteaux, attendent l'arrivĂ©e d'un train et d'un mystĂ©rieux joueur d'harmonica... La longue sĂ©quence d'ouverture d'Il Ă©tait une fois dans l'Ouest fait partie des scĂšnes 100 % cultes de l'histoire du cinĂ©ma. Des gĂ©nĂ©rations successives de spectateurs ont succombĂ© Ă  son charme inquiĂ©tant et certains metteurs en scĂšne majeurs d'aujourd'hui en premier lieu Quentin Tarantino y ont puisĂ© l'essentiel de leur inspiration. Dans Il Ă©tait une fois dans l'Ouest, Sergio Leone dĂ©ploie son art inimitable de la dilatation du temps, du suspense, de l'atmosphĂšre poisseuse. Objectif ? DĂ©construire les figures usuelles du western classique, notamment avec le personnage incarnĂ© par Henry Fonda, ex-hĂ©ros mythique transformĂ© ici en salaud de la pire espĂšce... À la fois histoire d'une vengeance et portrait au vitriol de l'AmĂ©rique moderne Ă  l'heure de sa naissance, Il Ă©tait une fois dans l'Ouest est l'un des nombreux sommets de la carriĂšre de Leone. Le film ressort en copie neuve et il n'a pas pris une seule ride. Vous avez dit indispensable ? REGARDEZ la bande-annonce du film envoyĂ© par . - Les derniĂšres bandes-annonces en ligne. Je m'abonne Tous les contenus du Point en illimitĂ© Vous lisez actuellement Il Ă©tait une fois dans l'Ouest, le western culte 1 Commentaire

JewelSAMAD / AFP. Les propriĂ©taires de chien qui se tiennent Ă  une routine sportive pour eux-mĂȘmes ont davantage tendance Ă  offrir Ă  leur compagnon Ă  quatre pattes de bonnes dĂ©penses physiques. L'obĂ©sitĂ© canine est un problĂšme majeur en mĂ©decine vĂ©tĂ©rinaire. Dans la population mondiale canine, entre 34% et 41% des chiens seraient
RĂ©servĂ© aux abonnĂ©s PubliĂ© le 07/08/2020 Ă  0743, Mis Ă  jour le 07/08/2020 Ă  0743 Charles Bronson, l’homme Ă  l’harmonica», qui succĂšde Ă  Clint Eastwood, est magnĂ©tique on dirait un Apache aux yeux bleus qui transpercent des paupiĂšres quasiment closes. ©Rue des Archives/Collection CSF LES FILMS QUI ONT RÉVOLUTIONNÉ LE SEPTIÈME ART 4/7 -Chaque week-end, gros plan sur un long-mĂ©trage qui a, d’un point de vue formel, bouleversĂ© l’histoire du cinĂ©ma. Cette semaine, le classique de Sergio Leone
 AnnĂ©es 1960, annĂ©es pop
 Le western - considĂ©rĂ© par beaucoup comme le seul art inventĂ© par les AmĂ©ricains avec le jazz - a fait son temps aprĂšs avoir connu son Ăąge d’or durant la dĂ©cennie prĂ©cĂ©dente. Ses tĂ©nors s’appelaient Raoul Walsh, Howard Hawks, Anthony Mann, Henry Hathaway et, le maĂźtre absolu, John Ford. Les stars Ă©taient John Wayne, Robert Mitchum, James Stewart, Richard Widmark, Randolph Scott, Kirk Douglas et mĂȘme le crooner Dean Martin. Autres temps, autres mƓurs, les sixties ont ringardisĂ© ce genre trĂšs formatĂ©. Et c’est un Italien qui a tout rĂ©inventĂ©. Il tournait ses films en Espagne et dirigeait un obscur acteur amĂ©ricain Ă  qui il ne pouvait dire un mot en anglais. Par consĂ©quent, il n’existe pas de versions originales de ces premiers westerns spaghetti», doublĂ©s en post-synchronisation en fonction des pays oĂč ils devaient lire aussiLe compositeur Ennio Morricone, fidĂšle collaborateur de Sergio Leone, est mortSergio Leone s’est fait la main avec deux films fauchĂ©s, Pour une poignĂ©e de dollars inspirĂ© d’un film de Kurosawa et Pour quelques dollars de
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IlĂ©tait une fois dans l'Ouest en Streaming. Disponible dans une option payante. Films - Westerns. Alors qu'il prĂ©pare une fĂȘte pour sa femme, Bet McBain est tuĂ© avec ses trois enfants. Jill McBain hĂ©rite alors des terres de

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IlĂ©tait une fois dans l'Ouest (titre original : C'era una volta il West) est un western italo-amĂ©ricain de Sergio Leone rĂ©alisĂ© en 1968, sorti en salle en Italie la mĂȘme annĂ©e et en 1969 dans le reste du monde. L'action du film se passe lors de la conquĂȘte de l'Ouest amĂ©ricain. Il Ă©voque l'Ăąpre rivalitĂ© des Afficher plus
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Il Etait Une Fois Dessin AnimĂ© Comparatif 2022Pourquoi Devrions-Nous Lire Il Etait Une Fois Dessin AnimĂ©?Les Livres Peuvent Nous Aider À Apprendre De Nouvelles ChosesLes Livres Peuvent Nous Aider À Échapper À La RĂ©alitĂ© Pendant Un MomentLes Livres Peuvent Nous Donner De Nouvelles IdĂ©esComment Testons-nous Il Etait Une Fois Dessin AnimĂ©?Facteurs À ConsidĂ©rer Lors Du Choix Il Etait Une Fois Dessin AnimĂ©?Que Faut-Il Savoir Sur Il Etait Une Fois Dessin AnimĂ©?Comment Lire Des Il Etait Une Fois Dessin AnimĂ© De ManiĂšre Économique Et Efficace?FAQsOĂč Peut-On Acheter Des Il Etait Une Fois Dessin AnimĂ©?Comment Conserver Il Etait Une Fois Dessin AnimĂ©?Quel Est Le Premier CritĂšre Lors Du Choix Il Etait Une Fois Dessin AnimĂ©?Que Faites Ces Il Etait Une Fois Dessin AnimĂ© AprĂšs Les Avoir Lus?Comment Bien Lire Il Etait Une Fois Dessin AnimĂ©?Comment Éviter La Fatigue Oculaire Et Le Mal De Dos En Lisant?Qui Est Le Grand Écrivain Français?Faut-Il Acheter Il Etait Une Fois Dessin AnimĂ© En Cadeau?La ConclusionBestseller No. 1 Bestseller No. 2 SaleBestseller No. 3 Bestseller No. 4 Il Ă©tait une fois... l'homme Amazon Prime Video Video on DemandAnnie Balestra, Albert BarillĂ©, Yves Barsacq ActorsAlbert BarillĂ© DirectorBestseller No. 5 SaleBestseller No. 7 Bestseller No. 8 Bestseller No. 9 Blanche Neige Amazon Prime Video Video on DemandJulia Roberts, Lily Collins, Armie Hammer ActorsTarsem Singh DirectorPourquoi Devrions-Nous Lire Il Etait Une Fois Dessin AnimĂ©?Il existe de nombreuses raisons pour lesquelles nous devrions lire davantage de il etait une fois dessin animĂ©. Les livres peuvent nous aider Ă  apprendre de nouvelles choses, Ă  nous Ă©chapper de la rĂ©alitĂ© pendant un moment et Ă  nous donner de nouvelles idĂ©es. La lecture de livres est un excellent moyen d’amĂ©liorer nos connaissances et notre comprĂ©hension du monde qui nous entoure. Il peut Ă©galement s’agir d’une excellente forme de Livres Peuvent Nous Aider À Apprendre De Nouvelles ChosesL’une des principales raisons pour lesquelles nous devrions lire davantage de il etait une fois dessin animĂ© est qu’ils peuvent nous aider Ă  apprendre de nouvelles choses. En lisant, nous sommes exposĂ©s Ă  de nouvelles informations et idĂ©es que nous n’aurions peut-ĂȘtre jamais rencontrĂ©es auparavant. Cela peut nous aider Ă  Ă©largir nos horizons et apprendre des choses que nous n’aurions jamais pensĂ© Ă  explorer par outre, la lecture de livres peut amĂ©liorer nos capacitĂ©s cognitives et notre mĂ©moire. Des Ă©tudes ont montrĂ© que les personnes qui lisent rĂ©guliĂšrement ont de meilleures capacitĂ©s de raisonnement verbal et sont mieux Ă  mĂȘme de se souvenir des informations que celles qui ne lisent pas rĂ©guliĂšrement. Ainsi, non seulement la lecture peut nous aider Ă  apprendre de nouvelles choses, elle peut aussi nous rendre plus intelligents et plus aptes Ă  nous souvenir de ce que nous avons Livres Peuvent Nous Aider À Échapper À La RĂ©alitĂ© Pendant Un MomentUne autre bonne raison de lire davantage de livres est qu’ils peuvent nous offrir une Ă©vasion bien nĂ©cessaire de la rĂ©alitĂ©. La vie peut parfois ĂȘtre stressante et accablante, et la lecture peut nous offrir une pause bienvenue dans la vie de tous les jours. Il peut nous transporter dans des mondes diffĂ©rents et nous permettre d’oublier nos problĂšmes pendant un il etait une fois dessin animĂ© peuvent Ă©galement nous permettre d’échapper Ă  la rĂ©alitĂ© dans un autre sens. Ils peuvent ĂȘtre un excellent moyen de se dĂ©tendre aprĂšs une longue journĂ©e ou une semaine, car ils nous offrent une activitĂ© agrĂ©able et relaxante. Nous pouvons nous plonger dans le histoire et oublier nos problĂšmes pour un Livres Peuvent Nous Donner De Nouvelles IdĂ©esEnfin, la lecture de livres peut Ă©galement nous donner de nouvelles idĂ©es. En lisant sur diffĂ©rents sujets et en explorant de nouveaux concepts, nous pouvons trouver nos propres idĂ©es originales. Nous pouvons Ă©galement apprendre des expĂ©riences des autres et les appliquer Ă  notre propre vie. Lecture peut donc ĂȘtre un excellent moyen de stimuler notre crĂ©ativitĂ© et de trouver de nouvelles Testons-nous Il Etait Une Fois Dessin AnimĂ©?Tester il etait une fois dessin animĂ© peut se faire de diffĂ©rentes maniĂšres. L’une d’entre elles consiste Ă  le lire et Ă  s’assurer qu’il est agrĂ©able. Une autre façon de tester un livre est de s’assurer que les informations qu’il contient sont exactes. Il existe de nombreuses façons de tester il etait une fois dessin animĂ©, mais ces deux mĂ©thodes sont les plus À ConsidĂ©rer Lors Du Choix Il Etait Une Fois Dessin AnimĂ©?Certains facteurs Ă  prendre en compte lors du choix d’un il etait une fois dessin animĂ© sont le sujet, l’auteur et les critiques. Vous pouvez Ă©galement vous demander si vous voulez un livre Ă  couverture rigide ou un livre de poche. Un autre Ă©lĂ©ment Ă  prendre en compte est le prix. Parfois, vous pouvez trouver de bonnes affaires sur des livres d’ vous envisagez d’acheter un il etait une fois dessin animĂ© pour votre cours, vous devez vous assurer qu’il s’intĂšgre dans le programme scolaire. Vous devez Ă©galement consulter les critiques avant de l’acheter. Parfois, vous pouvez trouver de bons livres qui ne figurent pas sur la liste de lecture mais qui peuvent tout de mĂȘme ĂȘtre vous voulez lire pour le plaisir, vous pouvez choisir n’importe quel livre. Cependant, si vous voulez amĂ©liorer votre comprĂ©hension d’un sujet particulier, il est prĂ©fĂ©rable de choisir un livre qui traite spĂ©cifiquement de ce sujet. Il existe de nombreux genres de livres diffĂ©rents, vous devriez donc pouvoir en trouver un qui vous tu choisis un il etait une fois dessin animĂ©, il est important de t’assurer que tu seras capable de le comprendre. Si vous n’ĂȘtes pas sĂ»r d’un livre en particulier, vous pouvez toujours demander Ă  quelqu’un qui l’a lu. La lecture de critiques peut Ă©galement vous aider Ă  dĂ©cider si un livre vaut la peine d’ĂȘtre lu. Enfin, n’oubliez pas de prendre en compte le prix du livre avant de l’ que cela vous aidera ! Bonne chance !Que Faut-Il Savoir Sur Il Etait Une Fois Dessin AnimĂ©?L’Auteur du il etait une fois dessin animĂ©L’AnnĂ©e de publication du il etait une fois dessin animĂ©Le genre du il etait une fois dessin animĂ©Les chapitres du il etait une fois dessin animĂ©L’ñge peut lire ce il etait une fois dessin animĂ©L’intrigue du il etait une fois dessin animĂ©Le contenu principal du il etait une fois dessin animĂ©Le message du il etait une fois dessin animĂ©Le prix ​​du il etait une fois dessin animĂ©OĂč acheter le il etait une fois dessin animĂ©Des avis sur le il etait une fois dessin animĂ©Comment Lire Des Il Etait Une Fois Dessin AnimĂ© De ManiĂšre Économique Et Efficace?Il existe plusieurs façons de lire des il etait une fois dessin animĂ© de maniĂšre Ă©conomique et efficace. L’une d’entre elles consiste Ă  emprunter des livres Ă  la bibliothĂšque au lieu de les acheter. Une autre façon est d’acheter des livres d’occasion ou des livres Ă©lectroniques plutĂŽt que des livres neufs. Enfin, vous pouvez lire des livres en ligne gratuitement au lieu d’acheter ou d’emprunter des copies physiques. Les bibliothĂšques sont une excellente ressource pour les lecteurs disposant d’un budget limitĂ©. La plupart des bibliothĂšques vous permettent d’emprunter des il etait une fois dessin animĂ© gratuitement ou pour une somme modique. Vous pouvez aussi gĂ©nĂ©ralement renouveler vos prĂȘts de livres afin de pouvoir les conserver plus librairies d’occasion sont une autre bonne option pour trouver des il etait une fois dessin animĂ© abordables. Vous pouvez souvent trouver des il etait une fois dessin animĂ© d’occasion en bon Ă©tat pour un prix raisonnable. Les livres Ă©lectroniques sont aussi gĂ©nĂ©ralement moins chers que les il etait une fois dessin animĂ© imprimĂ©s, ce qui en fait une bonne option si vous voulez Ă©conomiser de l’ existe de nombreux sites Web qui proposent des livres Ă©lectroniques gratuits. Le Projet Gutenberg est l’un des sites les plus populaires pour les livres Ă©lectroniques gratuits. Vous pouvez Ă©galement trouver des livres Ă©lectroniques gratuits sur Amazon Kindle et d’autres sites de livres y a quelques Ă©lĂ©ments Ă  garder Ă  l’esprit lorsque vous lisez des il etait une fois dessin animĂ© en ligne. PremiĂšrement, vous devez disposer d’une connexion Internet. Ensuite, vous devrez peut-ĂȘtre crĂ©er un compte sur le site Web avant de pouvoir tĂ©lĂ©charger le livre. Enfin, certains sites web ne proposent qu’une sĂ©lection limitĂ©e de livres un peu d’effort, vous pouvez trouver des moyens lire des il etait une fois dessin animĂ© de maniĂšre Ă©conomique et efficace. Emprunter Ă  la bibliothĂšque, acheter des livres d’occasion ou lire des e-books sont autant de moyens d’économiser de l’argent sur vos habitudes de Peut-On Acheter Des Il Etait Une Fois Dessin AnimĂ©?Vous pouvez acheter des il etait une fois dessin animĂ© Ă  diffĂ©rents endroits. Certaines personnes aiment acheter leurs livres dans des librairies, tandis que d’autres prĂ©fĂšrent les acheter en ligne. Vous pouvez Ă©galement trouver des il etait une fois dessin animĂ© dans les bibliothĂšques, mais vous devrez peut-ĂȘtre payer des frais pour les emprunter. Quelle que soit la mĂ©thode que vous choisissez, veillez Ă  comparer les prix avant d’acheter afin de faire la meilleure affaire possible. Comment Conserver Il Etait Une Fois Dessin AnimĂ©?La meilleure façon de ranger des il etait une fois dessin animĂ© est d’utiliser une bibliothĂšque. Vous pouvez garder vos livres organisĂ©s et hors de portĂ©e, tout en Ă©tant capable de les voir et d’y accĂ©der facilement. Si vous avez beaucoup de livres, vous pouvez envisager de vous procurer plusieurs bibliothĂšques afin de les disposer dans diffĂ©rentes piĂšces ou dans diffĂ©rents endroits de votre maison. Il existe de nombreux styles et tailles de bibliothĂšques vous devriez donc pouvoir en trouver une qui rĂ©ponde Ă  vos besoins. Vous pouvez Ă©galement trouver des bibliothĂšques avec des portes ou des tiroirs qui vous aideront Ă  protĂ©ger vos livres de la Est Le Premier CritĂšre Lors Du Choix Il Etait Une Fois Dessin AnimĂ©?Le premier critĂšre est le genre du il etait une fois dessin animĂ©. Si vous recherchez un genre particulier, vous voudrez choisir un livre qui entre dans cette catĂ©gorie. Par exemple, si vous recherchez un roman policier, vous choisirez un livre classĂ© dans cette autre critĂšre est la tranche d’ñge du il etait une fois dessin animĂ©. Si vous recherchez un livre pour un groupe d’ñge particulier, vous voudrez choisir un livre qui est appropriĂ© pour ce groupe d’ñge. Par exemple, si vous cherchez un livre pour un lecteur adolescent, vous choisirez un livre qui s’adresse aux dernier critĂšre est l’intrigue du il etait une fois dessin animĂ©. Si vous recherchez un type d’histoire particulier, vous devez choisir un livre qui s’adresse aux adolescents. Par exemple, si vous recherchez un livre avec beaucoup d’action, vous choisirez un livre avec beaucoup d’action. Si vous recherchez un livre dont l’intrigue est plus discrĂšte, vous choisirez un livre dont l’intrigue est plus devez Ă©galement tenir compte de la longueur du il etait une fois dessin animĂ© lorsque vous en choisissez un. Si vous recherchez un livre court, vous choisirez un livre plus court. Si vous recherchez un livre plus long, il vous faudra choisir un livre plus Faites Ces Il Etait Une Fois Dessin AnimĂ© AprĂšs Les Avoir Lus?AprĂšs avoir lu les livres, je les donne gĂ©nĂ©ralement Ă  une bibliothĂšque ou Ă  une association caritative. Je pense qu’il est important de partager les connaissances et les informations, c’est pourquoi je suis heureuse de donner mes livres Ă  d’autres personnes qui peuvent les utiliser. De plus, cela me permet de dĂ©sencombrer ma maison et de gagner de l’espace!Comment Bien Lire Il Etait Une Fois Dessin AnimĂ©?Vous devez bien lire les il etait une fois dessin animĂ© afin de les comprendre pleinement. Veillez Ă  prendre des notes et Ă  poser des questions si vous avez besoin de prĂ©cisions. Veillez Ă©galement Ă  lire tous les documents d’accompagnement que l’auteur a pu inclure. En lisant bien les livres, vous serez en mesure d’en tirer le meilleur Éviter La Fatigue Oculaire Et Le Mal De Dos En Lisant?Pour Ă©viter la fatigue oculaire, assurez-vous d’avoir un Ă©clairage adĂ©quat lorsque vous lisez. Si vous lisez dans une piĂšce sombre, vos yeux devront travailler davantage pour voir les mots sur la page, ce qui peut entraĂźner de la fatigue. De plus, faites des pauses toutes les 20 minutes environ pour permettre Ă  vos yeux de se Ă©viter les douleurs dorsales, assurez-vous que vous ĂȘtes assis dans une position confortable. Si vous vous avachissez ou vous penchez sur le livre, votre dos subira des contraintes inutiles. Essayez de maintenir votre colonne vertĂ©brale dans une position neutre et utilisez un oreiller ou un coussin si Est Le Grand Écrivain Français?Le grand Ă©crivain français est François-Marie Arouet, plus connu sous son nom de plume, Voltaire. Voltaire Ă©tait un Ă©crivain, un penseur et un philosophe trĂšs influent Ă  l’époque des LumiĂšres en France. Il est l’auteur de nombreuses Ɠuvres qui critiquent l’Église catholique et prĂŽnent la tolĂ©rance religieuse. Voltaire est Ă©galement connu pour ses Ă©crits satiriques, qui se moquent souvent de l’aristocratie et d’autres Acheter Il Etait Une Fois Dessin AnimĂ© En Cadeau?La dĂ©cision d’offrir ou non des il etait une fois dessin animĂ© en cadeau est une dĂ©cision personnelle. Certaines personnes prĂ©fĂšrent recevoir des cadeaux qui peuvent ĂȘtre utilisĂ©s, comme des vĂȘtements, des bijoux ou des cartes-cadeaux. Les livres peuvent ĂȘtre un beau cadeau, mais ils ne sont pas forcĂ©ment le bon choix pour tout le monde. Si vous n’ĂȘtes pas certain que la personne Ă  qui vous offrez le cadeau apprĂ©ciera un livre, il est probablement prĂ©fĂ©rable de lui demander ou de choisir un autre ConclusionNous espĂ©rons que notre partage vous aidera Ă  trouver le meilleur il etait une fois dessin animĂ©. La lecture est un chemin vers la connaissance et rĂ©duit le stress, en relaxant les lecteurs Ă  chaque page tournĂ©e ! Visitez-nous en ligne pour plus de bonnes lectures sur
IlĂ©tait une fois dans l’Ouest et Il Ă©tait une fois en AmĂ©rique sortent enfin en France en DVD. Deux chefs-d’Ɠuvre absolus de Sergio Leone, cinĂ©aste virtuose et tĂ©moin mĂ©lancolique de AprĂšs avoir cĂ©lĂ©brĂ© un autre Sergio en juillet dernier Sergio Corbucci, auteur de nombreux westerns spaghettis, la CinĂ©mathĂšque française prĂ©sente une vaste rĂ©trospective consacrĂ©e Ă  Sergio Leone Il Ă©tait une fois Sergio Leone » jusqu'au 27 janvier 2019. Le rĂ©alisateur italien n'a pourtant tournĂ© que sept films en vingt-huit ans huit si l'on compte le pĂ©plum Les Derniers Jours de PompĂ©i, corĂ©alisĂ© avec Mario Bonnard en 1959. À cette occasion, on pourra redĂ©couvrir tous ses longs-mĂ©trages, mais aussi ceux qu'il a produits. Les festivitĂ©s commencent ce mercredi avec la projection Ă  20 heures de Il Ă©tait une fois dans l'Ouest dans la grande salle Henri-Langlois. Ce chef-d'Ɠuvre ressort Ă©galement en salle dans une version numĂ©rique restaurĂ©e, supervisĂ©e par Martin Scorsese. Enfin, il sera projetĂ© Ă  quatre reprises au Festival LumiĂšre de Lyon qui s'ouvre samedi 13 octobre. Histoire de fĂȘter comme il se doit le cinquantiĂšme anniversaire de C'era una volta il West sorti tout d'abord en Italie, en dĂ©cembre 1968 et de saluer la mĂ©moire du cinĂ©aste, fauchĂ© par une crise cardiaque au printemps 1989, alors qu'il avait Ă  peine 60 ans. Il faut revenir sur la genĂšse et la conception de Il Ă©tait une fois dans l'Ouest, qui marque une nouvelle Ă©tape dans la carriĂšre de Leone. En effet, le rĂ©alisateur a rĂ©volutionnĂ© un genre en transformant les rĂšgles et en dĂ©tournant les codes du western traditionnel avec sa trilogie du dollar », qui comprend Pour une poignĂ©e de dollars 1964, Et pour quelques dollars de plus 1965 et Le Bon, la Brute et le Truand 1966. Il a fait aussi de Clint Eastwood une star mondiale en le rĂ©vĂ©lant dans le rĂŽle de l'Homme sans nom, le pistolero nonchalant et taciturne. Leone arrive donc Ă  la fin d'un cycle. Et se refuse Ă  signer un autre western, considĂ©rant qu'il a fait le tour de la question en trois ans. La Paramount, qui va coproduire Ă  grands frais son prochain film, lui laisse carte blanche. Mais elle tient absolument Ă  ce qu'il tourne un ultime western – condition sine qua non pour que le studio amĂ©ricain finance son projet. C'est donc Ă  contrecƓur que le barbu reprend une derniĂšre fois la route de l'Ouest. À l'Ouest, enfin du nouveau Pour se renouveler, il dĂ©cide de s'entourer de deux jeunes cinĂ©philes passionnĂ©s il demande Ă  Dario Argento, qui Ă©tait alors critique de cinĂ©ma au quotidien Paese Sera, et Ă  Bernardo Bertolucci, que Sergio a rencontrĂ© par hasard Ă  la toute premiĂšre projection de Le Bon, la Brute et le Truand, au Supercinema de Rome, le 23 dĂ©cembre 1966, de participer Ă  l'Ă©laboration du scĂ©nario. Au printemps 1967, le trio se lance dans l'Ă©criture d'un premier traitement. Pour Il Ă©tait une fois dans l'Ouest, Bertolucci suggĂšre Ă  Leone de relever un nouveau dĂ©fi en crĂ©ant pour la premiĂšre fois dans son Ɠuvre un vrai personnage fĂ©minin. Ce sera Jill Claudia Cardinale, la putain au grand cƓur qui arrive de la Nouvelle-OrlĂ©ans en croyant refaire sa vie. Elle tiendra un rĂŽle dĂ©terminant dans le film et sera au centre de l'histoire. Leone souhaite aussi rendre hommage Ă  tous les westerns amĂ©ricains qu'il vĂ©nĂšre. Tout en remettant en question l'histoire de l'Ouest fondĂ©e sur des mythes mensongers et un rĂ©visionnisme alimentĂ© par le cinĂ©ma. En effet, son approche se veut plus rĂ©aliste et fidĂšle Ă  la rĂ©alitĂ© historique. AprĂšs avoir dĂ©frichĂ© le scĂ©nario et trouvĂ© la trame, l'Ă©quipe accouche d'une intrigue qui sera retravaillĂ©e et mise en forme par Sergio Donati. Henry Fonda, le tueur sadique aux yeux bleus Muni d'un budget de 3 millions de dollars, Leone entreprend le casting de sa fresque grandiose. Il souhaite au dĂ©part Clint Eastwood dans le rĂŽle principal. Mais ce dernier est dĂ©jĂ  reparti aux États-Unis et refuse de tourner un quatriĂšme western avec lui. Charles Bronson le remplace donc dans la peau de l'Homme Ă  l'harmonica, un personnage solitaire, Ă©nigmatique et silencieux, animĂ© par un dĂ©sir de vengeance. Aux cĂŽtĂ©s du mĂ©tis, le grand acteur de théùtre Jason Robards joue le bandit Cheyenne. Mais c'est Henry Fonda qui va crĂ©er la plus grande surprise de la distribution dans un rĂŽle Ă  contre-emploi celui du vilain Frank, un tueur glacial au visage impassible qui abat froidement un enfant dĂšs sa premiĂšre apparition Ă  l'Ă©cran ! Pour interprĂ©ter un tel mĂ©chant, il me fallait quelqu'un qui avait toujours personnifiĂ© la bontĂ© et l'innocence », a dĂ©clarĂ© Leone Ă  propos de l'acteur, qui avait incarnĂ© toute sa vie des dĂ©fenseurs de la veuve et de l'orphelin. Mais, cette fois, le pur hĂ©ros fordien reprĂ©sente le mal absolu. Avec son regard bleu perçant et cruel, Fonda est terrifiant dans le rĂŽle de ce tueur Ă  gages qui porte un long manteau de cuir fauve. Un cache-poussiĂšre qui lui confĂšre une allure menaçante. Le tournage commence en avril 1968 aux studios de CinecittĂ , Ă  l'extĂ©rieur de Rome, puis dans la province d'AlmerĂ­a, en Espagne. Les prises de vue se poursuivent sur le site historique de Monument Valley, en Arizona, sur les lieux mĂȘmes oĂč l'idole de Leone, John Ford, a tournĂ© des classiques comme La ChevauchĂ©e fantastique 1939 et La PrisonniĂšre du dĂ©sert. Ce qui fait de Il Ă©tait une fois dans l'Ouest le premier western europĂ©en filmĂ© hors d'Italie ou d'Espagne. Sur le plateau, le rĂ©alisateur diffusait la partition lyrique de son fidĂšle compositeur Ennio Morricone, qui avait Ă©crit Ă  l'avance la musique du film ! Les comĂ©diens se dĂ©plaçaient du coup au rythme de cette magnifique BO, qui rĂ©sonnait comme un Ă©cho lointain au milieu des canyons. Le clap de fin fut donnĂ© en juillet 1968. Un grand opĂ©ra baroque et funĂšbre Il Ă©tait une fois
 eut beaucoup de succĂšs en Europe et au Japon, mais fut un dĂ©sastre aux États-Unis. Le public trouva le film trop lent. Et sans humour. Le scĂ©nario ne comprend en effet que seize pages de dialogues sur les deux heures quarante-cinq que dure le film ! Raccourci de vingt-deux minutes pour le marchĂ© amĂ©ricain, il sortira en version longue dans le reste du monde. Et notamment en France, le 27 aoĂ»t 1969. Avec prĂšs de 15 millions d'entrĂ©es en salle, il reste aujourd'hui le septiĂšme plus grand succĂšs de l'histoire du box-office français, derriĂšre Autant en emporte le vent. Mais devant Avatar ! Dans cet opĂ©ra de la violence oĂč le temps s'Ă©tire Ă  l'infini, Leone montre la naissance d'une nation et la mort annoncĂ©e du vieil Ouest, dont le film dĂ©crit la lente agonie et la mutation vers le XXe siĂšcle. Avec l'appropriation des terres que traverse la construction du premier chemin de fer transcontinental, il met en lumiĂšre l'aviditĂ© du capitalisme amĂ©ricain, qui emploie des mĂ©thodes criminelles pour favoriser ses intĂ©rĂȘts les hommes de main d'une compagnie ferroviaire sont chargĂ©s de se dĂ©barrasser des colons rĂ©calcitrants, qui gĂȘnent la progression des travaux. Le cheval de fer, qui relie la cĂŽte atlantique Ă  la cĂŽte pacifique, reprĂ©sente ici la nouvelle Ăšre du boom Ă©conomique et la fin de la frontiĂšre. Avec ce chant funĂšbre, Sergio donne les derniers sacrements au western et signe un ballet de morts, une grande symphonie visuelle, un requiem. Ce grand styliste se fend aussi de l'une des plus belles sĂ©quences d'ouverture de l'histoire du cinĂ©ma le premier quart d'heure muet du film oĂč trois tueurs attendent l'arrivĂ©e d'un train sur un quai de gare dĂ©sert. Avec, en fond sonore, le cliquetis du tĂ©lĂ©graphe. La roue d'une Ă©olienne qui grince. Des gouttes d'eau qui tombent sur le rebord d'un chapeau. Le bourdonnement exaspĂ©rant d'une mouche qui voltige autour d'un cowboy. Et les vibrations d'un harmonica, qui flanquent la chair de poule ! Avec ce film contemplatif, Ă  la maniĂšre du cinĂ©ma japonais, le cinĂ©aste a surtout entamĂ© le premier volet d'une nouvelle trilogie lĂ©onienne, qui se poursuivra avec Il Ă©tait une fois la rĂ©volution, en 1971, et Il Ă©tait une fois en AmĂ©rique, en 1984. Cinq ans aprĂšs Il Ă©tait une fois dans l'Ouest, Sergio fera de nouveau appel Ă  Henry Fonda pour l'une de ses productions, Mon nom est personne 1973, un western loufoque avec Terence Hill. Et, trois ans aprĂšs sa mort, Clint Eastwood va dĂ©dier Impitoyable 1992 Ă  la mĂ©moire de son mentor et ami. Aujourd'hui, le plus grand fan du rĂ©alisateur transalpin, Quentin Tarantino, lui rend directement hommage en intitulant son prochain film
 Il Ă©tait une fois Ă  Hollywood. À lire Sergio Leone – Quelque chose Ă  voir avec la mort de Christopher Frayling Institut LumiĂšre-Actes Sud. OnceUpon a Time in the West. (Il Ă©tait une fois dans l'ouest) RĂ©sumĂ© du film: L'histoire se dĂ©roule dans une ville fictive de l'Ouest amĂ©ricain lors de la construction du chemin de fer qui relie les deux cotes amĂ©ricaines. Jill, une jeune femme, arrive tout droit de la Nouvelle OrlĂ©ans pour s'installer chez son nouvel Ă©poux, Mc Bain.

NINO ROTA 1911 – 1979La Strada – suite du ballet 1966ENNIO MORRICONE 1928 – 2020Il Ă©tait une fois la rĂ©volution – thĂšme principal 1971 Marcia Degli Accattoni du film Il Ă©tait une fois la rĂ©volution 1971Mia Madre Si Chiama Francesca du film La Moglie PiĂč Bella 1970Il Ă©tait une fois dans l’Ouest 1968Indagine su un cittadino al di sopra di ogni sospetto arr. Matthias Keller 1970NINO ROTA 1911 – 1979Le Parrain – suite symphonique 1972—Katrien Baerts, sopranoJulia Deit-Ferrand, mezzo-sopranoSylvain Tolck, trompettePascal Pons, harmonicaIngĂ©nieur du son Colin RoquierÉclairagiste Jean-Philippe RoyENSEMBLE LA SESTINAORCHESTRE DES JARDINS MUSICAUXDirection Valentin Reymond—CONCERT D’OUVERTUREVirtuose hors normes au style inimitable, Ennio Morricone est un artiste aussi inventif que productif. Le maestro italien restera, avec Nino Rota, l’un des plus grands compositeurs pour le cinĂ©ma. Lors du Festival de Cannes de 1971, Morricone raconta que Sergio Leone Ă©tait peut-ĂȘtre le seul metteur en scĂšne permettant au compositeur de s’exprimer totalement ». Sa collaboration avec le rĂ©alisateur italien pour Il Ă©tait une fois dans l’Ouest dont l’harmonica a marquĂ© l’histoire du cinĂ©ma a donnĂ© naissance Ă  certaines de ses musiques les plus fascinantes. Les compositions de Morricone gĂ©nĂšrent le suspense, subliment l’émotion et contribuent largement Ă  la reconnaissance de chefs-d’oeuvre nom de Nino Rota est indissociable de celui de Fellini. Le ballet La Strada est une commande de la Scala de Milan. Cette partition immortelle rĂ©sume Ă  elle seule le gĂ©nie de Rota. Quant Ă  la partition du Parrain, elle reste dans toutes les oreilles, profanes ou professionnelles
Avec l’aimable autorisation des Éditions Ricordi et du European FilmPhilharmonic Institute – EFPI

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